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17 janvier 2017    /    

Palerme, Séville, Istanbul : mélange des cultures-

A la recherche d’un soleil d’hiver proche, je suis allée me réfugier en Sicile, et j’ai découvert Palerme. Eglises devenues mosquées et vice-versa, cocktail incroyable d’influences, Palerme, véritable carrefour des civilisations, m’a fascinée par son éclectisme. Ce voyage m’en a alors rappelé d’autres : à Séville et à Istanbul, j’avais aussi été touchée par le mélange des cultures, par la fusion harmonieuse des civilisations. A l’heure où notre monde cède partout à la haine et à la violence, et où la religion sert trop souvent de prétexte à l’horreur, ces lieux incarnent la possibilité du vivre ensemble. Ils nous rappellent que les grandes civilisations et religions ont su conjuguer ensemble de surprenantes harmonies, et quelle beauté jaillit de la tolérance. Séville, Palerme, Istanbul : des voyages qui nous rendent plus intelligents.

Trois villes à la croisée des chemins entre Orient et Occident, Europe et Afrique, chrétienté et islam, trois villes superbes et riches, qui méritent infiniment qu’on les découvre.

Palerme, Séville, Istanbul : trois destinations sublimes où les cultures se mélangent, pour un voyage qui ouvre les yeux.

Majestueuse Séville.

Palerme, « la bienheureuse » : six civilisations à l’ombre des palmiers

Je suis allée à Palerme parce que je cherchais le soleil et la mer, à l’heure où l’hiver engourdit l’Europe. Je savais que là-bas, en Sicile, le gel ne mordait jamais, et les palmiers, les orangers et les figuiers de barbarie dessinaient des jardins tropicaux. Mais au-delà de la chaleur, j’ai trouvé en Palerme une des villes les plus fascinantes et les plus originales que je connaisse.

Que voir à Palerme. Cathédrale de Palerme

La cathédrale de Palerme.

Pour que vous compreniez à quel point Palerme est unique, voici un petit cours d’histoire en accéléré. Au huitième siècle avant Jésus Christ, les Grecs fondent Naxos sur le sol de Sicile. L’île devient ensuite romaine, puis est conquise en 535 par l’empire byzantin. C’est pourquoi tant d’églises de Palerme s’ouvrent en hautes coupoles dorées, arborées de Christ pantocrator et de mosaïques délicates. Et même si Palerme est revenue dans le giron de Rome, l’influence de l’église d’Orient ne s’est jamais démentie, et a fait de Palerme un pont entre les deux mondes, entre Rome et Constantinople. A l’heure où l’Occident romain détruisait les icônes, Palerme a pu protéger ses mosaïques, îlot oriental au coeur du monde latin. C’est une constante : Palerme a su se préserver des guerres et des conflits religieux et imposer son modèle à elle, au carrefour de différentes influences. Palerme, c’est l’exception parmi le carnage, l’île du juste milieu. Au neuvième siècle, les Arabes conquièrent la Sicile. Arrivent alors les mosquées, les arabesques, les fontaines des jardins maures, qui vont souffler un vent d’ailleurs dans les rues de Palerme. Au onzième siècle, quand les Normands prennent le pouvoir à leur tour, ils ne détruiront rien non plus, mais changeront les mosquées en églises, les jardins en cloîtres. Durant quatre siècles, c’est cette influence nordique qui marquera Palerme, jusqu’à ce que le royaume d’Aragon impose l’empreinte espagnole.

Palerme, Séville, Istanbul : trois destinations sublimes où les cultures se mélangent, pour un voyage qui ouvre les yeux.

Jardin de San Giovanni degli Eremiti, ancienne mosquée devenue église

Des dizaines d’églises, de monuments et de jardins portent la marque de ces vagues successives, et conspirent à la beauté poignante de Palerme. Palerme est hypnotique : c’est comme une archéologie vivante de l’Occident, un jardin de pierre entortillé. Ici le passé ne meurt pas, il devient fleur folle, poussant subrepticement dans les interstices ; ici les siècles enfuis nous guettent derrière une colonne, comme autant de fauves ensauvagés.

Eglise de la Martorana à Palerme. Que voir à Palerme

Sublime église byzantine de la Martorana, Palerme

Que voir à Palerme : architecture sublime et mélanges culturels

Tant de lieux témoignent de ce syncrétisme. La cathédrale de Palerme est une ancienne basilique, changée en mosquée par les Arabes, redevenue chrétienne sous l’influence normande. Dans un tombeau monumental dort le plus grand roi du Moyen-Âge, l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen. Ce prince immensément cultivé parlait six langues, dont l’arabe, et se voulait apôtre de la tolérance et de l’harmonie entre les civilisations. Il se décrivait comme « roi de la fin des temps », venu apporter la paix et la justice sur Terre. Pendant des siècles et des siècles, ses sujets ont espéré son retour, et moi aussi je me suis surprise à le penser : reviens, Frédéric, si tu crois pouvoir apporter la paix ! La décoration a été transformée sous l’influence espagnole, d’où les airs de parenté entre la cathédrale de Palerme et celle de Séville.

Palerme, Séville, Istanbul : trois destinations sublimes où les cultures se mélangent, pour un voyage qui ouvre les yeux.

Cathédrale de Palerme. En haut à gauche : vue depuis le sommet de la cathédrale.

Autre lieu de mélange qui m’a marquée : le Palazzo dei Normanni, le palais de Frédéric II. Au cœur du palais, la Cappella Palatina est une église byzantine, où on célébrait la messe en rite romain, et où le toit d’ébène est sculpté de muqarnas et couvert de calligraphies arabes. J’aime imaginer l’empereur écoutant la messe latine sous les mosaïques dorées et les versets du Coran.

Palerme, Cappella palatina

La Cappella Palatina du Palazzo dei Normanni. Dans l’église byzantine se cachent des muqarnas arabes.

Allons voir encore l’église San Cataldo, ancienne mosquée devenue église normande, qui frappe par sa rugosité nordique et ses coupoles rouges, tandis que sa voisine immédiate, l’église de la Martorana, est purement byzantine. A quelques pas, le cloître de l’église San Giovanni degli Eremiti est un spectaculaire jardin sauvage, lui aussi mi-arabe, mi-chrétien.

San Cataldo à Palerme

San Cataldo, église typique du style arabo-normand

Enfin, montez à la cathédrale de Monreale, qui fascinait Wagner et Maupassant, dont le jardin est envahi de gigantesques figuiers étrangleurs et kapoks hérissés de pointes, et d’où la vue sur Palerme est saisissante. Car Palerme présente tous ses joyaux dans un cadre naturel exceptionnel, entre la mer étincelante, les montagnes couvertes de cactus, et les plages de sable clair.

Palerme Monreale

Cloître de Monreale.

 

Palerme soleil d'hiver proche

Palerme, un morceau d’ailleurs, avec sa baie envahie de cactus, ses kapoks et figuiers géants, les oranges amères dans les rues de la ville, et la plage de Mondello…

Je laisse le dernier mot à Alexandre Dumas : “Plus favorisée du ciel que Girgenti, Palerme mérite encore aujourd’hui le nom qu’on lui donna il y a vingt siècles: aujourd’hui, comme il y a vingt siècles, elle est toujours Palerme l’heureuse. En effet, s’il est une ville au monde qui réunisse toutes les conditions du bonheur, c’est cette insoucieuse fille des Phéniciens qu’on appelle Palermo Felice, et que les anciens représentaient assise comme Vénus dans une conque d’or. Bâtie entre le monte Pellegrino qui l’abrite de la tramontana, et la chaîne de la Bagherie, qui la protège contre le sirocco; couchée au bord d’un golfe qui n’a que celui de Naples pour rival; entourée d’une verdoyante ceinture d’orangers, de grenadiers, de cédrats, de myrthes, d’aloès et de lauriers roses, qui la couvrent de leurs ombres, qui l’embaument de leurs parfums; héritière des Sarrasins, qui lui ont laissé leurs palais; des Normands, qui lui ont laissé leurs églises; des Espagnols, qui lui ont laissé leurs sérénades, elle est à la fois poétique comme une Sultane, gracieuse comme une Française, amoureuse comme une Andalouse. Aussi son bonheur à elle est-il un de ces bonheurs qui viennent de Dieu, et que les hommes ne peuvent détruire. Les Romains l’ont occupée, les Sarrasins l’ont conquise, les Normands l’ont possédée, les Espagnols la quittent à peine, et à tous ces différents maîtres, dont elle a fini par faire ses amants, elle a souri du même sourire : molle courtisane, qui n’a jamais eu de force que pour une éternelle volupté.”

Palerme que voir à Palerme soleil d'hiver proche

Soleil couchant dans les rues de Palerme

 

palerme quattro canti

Quattro Canti : quatre “portes” sur le monde

Séville, entre l’Andalousie et le Maghreb

Palerme m’a fait me souvenir de Séville, que j’avais adorée il y a quelques années, lors d’un voyage qui s’est poursuivi à Lisbonne et sur la côte portugaise, de l’Algarve à Porto. Je crois que Séville est, à ce jour, la ville espagnole que j’ai le plus aimée et qui a le plus marqué mon imagination. Là aussi, j’avais eu l’impression d’une fabuleuse efflorescence architecturale, d’une ville où les torsades baroques et les arabesques maures se mêlaient aux troncs des palmiers dans une harmonie esthétique incroyable. L’architecture imite la nature, Séville est une forêt de tours et de flèches en fleurs.

Séville, Andalousie.

Promenade dans Séville à travers les époques et les continents

La région de Séville a été romaine, wisigoth, puis arabe du 8e au 12e siècle – ce sont les Arabes qui donnèrent son nom à l’Andalousie, « Al Andalus ». Séville fut une des villes les plus opulentes et grandioses de l’empire maure, riche en mosquées et palais somptueux. Qui visite l’Alcazar comprend la puissance des rois arabes espagnols, et leur empreinte sur le pays. Puis vint la Reconquista, et au lieu de détruire les merveilles arabes, les chrétiens choisirent de les transformer, de changer les minarets en clochers, les mosquées en cathédrales. L’art qu’on nomme « mudejar », c’est la fusion de l’influence arabe et chrétienne, le prodigieux syncrétisme architectural qui rend cette région si belle. Jusqu’au 15e siècle, les mudejars, musulmans sujets des rois chrétiens, purent vivre en Espagne et pratiquer leur religion – quatre siècles d’intelligence, avant qu’on les force à la conversion ou à l’exil. Séville, c’est le mariage de deux mondes, le trait d’union.

Alcazar de Séville lieux de tournage game of thrones en espagne

L’Alcazar, un des plus beaux lieux que je connaisse en Europe. Sublime palais d’empereur maure devenu résidence des rois chrétiens. (Et aujourd’hui, dans l’imaginaire télévisuel, devenu Dorne de Game of Thrones !)

Sous la chaleur de l’Andalousie, Séville a hérité des Arabes la culture de l’eau, des canaux, des profondes citernes souterraines qui ressemblent à des châteaux gothiques inondés. J’ai été fascinée par l’Alcazar, palais maure d’une incroyable beauté, avec ses jardins remplis d’oiseaux, ses canaux où l’eau jaillit, son fastueux Salon des Ambassadeurs à la voûte d’or. Dans la série Game of Thrones, l’Alcazar de Séville a servi de décor aux jardins de Dorne, et vous croirez voir passer la « vipère du désert » sous une voûte ouvragée.

Alcazar de Séville

Fabuleux Alcazar : la voûte du salon des ambassadeurs, les jardins et la citerne souterraine

A côté de l’Alcazar, la cathédrale de Séville est surmontée d’une tour devenue symbole de la ville : la Giralda, ancien minaret almohade changé en clocher chrétien. La vue sur l’Alcazar depuis le sommet de la tour est fabuleuse – l’histoire de l’Europe devient un tableau mouvant, un cœur qui bat sous le soleil.

Giralda de Séville

La Giralda, minaret devenu clocher, symbole de Séville

Istanbul, la sublime porte entre Orient et Occident

C’est avec tristesse que j’écris le nom d’Istanbul. Ensanglantée par des attentats à répétition, menacée par une crise politique inquiétante, Istanbul est dans l’incertitude la plus totale. J’ai eu la chance de voir la ville en 2014, avant que tout bascule. Je suis heureuse de l’avoir vue, mais désolée d’avouer qu’aujourd’hui, en l’état actuel des choses, je n’irais plus à Istanbul. Ce n’est pas de la paranoïa, juste du bon sens face à la dégradation terrible de la situation… et je suis triste pour les habitants d’Istanbul, triste aussi de voir le monde se rétrécir sous l’effet des crises et des menaces. Je regrette de n’avoir jamais vu Kaboul, Bagdad, Alep, et de ne pas savoir quand cela sera à nouveau possible…

Entre Europe et Asie, le berceau de notre civilisation

Istanbul. Je n’avais que des clichés en tête, et aucun ne m’avaient trahi. La ville aux trois noms – Constantinople, Byzance, Istanbul – et aux deux mondes, la « Sublime porte » de l’empire ottoman, la dernière ville européenne sur le Bosphore avant les secrets capiteux de l’Asie. J’avais tout l’héritage de l’orientalisme, de l’Orient Express, de tous ces Européens qui frissonnent à Paris et rêvent d’embarquer pour Vienne et Istanbul, de prendre un train vers les délices pour abreuver nos fantasmes.

Palerme, Séville, Istanbul : trois destinations sublimes où les cultures se mélangent, pour un voyage qui ouvre les yeux.

Sur le Bosphore, entre l’Europe et l’Asie

Je savais que le berceau de notre civilisation était ici, quelque part entre le Tigre et l’Euphrate, que c’était ici qu’on avait inventé notre agriculture, notre écriture et nos dieux. Jamais je ne l’ai ressenti aussi clairement qu’à Istanbul. Au musée Pera, j’ai vu les mesures, les poids et les pièces, les tableaux d’équivalence portés par les marchands et les marins, tous ces étalons avec lesquels les hommes de notre monde se mesuraient les uns aux autres, échangeaient, négociaient, se tâtaient, dessinaient la carte de notre civilisation de port en port. Phéniciens, Romains, Grecs, Ottomans, ils soupesaient l’or, le bronze et le poids des mondes.

Le dialogue de la Torah, la Bible et le Coran

A Istanbul, chaque musée, chaque édifice religieux, chaque musée répète combien les religions du livre sont liées, et que juifs, chrétiens et musulmans sont bien une même famille. Au palais Topkapi, on expose le bâton d’Abraham et autres reliques du temps de l’Ancien Testament, appartenant à Jésus ou à Mahomet. Tout est une même généalogie, Juifs attendant le messie, chrétiens le trouvant en Galilée et musulmans à La Mecque. Moïse et Jésus sont les descendants d’Isaac, Mahomet le descendant d’Ishmael –, tous ces prophètes mis au service de la même histoire. A la mosquée Süleymaniye, une exposition présente les versets que le Coran consacre à Jésus et à Marie, ainsi que l’histoire fascinante de l’ange Gabriel qui vient enlever Mahomet une nuit, le transporte de La Mecque à Jérusalem, afin qu’il rencontre tous les grands noms de la Bible, tous les prophètes et les patriarches.

Mosquée Süleymaniye, Istanbul

Mosquée Süleymaniye, absolument époustouflante.

L’emblème d’Istanbul, c’est l’Hagia Sophia ou Sainte Sophie, fabuleuse église byzantine devenue tour à tour mosquée, puis de nouveau église, et ainsi de suite, riche de mosaïques et de calligraphies, aujourd’hui suspendue entre les deux statuts, plus vraiment église mais pas totalement mosquée, coupole majestueuse qui semble refléter toute l’histoire du dialogue entre Orient et Occident. Son dôme est le plus grand du monde ; le nom « Sophia » signifie « sagesse », et celui qui a dessiné l’église était un mathématicien, un avide lecteur de philosophie, amoureux de la lumière et de l’équilibre, voulant insuffler au culte de Dieu le respect des grands principes logiques qui portent la création. L’Hagia Sophia, c’est la religion éclairée, intelligente, venue réconcilier le monde plutôt que le déchirer…

Palerme, Séville, Istanbul : trois destinations sublimes où les cultures se mélangent, pour un voyage qui ouvre les yeux.

Sainte Sophie (Hagia Sophia), symbole de la lumière, de la sagesse et de l’harmonie religieuse.

Et ce qui surprend le plus, c’est combien les autres grandes mosquées d’Istanbul lui ressemblent. Il y a quelque chose de vertigineux à cette pensée : la Mosquée bleue (Sultanahmet) et la mosquée Süleymaniye ont été façonnées par des sultans éclairés sur le modèle de l’Hagia Sophia, une église byzantine devenue symbole de l’œcuménisme.

Voir Istanbul sombrer dans la violence et la radicalité me désespère – cette ville a tant apporté au monde et à l’intelligence humaine.  A l’époque où j’y suis allée, en 2014, les mosquées d’Istanbul étaient un modèle d’ouverture et de tolérance. On distribuait aux touristes (femmes mais aussi hommes) de grands foulards roses, bleus ou verts très gais afin qu’ils puissent couvrir leurs têtes, leurs jambes et leurs épaules, on trouvait des panneaux « Chrétiens, venez découvrir l’islam » et autres mains tendues.

Mosquée bleue d'Istanbul. Palerme, Séville, Istanbul : trois destinations sublimes où les cultures se mélangent, pour un voyage qui ouvre les yeux.

Dans la mosquée bleue (Sultanahmet) d’Istanbul

 

Citerne d’Istanbul, la soeur de celle de Séville. Photo de banque de données (j’ai commis la bêtise de n’aller à Istanbul qu’avec un Iphone… d’où la qualité des photos. Navrée. Je n’étais pas encore blogueuse, je ne savais pas quel crime c’était).

Je repense aux séraphins de l’Hagia Sophia, à la lumière du crépuscule sur le Bosphore. J’aimerais pouvoir retourner un jour à Istanbul. J’aimerais que voyager continue de nous ouvrir les yeux et les cœurs.

Petit carnet pratique : comment aller et où dormir à Palerme, Séville et Istanbul

Comment aller et où dormir à Palerme

Deux aéroports français ont des vols directs réguliers vers Palerme : Paris Orly et Marseille. D’autres aéroports proposent des vols charters avec séjour, ou des vols aves escale.
Pour une bonne affaire, je vous recommande vraiment Palerme hors saison, à l’heure où les prix s’effondrent. J’ai pu dormir au sublimissime et légendaire Grand Hôtel Et Des Palmes, hôtel cinq étoiles adoré par Wagner, Maupassant, Dumas, Visconti, pour le prix ahurissant de 50 euros par nuit en février. Ma chambre était grande comme un aérogare et incroyablement luxueuse, le petit déjeuner succulent. Jetez un coup d’œil à leurs offres hivernales. Pour moi, c’était plus qu’un hôtel, c’était un mythe.
Je n’y ai pas dormi, mais j’avais eu un gros coup de cœur pour le Mondello Palace Hotel, un hôtel « rétro » somptueux sur la très belle plage de Mondello (vous trouverez une photo dans mon montage plus haut : l’espèce de palais blanc sur la plage de Mondello, c’est lui).

Mondello, Palerme

Il faut dire que Mondello, c’est magnifique

Comment aller et où dormir à Séville

Vous avez des vols directs pour Séville depuis Paris, Lyon, Marseille et Toulouse. J’avais atterri à Séville et continué vers le Portugal, pour un road trip dans l’Algarve. Je regrette de ne pas avoir vu Tolède et Cordoue – ça n’est que partie remise.
J’avais adoré faire le tour de la ville en calèche (choisissez bien sûr des chevaux en bonne santé, sans blessure, bien dodus !) pour avoir une vue d’ensemble des monuments.
L’Andalousie me paraît être un endroit génial pour des vacances entre amis, avec énormément de villes superbes à visiter, la beauté des paysages, le sens de la fête, et le coût de la vie assez faible.

Séville, Andalousie

Dans les rues de Séville

Comment aller et où dormir à Istanbul

Je suis navrée d’écrire cela, mais sincèrement, je ne vous recommande pas d’aller à Istanbul en ce moment. La situation politique est trop instable, et les attentats meurtriers fréquents… Nous ne sommes à l’abri nulle part, je le sais bien, mais nous sommes plus en danger dans certains endroits. Si vous décidez d’y aller malgré tout : vous avez des vols directs depuis Paris, Nice, Marseille et Toulouse. Une fois à Istanbul, réfléchissez bien à où vous voulez dormir : la partie européenne (la plus animée, la plus touristique et riche en monuments) ou la partie asiatique (plus “village”, plus éloignée aussi, il vous faudra traverser le Bosphore pour revenir dans le coeur). Ne manquez pas la croisière sur le Bosphore, c’est sublime…
Parce que j’étais à Istanbul dans le cadre d’une conférence, j’avais eu la chance de dormir au Hilton Bomonti Istanbul, qui présente le défaut d’être excentré, mais qui propose une vue superbe sur la ville, des chambres immenses et un spa absolument magnifique dont je me souviens encore avec nostalgie !

Tant d’articles à écrire et si peu de temps ! Où vais-je vous emmener la semaine prochaine en voyage – Maroc, Californie, Ecosse, Provence ? Inscrivez-vous à la newsletter pour ne rien manquer !

 

Carrefour des civilisations, mélange des cultures : Palerme en Sicile, Séville en Andalousie, Istanbul en Turquie

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41 commentaires pour
“Palerme, Séville, Istanbul : mélange des cultures”

  • Ah, quel bel article ! De ces trois villes, je n’ai visité qu’Istanbul, j’y ai même un peu vécu, ce qui fait que cette ville est indissociable de moi, de mon histoire et, malgré les événements, je continuerai à aller à Istanbul car c’est comme un besoin, je dois d’ailleurs y retourner dans peu de temps. Mais je comprends parfaitement ton point de vue et, si je n’avais pas ce lien si particulier avec cette ville et ce pays, si je ne la connaissais pas aussi bien, probablement que je n’y retournerais pas pour les mêmes raisons que tu évoques.
    J’aime cet article car il donne de l’espoir, l’espoir d’une nouvelle ère où tous cohabiteront dans un climat plus serein, plus tolérant et plus stimulant. Il nous faut plus d’ouverture car notre horizon est trop borné, trop voilé. Il nous faut plus de communication, d’échange et d’humanité.
    J’aime cet article car j’aime les villes cosmopolites, pluriculturelles et tolérantes, j’aime l’idée que l’humain prend le dessus sur les querelles religieuses, sociales ou ethniques, l’idée qu’on peut construire une grande ville avec des idées et des confessions différentes. Visiter ces endroits est enrichissant et stimulant. Quand on visite ces lieux, on veut la même chose chez nous. Nous aussi on veut une ville solide construite sur des piliers faits de pierres différentes, si je peux utiliser cette image.
    Merci pour cette superbe description de Palerme qui me fait de l’œil depuis quelque temps et tes mots me donnent vraiment envie d’y aller. Rien qu’en te lisant, je sens déjà l’odeur des figuiers et des orangers 🙂

  • Merci Alex, j’ai écrit cet article en pensant à toi et à ce que j’aime tellement lire chez toi, je suis très, très heureuse qu’il te plaise. Je connais ton attachement profond à la Turquie et je te comprends, tu as des liens forts avec ce pays, et sincèrement, quand je vois tes photos, tes récits, je comprends, personne ne m’a autant donné envie de mieux connaître la Turquie que toi ! Je souhaite de tout coeur que ce pays aille bien…
    Palerme, tu vas adorer, j’en suis sûre, c’est vraiment une ville pour toi, elle a tout, la mer, la douceur de vivre, une immense richesse culturelle et une atmosphère hyper chaleureuse.
    Moi aussi, j’aime les villes cosmopolites, la variété et la richesse des découvertes culturelles, et la foi en des lendemains qui chantent… J’ai le rêve naïf d’un monde en paix et ouvert.
    Tiens, parmi les endroits où je rêvais d’aller et qui sont dévorés par la guerre : l’île de Socotra, au Yémen. Cet endroit me fascine. Mais à l’heure actuelle, c’est complètement dangereux et irresponsable, hélas.
    Merci de rêver avec moi !

  • Ah Séville !!! <3 De toutes les villes Européennes que j'ai visité, jamais je n'ai ressenti "la claque", ce coup de coeur que j'ai eu en découvrant cette ville. Merveilleuse Séville… avec ses patios arborés d'orangers et ce mélange architectural comme tu l'as si bien décrit. J'ai adoré cette ville et il me tarde d'y retourner un jour. J'avais également visité Cordoue et sa mosquée / cathédrale, très impressionnante également. Par contre, je n'avais pas eu l'occasion d'aller à Grenade voir l'Alhambra qui a l'air aussi somptueux que l'Alcazar de Séville. L'Andalousie est vraiment une région fascinante et envoûtante en Espagne ! Mais je ne suis jamais allée en Sicile et tu me donnes envie d'arpenter les rues de Parlerme : ) Pour Istanbul, jamais eu l'occasion d'y aller non plus et à chaque fois, je me dis que c'est trop tard, je n'ose pas y aller en ce moment…

  • Merci beaucoup, Jeanne, pour ce commentaire dans lequel je me reconnais vraiment. Cordoue, Grenade, Tolède, j’en rêve, et cela me ramènera en Andalousie. Je comprends totalement la claque ressentie à Séville, la fascination.
    Si tu as aimé Séville, tu vas adorer Palerme, promis !

  • Magnifique article enrichit comme d’habitude 😍. Tu sembles avoir en particulier été conquise par Palerme, peut être parce que c’est récent. Mention spéciale à ta photo de la rue de Palerme au soleil couchant 🌞

  • Oui, c’est plus récent, donc Palerme est très présente encore dans mon esprit, et les photos sont meilleures 😉 Merci !

  • Merci Alexandra pour cet article, encore une fois j’ai appris beaucoup de choses ! Istanbul est la seule ville que je connaisse, nous y étions allé en 2015. Je partage ton avis sur la chance d’avoir pu découvrir ses trésors car aujourd’hui moi non plus, je ne pense pas y retourner…

  • Merci Betty ! Je suis tellement triste qu’Istanbul disparaisse de nos destinations en ce moment… c’est un tel gâchis, ce qui se passe…

  • C’est tellement beau… Et ce mélange de cultures, whoa. Comme toi, j’aime les villes cosmopolites. C’est ça qui fait la richesse d’un endroit à mes yeux.
    Et j’aime à penser qu’un jour, peut-être et je l’espère, les êtres vivants cohabiteront. Tous ensemble. En paix.

    Je t’embrasse fort. ♥ x

  • J’aimerais y croire de tout coeur, je sais qu’on partage cet idéal toi et moi, les folles des animaux, cosmopolites et amoureuses du monde <3
    Merci ma jolie Clémentine, je t'embrasse

  • Mon dieu, je ne savais pas qu’il y avait tant d’églises/monuments religieux à Palerme 😮 Si j’avais su, j’aurais harcelé mes parents, moi qui aime tant ces lieux de culte… Merci Alexandra pour ces merveilleuses photos, elles me font un peu découvrir ce que j’ai loupé étant plus jeune ! 🙂
    J’ai toujours rêvé de Séville, la capitale des PRE. Lorsque nous sommes partis en Andalousie avec mes parents, le camion aménagé qui nous transporté est tombé en panne un peu avant Grenade… Tu imagines mon désespoir quand on m’a annoncé qu’on ne pourrait pas aller jusqu’à Séville ! Mais j’essaye de voir le bon côté des choses : nous avons découvert les criques de Las Negras et Cabo de Gata, que je recommande chaudement 😉
    C’est très dommage pour les photos d’Istanbul, mais tes descriptions les complètent très bien et notre imagination suffit. Surtout que depuis quelques temps, j’ai de plus en plus envie de découvrir Istanbul… Je ne sais pas si je le ferai, si j’en trouverai les possibilités. Mais j’en rêve, réellement !
    Pour les photos :
    – Cathédrale de Palerme. En haut à gauche : vue depuis le sommet de la cathédrale. : sur ce montage, ma préférée est celle du jardin en bas à gauche. La lumière dans les palmiers, et ces reflets dorés apportent tellement de sérénité! Bravo !
    – Palerme, un morceau d’ailleurs, avec sa baie envahie de cactus, ses kapoks et figuiers géants, les oranges amères dans les rues de la ville, et la plage de Mondello… : j’adore ces 4 images, elles s’harmonisent très bien ensemble. Mes deux préférées sont les deux de droite : celle du haut pour sa construction et ses jolis tons, et celle d’en bas pour ce bleu si pur (et la construction aussi, bien sur 🙂 )
    – Soleil couchant dans les rues de Palerme : c’est probablement pour moi la plus représentative de ce que je connais de Palerme, alors je l’aime beaucoup !
    – L’Alcazar, un des plus beaux lieux que je connaisse en Europe… : je l’avais déjà vu et j’avais déjà du te le dire, mais j’adore cette photo de la colombe/tourterelle/pigeon. Timing parfait!
    -Fabuleux Alcazar : la voûte du salon des ambassadeurs, les jardins et la citerne souterraine : ces trois photos sont superbe. Je crois que je suis un peu Dornienne dans le fond 😉
    A très vite! ♥

  • Merci Marion ! Oui, faut que tu retournes à Palerme avec Vincent, c’est une super idée de city trip, depuis Lyon tu as des vols vraiment pas chers, tu peux en hiver les avoir à 30 euros par personne, c’est dingue ! Toi qui aimes les lieux de culte chargés d’histoire, tu vas devenir folle là bas 😉
    Je n’ai pas vu les criques espagnoles dont tu parles ! Mais je crois que tu as des vols pour Séville depuis Lyon aussi, il me semble avoir vu la pub récemment, regarde, si ça se trouve il y a des tarifs intéressants, je pense que tu adorerais Séville, surtout avec ton amour des chevaux PRE et ton affinité familiale avec l’Espagne !
    Fais attention à toi pour Istanbul. J’ai parlé il y a deux jours à un ami qui y vit, et qui me dit être en train de s’organiser pour quitter le pays. Il ne se sent plus en sécurité du tout, et l’évolution politique est très inquiétante. Attends que les choses s’apaisent, ne prends pas de risques… je veux pas qu’il t’arrive un truc, on a encore trop de trucs à faire ensemble 😉
    Merci beaucoup pour les photos ! Tu as vu la différence entre les 3 blocs, celles de Séville, c’est avec mon vieux Canon, mais moins d’expérience photo que maintenant, celles d’Istanbul, c’est la cata Iphone 4, et celles de Palerme, c’est plus récent donc j’ai appris quelques trucs entre temps !
    Merci beaucoup pour tes commentaires sur les montages, je suis heureuse que celui là te plaise, j’ai essayé de tenir compte de ton avis sur ceux de l’Autriche et de les faire plus légers, plus aérés.
    Moi aussi mon coeur est un peu à Dorne ! mais j’adore les Tyrrell aussi.
    Je t’embrasse !

  • Oh, such beautiful photos again!

  • Thank you dear Lisanne!

  • Une magnifique idée d’article !! <3 J'adore tes photos d'Istanbul, que de beaux souvenirs… Et tu m'as donné très envie de découvrir Palerme. 😀

  • Merci Cindy ! Palerme te plaira, j’en suis sûre… et moi tu m’as donné envie de découvrir ton blog, que je ne connais pas encore !

  • C’est fascinant ces églises qui deviennent mosquée et vice-versa… je n’ai visité aucune de ces villes, je découvre donc à travers tes mots. Et comme toujours c’est un régal, d’autant plus que tu mets vraiment en avant les liens entre les cultures, et effectivement on a bien besoin de se rappeler tout cela… l’Histoire nous a montré que la tolérance est possible, c’est formidable d’avoir des monuments qui en sont la preuve !

  • Merci Manayiiin ! Je suis d’accord avec toi, ce sont des témoignages de la possibilité d’une tolérance et d’un partage…

  • Nous n’avons encore jamais découvert ces villes… Et j’espère qu’un jour nous pourrons le faire ! Bon Séville et Palerme cela semble ok mais Istanbul, je pense qu’il faudra attendre un peu… Merci pour cet article enrichissant !

  • Merci beaucoup, Eloïse. Oui hélas, il faudra sans doute attendre encore quelques années, je le regrette…

  • Merci pour tes belles photos Alexandra. Cela m’a rappelé nos jeunes années où nous étions allés en Andalousie, à l’époque avec un petit combi que nous avions aménagé, nous-même ! Nous avions traversé toute l’Espagne, sous la canicule, pas un arbre pour nous abriter. Arrivés en bas, à Séville, c’était l’émerveillement : l’Alhambra, ce véritable chef-d’oeuvre, d’architecture mauresque, m’avait émerveillé. J’en ai fait aussi un petit article, car Séville, avait été, entre autres, notre véritable coup de foudre :
    http://topdemesvoyages.canalblog.com/archives/2016/12/09/34665869.html
    A bientôt.
    Martine

  • L’Espagne en combi, ça devait être fabuleux ! Je fonce lire ton article et admirer tes photos. Bises !

  • Séville et les différentes villes d’Andalousie font partie des destinations qui m’attirent depuis quelque temps… Un de ces jours, peut-être…

  • Je vous le souhaite, Stéphane ! merci 🙂

  • Mettre sur un même billet des villes si emblématiques comme Palerme, Séville ou Istambul n’est pas anodin. Certes la culture espagnole a inondé la Sicile, mais pour la Constantinople (je ne connais pas) ? Les deux premières cités sont des destinations particulièrement intéressantes (plusieurs passages à Séville, un seul à Palerme), et je mettrais bien l’une ou l’autre au programme d’un autre vagabondage.
    Bonne journée

  • Bonjour Xtian – pas anodin, bien sûr, il y a pour moi une force symbolique rare dans ces trois villes, et un message essentiel à mes yeux. Pas de culture espagnole à Istanbul, mais un fabuleux dialogue des civilisations dans cette ville qui fut la “Sublime Porte” vers l’Orient, et où la pensée grecque, le christianisme d’Orient et l’islam ont oeuvré ensemble à la beauté et à la grandeur de la ville. C’est une ville qui mérite vraiment qu’on la découvre… hélas, les temps ne sont pas propices. Bonne journée !

  • Wahou quel bel article ! Merci de nous apprendre toutes ces jolies choses et tes photos sont super jolies !

  • merci Lucie, tu es adorable, ça me fait vraiment plaisir !

  • Punaise mais tu m’as tellement vendu du rêve là ! Je suis fascinée par ces villes à la longue histoire, à la croisée des civilisations et des religions, et des cultures, et des peuples… etc !
    Je ne suis pas loin de Séville et il est clair qu’en repartant du Portugal, j’y ferai un crochet, c’est une ville que je veux découvrir depuis longtemps.
    Sur le même thème, une autre qui me fascine, c’est Jérusalem. Je suis loin d’être croyante (en tout cas pas en Dieu 🙂 ) mais la religion côté histoire, culture et architecture me fait rêver, et aller dans cette ville qui quelque part regroupe les 3 religions monothéistes … j’en rêve ! (j’ai utilisé combien de fois le mot “rêve” là ?? 😀 )

  • Merci Stéphanie, tu me fais vraiment plaisir ! Jérusalem, il y a un très beau témoignage d’Alexis (Le petit explorateur) dans mon article Voyage et spiritualité, il m’a donné envie de voir cette ville unique entre toutes… moi aussi j’en rêve 😉

  • […] Et découvrez également un lieu de tournage de Game of Thrones en Espagne. […]

  • […] formaient à la théologie. J’ai été fascinée par cette architecture qui m’a fait penser à Séville, ses hautes arches ornées de stuc, ce bois sculpté, cette ambiance […]

  • Une jolie découverte Palerme ! Un bon bol de soleil et de douceur en plein hiver Connais tu Malte ? C’est une île qui me tente également 😉
    Valentin
    http://courir-lemonde.com/

  • J’étais à deux doigts d’aller à Malte ce mois-ci, mais un emploi du temps allemand bien chargé m’en a empêchée ! J’adorerais découvrir Malte, je pense que sur le plan historique et culturel, ça doit être fascinant, et la côte de Gozo semble superbe. Une de tes prochaines destinations ?

  • D’accord ! Ce n’est que partie remise pour l’année en cours peut-être ? 🙂 Oui Malte semble très belle et riche culturellement. Puis le littoral de Gozo et de Comino aussi semble fantastique. La Valette a l’air bien chouette aussi !

    Oui avec ma copine, nous souhaitons y aller prochainement. Ca fait plusieurs mois qu’on en parle !

    Par ailleurs j’ai lu ta présentation sur Madame Allemagne ! Chapeau pour ton beau parcours. De plus faire de sa passion son travail c’est top ! Et ce que tu connais un peu le Danemark ? Je suis vraiment passionné par ce pays depuis plus de 15 ans 🙂

  • Ah, l’année file vite et il y a tant de destinations dont je rêve ! je reste ouverte aux vols pas chers et aux idées spontanées de dernière minute 😉 Hâte de lire tes articles si tu y vas en tout cas !
    Merci pour ton gentil mot, c’est adorable !
    Le Danemark : j’y suis allée une fois et… je ne veux pas te spoiler car c’est un de mes articles préférés, une histoire à suspens, c’est l’article “Le voyage dont j’ai failli ne jamais revenir”. Si jamais tu as cinq minutes 😉

  • […] Palerme, un soleil d’hiver proche et superbe. J’y suis allée en janvier 2016 et je vous recommande […]

  • […] je suis une obsédée des lieux de tournage de Game of Thrones, au Maroc, en Islande donc, et à Séville. Il en manque encore à ma liste (Croatie, Irlande), et j’ai vu récemment un super article sur […]

  • […] me dis que je devrais retourner en Espagne, que je connais si mal – je n’ai vu que Séville et […]

  • […] crois que Séville est, à ce jour, la ville espagnole que j’ai le plus aimée et qui a le plus marqué mon […]

  • Séville est l’une de mes villes Espagnoles préférée ! Merci pour cet article

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