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23 mars 2017    /    

Peut-on vivre de son blog de voyage ?-

Peut-on vivre de son blog de voyage ?
Etre payé pour voyager, vivre de son blog et de ses vidéos… voilà un rêve qui gagne du terrain. Le blog de voyage est à la mode. De plus en plus nombreux, les blogueurs de voyage se sont imposés comme des acteurs essentiels de la promotion touristique. Et le succès de certains, qui ont « tout plaqué pour vivre leur rêve », en incite d’autres à tenter le grand saut. Blogueur de voyage, un métier bientôt proposé par les conseillers d’orientation ? Deviendrons-nous tous nomades ? Une petite réflexion, et un débat ouvert.

Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

“Je suis partie vivre mes rêves, vous m’embarquez ?”

Le blog : nouvel acteur incontournable de la promotion touristique

A l’heure où les réseaux sociaux ont pris une place énorme dans nos vies, nous avons plus tendance à consulter Google et Instagram qu’un guide papier pour prévoir nos vacances. 87% des voyageurs consultent principalement internet pour planifier un voyage, selon une étude récemment citée par le collectif We are travel. Et les blogs de voyage ont le don de faire rêver, inspirer, guider, de donner des conseils fouillés et précis à leur public cible. Que vous soyez à la recherche du plus beau 5 étoiles de Saint Barth, d’un hébergement le moins cher possible à Chiang Mai, ou des plus belles randonnées dans le Périgord, il y aura forcément un blogueur pour répondre à votre demande.

Les offices de tourisme et les marques l’ont bien compris. Plus vivant, plus personnel, plus précis qu’une simple campagne de pub, le recours au blogueur permet une véritable identification : « cela pourrait être mon voyage ». Le blogueur incarne le rêve, le rend tangible. Les offices du tourisme sont donc toujours plus nombreuses à organiser blogtrips, instameets, ou partenariats individuels avec des blogueurs pour mettre en valeur leur destination. Face à tous ces blogueurs qui deviennent les ambassadeurs du rêve d’ailleurs, et qui semblent s’amuser comme des fous, difficile de ne pas être tenté d’en être.

Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

Pose de blogueuse aux Açores

De plus en plus de blogueurs de voyage

Combien de blogs de voyage francophones y-a-t-il aujourd’hui ? Impossible d’apporter une réponse précise, mais c’est un nombre à quatre chiffres au moins. Les 250 blogueurs de voyage présents au WAT 2017, le Salon des blogueurs de voyage, ne sont qu’une petite partie de l’iceberg. Cherchez le hashtag #blogvoyage sur Instagram, vous trouverez des milliers de publications.

Telle la boule de neige qui roule sur une pente alpine, la mode des blogs s’auto-alimente. Nous sommes nombreux à encourager le mouvement avec des articles du type : « Comment j’ai tout quitté pour faire le tour du monde », « Vivez vos rêves, lâchez votre job », « N’attendez pas la retraite : partez maintenant ». Ces articles expriment un enthousiasme authentique, mais ils sont aussi une bonne stratégie pour augmenter son trafic : ils font cliquer les gens. Nous sommes nombreux à nous sentir enfermés dans le quotidien, coincés dans un open space à faire rentrer nos rêves de gamin dans les cases d’un tableau Excel, à rêver de liberté, d’autonomie et de plages lointaines. Tracer son propre chemin, cap sur l’aventure, gagner sa vie en voyageant : le rêve ultime ? Alors beaucoup se jettent à l’eau, lancent leur blog de voyage, et espèrent bâtir leur succès sur les ailes d’un avion.

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On met les voiles (ou le kayak) ?

Avoir un blog à succès : pas si facile

Beaucoup de jeunes blogueurs déchantent vite. Construire un blog de voyage et animer les réseaux sociaux qui l’accompagnent, c’est effroyablement chronophage. Ceux qui persévèrent sont les vrais passionnés. Mais les obstacles sont nombreux.

  •  L’épreuve des réseaux sociaux : Facebook et Instagram, les réseaux sociaux phares, ont souvent changé leur algorithme au cours des dernières années, et l’ont rendu chaque fois moins bénéficiaire aux blogueurs. Il était bien plus facile d’obtenir très vite des milliers d’abonnés il y a trois ou quatre ans qu’aujourd’hui : afin de maximiser leurs profits, Instagram et Facebook limitent volontairement l’audience des publications, pour forcer les usagers à payer des publicités. Avoir un compte viral, qui explose du jour au lendemain, est devenu très rare. Les impatients tentent de compenser en achetant des milliers de faux followers, rendant la tâche plus difficile encore aux jeunes blogueurs honnêtes. Heureusement, les OT sont aussi devenues plus promptes à démasquer les tricheurs, et préfèrent de plus en plus un engagement réel à de gros chiffres gonflés. (Au cas où vous me lisez, chers offices du tourisme, chères marques : vérifiez toujours que les followers sont authentiques, particulièrement sur Instagram, et qu’il y a une adéquation entre le nombre de followers et l’engagement. Mieux vaut 1000 followers de chair et de sang, intéressés par les publis, que 10 000 ou 100 000 robots !)
  • L’exigence technique toujours plus élevée : Les premiers blogs, il y a dix ans, étaient souvent très artisanaux. Il n’était pas rare de tomber sur des sites en hébergement gratuit, bricolés à la va-vite, avec des typographies moches, des photos floues et des textes bâclés. Avant, le blog ressemblait à une lettre à ta grand-mère. Aujourd’hui, il ressemble à un magazine de mode. Pour être blogueur aujourd’hui, il faut être web designer, graphiste, journaliste, photographe, vidéaste et community manager à soi tout seul. Les sites sont de plus en plus beaux et léchés, les photos moches n’ont plus droit de cité, et la montée en puissance de la vidéo oblige à acquérir une débauche de matériel sophistiqué. Un site professionnel, un appareil photo reflex, des tas d’objectifs, une caméra, des logiciels de retouche et de montage, un drone, des tonnes d’accessoires photo et vidéo…  Le blogueur à succès d’aujourd’hui, c’est une petite entreprise audiovisuelle, avec du matos qui vaut vingt mille euros. L’investissement de base est toujours plus élevé.
Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

Après avoir hésité pendant un an, j’ai acheté un drone.

  • La concurrence : Le nombre grandissant des blogs impose à chacun de faire toujours mieux, toujours plus original. Difficile de se démarquer et de construire sa propre « niche » dans un paysage toujours plus concurrentiel.

Mais le problème majeur est plus fondamental encore : celui du modèle sur lequel se base le blog de voyage.

Tensions entre les blogueurs de voyage : pourquoi le modèle s’essouffle

On voit maintenant affleurer dans la blogosphère de petites tensions entre trois grands groupes de blogueurs, qui ont des approches divergentes … et surtout, des attentes différentes quant à la rémunération de leur travail.

Je tiens à préciser que ma distinction des trois groupes ne se fait pas sur la qualité de leur travail, ni sur l’ampleur de leur audience, mais uniquement sur le modèle économique selon lequel ils fonctionnent.

  • Le groupe des blogueurs professionnels: Pour eux, le blog est un job à plein temps. Ils sont autoentrepreneurs et vivent de la production de contenus textuels et audiovisuels. Lorsqu’ils montent une opération de promotion d’une destination, avec articles, photos, vidéos, publications sur les réseaux sociaux, etc, ils ne sont pas seulement invités, mais aussi payés pour le faire. Car il ne suffit pas de se faire offrir des voyages : il faut aussi pouvoir vivre. Et payer le matériel sophistiqué mis à la disposition des destinations bénéficiaires. C’est comme quand on embauche un vidéaste / photographe / chargé de comm’ / publicitaire : on ne se contente pas de lui rembourser ses frais de transport et d’hébergement, on le paie.
  • Le groupe des blogueurs invités, mais pas payés: Ces blogueurs ont peut-être quelques petites rentrées d’argent par leur blog, mais celui-ci ne constitue pas leur revenu principal. Le blog leur permet de dépenser moins pour voyager plus : ils acceptent de rédiger des articles et de produire des contenus en échange d’une invitation, sans paiement supplémentaire. Par exemple, deux nuits d’hôtel contre un article sur l’établissement en question, un tour en traîneau contre deux photos sur Instagram, etc. C’est un échange de bons procédés.
  • Le groupe des blogueurs qui paient eux-mêmes: Ces blogueurs ont un travail « normal », et ne dépendent pas du blog pour vivre. Ils rédigent des articles sur leurs voyages personnels, qu’ils ont payé de leur poche. Ils ne font pas partie des carnets d’adresses des offices du tourisme, ne participent pas à des blog trips, ne demandent pas de contrepartie. Mais ils produisent tout de même du contenu, pour le plaisir et par passion. Et s’ils sont enthousiastes, ils œuvrent eux aussi à la promotion d’une destination… sans avoir rien reçu en échange.

Je ne critique, ni ne préfère aucun de ces trois groupes. J’ai du respect pour les trois, et à vrai dire, j’ai un pied dans les trois. (Oui, j’ai trois pieds, ça rend les métaphores moins bancales, non ?) Il m’arrive, au cours d’un même itinéraire, d’être successivement dans le groupe 1), 2) et 3). Je comprends les points de vue de tout le monde.

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Et la passion est la même pour tous : partir !

Mais vous voyez tout de suite le problème que cela représente pour la pérennité du métier de blogueur de voyage sur le long terme. Comment un blogueur professionnel peut-il convaincre une destination de le payer, quand d’autres sont prêts à faire un travail similaire sans aucune contrepartie ? D’autant que la concurrence globale entre blogueurs et la multiplication des blogs pousse à l’élévation du niveau général, et qu’il arrive de plus en plus souvent que les blogueurs du groupe 3) soient aussi bien équipés et aussi doués que ceux du groupe 1), ou presque.

Les dilemmes insolubles du blogueur voyage

Un autre problème fragilise les blogueurs de voyage : le fait que, par passion et goût de la découverte, nous voyageons même quand on nous refuse les partenariats, ce qui, dans toute autre profession, reviendrait à se suicider commercialement.
Imaginons un vendeur ambulant de glaces. Il propose à un passant un cornet chocolat pour 2 euros, le passant refuse. Dans le monde normal, le vendeur continue son chemin. Mais si le vendeur est blogueur de voyage… il va dire “ok, je te le donne quand même, et je vais même te payer pour que tu le prennes, et te faire une publi Instagram en bonus”. C’est ce que beaucoup d’entre nous font en permanence. Nous rêvons de visiter telle destination, nous ne parvenons pas à obtenir un partenariat, nous nous disons “tant pis, j’ai trop envie d’y aller, je le fais quand même en payant de ma poche.” C’est ce que j’ai fait en Islande, qui a été officiellement mon plus gros échec de blogueuse à ce jour : TOUTES mes demandes de partenariat ont été rejetées, pourquoi ? Parce que l’Islande est littéralement débordée de touristes en juillet, date de mon voyage, et qu’ils n’avaient pas besoin d’une blogueuse venant faire de la promotion à ces dates où tout est blindé. Nous n’avons pas renoncé, car nous rêvions de ce voyage, et il a été merveilleux. Mais économiquement et logiquement parlant, c’est une très mauvaise décision.
Et comme nous sommes blogueurs de voyage, nous n’allons pas nous priver de mettre ça en ligne sur notre blog, car nous avons envie de partager ces images, ces expériences, ces secrets. Et nous avons besoin d’alimenter notre blog avec du contenu sexy susceptible de parler à nos lecteurs, et l’Islande fait rêver (presque) tout le monde. J’ai écrit toute une série d’articles de blog sur l’Islande. Totalement compréhensible mais… sur le plan de la stratégie business, c’est un peu comme se faire hara kiri avec un pic rouillé.
Du coup, certains blogueurs professionnels ne font plus que des voyages sponsorisés, et se privent de destinations dont ils rêveraient car ils n’ont pas le bon contact, la bonne opération. Sur le plan du business, je comprends totalement : quand le voyage devient un métier et qu’on travaille dur pour vivre de son blog, on a plus envie de faire ça sur ses propres deniers. Mais sur le plan de l’épanouissement personnel… je trouve ça triste à pleurer. Doit-on vraiment faire du voyage son métier si on veut garder intacte la flamme ?

La menace fantôme : les faux blogs commerciaux

Enfin, un dernier phénomène vient mettre en danger les blogueurs : la création de simili-blogs par les marques elles-mêmes. Soucieuses de surfer sur le phénomène, elles peuvent ainsi rester maîtresses de leur communication, sans dépendre d’un blogueur qui voudra garder son indépendance éditoriale et risque de ne pas se plier exactement à leurs souhaits promotionnels. On voit de plus en plus de marques et destinations (compagnies aériennes, comparateurs, hôtels, etc) créer des blogs « corporate » qui imitent le style et le ton des blogueurs… sans les avis plus négatifs, bien sûr. Sous l’apparence d’un blog, ce sont bien des publicités, rédigées par un salarié de l’entreprise. Celui-ci reçoit un salaire fixe pour ce travail, et dispose des moyens et du budget de l’entreprise, contrairement à l’électron libre qu’est le blogueur. Comment lutter ? A mon sens, en soulignant la dimension personnelle et subjective des blogs. Si je lis un blog, et non un guide classique, ou le site web d’un office de tourisme, c’est que je veux lire l’histoire de quelqu’un, l’histoire d’un voyage, d’une expérience, d’un regard. On se lasse vite des “10 trucs à voir” et autres “Top machins” : ce qui fait qu’on revient sur un blog, c’est qu’on s’attache à une voix, à une personnalité.

Le risque d’une saturation de blogs de voyage

Les avis sont très partagés quant à l’avenir des blogs. Actuellement, le succès des blogs est indéniable, et tous les indicateurs montrent leur succès et leur efficacité en matière de promotion touristique. Certains blogueurs, notamment anglo-saxons, construisent de véritables empires, et parviennent non seulement à vivre de leurs blogs, mais à devenir riches. J’ai lu récemment l’article d’un blogueur de voyage américain qui se vantait de dégager, sur l’année, un salaire net à six chiffres. A ma connaissance, les blogueurs francophones sont loin de ces chiffres mirobolants, mais certains ont réussi à construire de belles choses.

Mais d’autres craignent qu’il s’agisse d’une bulle qui finira par exploser, que le public saturé de blog trips remette en question l’honnêteté des blogueurs et se détourne d’eux, et que l’attrait de la vie nomade s’estompe avec la concurrence croissante.  D’autres encore critiquent notre tendance à l’escapisme, et demandent “qui construira les maisons et soignera les malades quand on sera tous partis backpacker en Thaïlande ?” Ils pensent qu’il s’agit d’une phase, sans pérennité.

Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

Vivre comme ça, éternellement ?

Peut-on vivre de son blog ?

Aujourd’hui, certains blogueurs ont su conjuguer un grand talent, beaucoup de persévérance et un peu de chance, et sont parvenus à « percer ». Ils vivent de leur blog et des campagnes de promotion touristique associées.

 Je n’en cite ici que quelques uns que je suis avec plaisir et que j’apprécie, mais la liste est bien entendu plus longue : Carnets de Traverse, World Else, Taxi-Brousse, Madame Oreille, Vie Nomade, ou encore le blogueur/youtubeur Votre tour du monde.

Ils collaborent avec des destinations prestigieuses, font des voyages de rêve, et sont payés pour ça – le rêve absolu ? Oui, mais… Outre le fait que leur parcours reste rare et exceptionnel, beaucoup ne font pas mystère des difficultés qu’ils rencontrent, et de la dose de travail impressionnante que cela représente. Tout n’est pas toujours rose : Corinne, de Vie Nomade, a raconté sur son blog avec beaucoup de courage et de sincérité les terribles difficultés financières qu’elle a traversées. Cela reste un métier de funambule, où on ne cesse de jongler avec les courants contraires. Le blog seul permet rarement de vivre : beaucoup complètent avec nombre de travaux en free-lance, qui sont rarement bien payés, et par définition précaires.

La vie nomade, accessible à tous ?

Les « gros blogueurs » qui ont des dizaines de milliers de followers sur Instagram ne sont pas les seuls à mener une vie de globe-trotter. Si votre rêve est de vivre sans attaches, il vous faut un métier qui puisse s’exercer à distance, partout où vous trouverez une bonne connexion Internet : graphiste, web designer, traducteur, rédacteur web, et bien d’autres choses encore. Le blog est bien loin d’être la seule option. C’est possible, et si tel est votre souhait, je vous conseille vivement le blog de Corinne, Vie nomade, qui est plein de ressources précieuses pour ceux qui veulent conjuguer travail et mobilité. J’ai parmi mes amies blogueuses plusieurs jeunes nomades qui ont choisi cette voie, et qui le font avec beaucoup de talent et d’audace. Je pense par exemple à Stéphanie du blog Voyage road trip.

Mais la vie nomade ne convient pas forcément à tout le monde : accepterez-vous de ne pas savoir au début du mois comment vous allez le finir ? De ne pas avoir de contrat fixe, et de fonctionner au coup par coup, toujours à la recherche d’opportunités, et dépendant du bon vouloir de vos interlocuteurs ? De subir parfois des retards de paiement de plusieurs semaines, et vous demander comment vous allez payer les factures qui continuent de tomber ? De déménager loin de France pour bénéficier d’une vie moins chère ? De travailler toujours seul, de ne dépendre que de vous-même ? De ne pas avoir de séparation claire entre le travail et le loisir ?
Aujourd’hui, le grand saut est à la mode. Mais ne vous laissez pas culpabiliser par les injonctions faciles, les jolies citations sur Instagram qui sous-entendent que si vous avez un job de bureau au lieu de dormir dans des bus au Rajasthan, vous êtes un gros loser qui rate sa vie. L’épanouissement ne vient pas en taille unique. Il n’y a pas de honte à se dire qu’on est pas fait pour ce mode de vie, et on peut aussi mener des vies heureuses et épanouissantes sans tout plaquer.

Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

En voyage de presse au Maroc, me demandant 1) quel est le sens de la vie 2) si c’est possible de mener une vie nomade sur le long terme 3) s’il y aura du couscous au dîner.

Si vous rêvez d’être blogueur…

… faites-le avec passion, et sans attendre que cela change votre vie. Devenez blogueur parce que vous adorez ça, que vous aimez voyager, écrire, photographier et partager. Que vous partiez deux fois par an ou deux fois par mois, faites-le parce que le blog vous rend heureux. Ne vous dites pas que ça va vous permettre de lâcher votre job. N’espérez pas devenir riche. Soyez patient.
Ne commencez pas à solliciter des offices de tourisme au bout de deux semaines pour avoir des trucs gratos, vous allez juste les exaspérer et dégrader la réputation des blogueurs. Une des grandes menaces pour l’avenir des blogs de voyage, ce sont les blogueurs profiteurs qui se font payer des trucs et ne livrent jamais l’article promis : j’entends de plus en plus d’OT et d’hôtels échaudés par de mauvaises expériences avec des gens sans éthique, qui se sont comportés de façon scandaleuse. Si vous obtenez une nuit d’hébergement contre un article (par exemple), vous publiez l’article dans les 10 jours qui suivent, pas trois mois après. Et vous faites ça bien.
Sachez qu’il vous faudra du temps et du travail pour construire une communauté. Ne lâchez pas l’affaire si personne ne vous lit au début. Comme dirait Florent Pagny, « aimer sans attendre, ne rien faire qu’apprendre, rien que pour le geste, sans vouloir le reste ». (Je cite qui je veux, c’est mon blog. C’est ça, l’avantage numéro un du blog, pas le fric ou les freebies : c’est VOTRE espace à vous, et vous pouvez exercer « votre liberté de penser ». Ok, j’arrête avec Florent.)

Sachez que vous n’avez pas besoin d’être blogueur à plein temps pour avoir du succès. Je suis beaucoup de blogs fabuleux, de très grande qualité et qui ont su trouver leur public, dont les auteurs ne sont pas uniquement blogueurs. Avoir gardé un job plus conventionnel à côté leur permet de s’affranchir des angoisses du free-lanceur, et cela ne les empêche pas d’avoir des blogs magnifiques, et de décrocher eux aussi des collaborations prestigieuses. Revers de la médaille : ils ont deux journées de boulot en une, et sont souvent des bourreaux de travail. Construire un blog à succès, c’est toujours être prêt à beaucoup de sacrifices, quel que soit votre modèle économique.

J’en suis convaincue : l’avenir des blogs de voyage réside dans la sincérité et l’individualité. Nous ne résisterions pas à l’uniformisation, au formatage et à la course aux chiffres. A trop vouloir transformer une passion en métier lucratif, nous risquons de dénaturer et d’abîmer ce qui nous a rendu uniques. N’oublions pas de voyager par amour.

Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

Et de laisser le vent nous ébouriffer.

Et vous ?

Amis blogueurs et voyageurs, où en êtes-vous ? Vivez-vous de votre blog ? Rêvez vous d’ouvrir un blog de voyage ? Quels sont vos projets ? Parlez moi de vous, continuons la discussion.

Et moi ? Je vous raconte ma vie de semi-nomade dans le prochain article. Abonnez-vous à la newsletter si vous voulez suivre mes histoires !

Peut-on vraiment vivre de son blog de voyage ? Etre payé pour voyager ? Devenir un blogueur à succès ?

Road trip solo en Californie.

 

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179 commentaires pour
“Peut-on vivre de son blog de voyage ?”

  • Ah l’éternelle question à savoir s’il faut continuer à bloguer ou pas! Je pense que tous les blogueurs se la posent constamment. Quand tu n’arrives pas à fixer quelques bugs, que le spam t’envahie ou que tu te fais pirater, le désir de tout laisser tomber devient plutôt intense! Mais quand quelqu’un complimente un de tes articles, le désir de continuer revient! 😉 Pour ma part, bloguer est un passe-temps et j’espère qu’il le restera. Très sincèrement, je n’envie pas trop les blogueurs professionnels qui deviennent presque esclaves de leur travail. Publier beaucoup de contenu de qualité sur tous les réseaux sociaux, ça demande beaucoup de travail et ça devient rapidement un fardeau je pense! Je lève cependant mon chapeau à ceux qui parviennent à le faire puisque je comprends très bien les efforts qu’ils y mettent! L’avenir nous dira comment mon blogue évoluera, en espérant qu’il demeure un passe-temps agréable et non une corvée! À suivre donc…!

  • Merci Pierre-Luc, tu sais que j’aime beaucoup ton travail, ta plume et ton ton. Tu es envahi par le spam ? J’utilise le plug in Askimet et je trouve que le filtrage est bon, 99% des spams se retrouvent dans les indésirables, donc je n’ai pas à m’en occuper, c’est très utile !
    Je pense que c’est important de surmonter les crises de doute et de continuer sur la voie qui nous passionne…

  • Je suis aussi souvent ébahit devant le nombre de blog voyage qui se créé. Pour ma part, cela reste un plaisir. Si de nouveaux projets devaient se développer, il n’en reste d’une vitrine éventuelle. Le plaisir avant tout ! On peut se demander si une passion n’en ai plus une si elle devient un gagne-pain. Et à la fois vivre de sa passion est chouette ! Bref, chacun trouve son bonheur où il le souhaite.

  • Oui, le plaisir avant tout, je suis d’accord, il faut essayer de le préserver !

  • Très très intéressant ton article ! J’adhère à 100% avec ta vision des choses, même pour Florent Pagny ! 😉

    Perso, je suis dans l’écriture et je voyage depuis plusieurs années. J’avais déjà pensé à monter un blog pour moi, pour le fun, sans jamais sauter le pas à cause du côté technique. Quand mon acolyte de blogging m’a proposé l’idée de faire ça ensemble, je me suis dis “Yes, c’est super cool ! Elle est dans le web, on va pouvoir faire marcher ça ensemble en étant complémentaire.” Maintenant on fait notre truc pour notre blog, à notre rythme, en continuant nos vies à côté. On a des projets de treks et de voyages pour notre plaisir, des projets qui existeraient même sans le blog et on s’éclate ensuite à écrire nos articles. Et même si on a peu de lecteurs pour le moment (on débute aussi), ça touche quelques personnes et ça en touchera bien d’autres un jour… 🙂 On veut garder nos valeurs, respecter la communauté et on verra bien où ça nous mènera…

  • Ah ah merci pour Florent ;)) J’ai fait mon coming out de fan, je l’écoute depuis que je suis gamine.

    Je pense que c’est super d’être deux sur un blog. Vous vous motivez, vous êtes complémentaires, vous vous partagez le travail. Parfois j’aimerais bien avoir une équipière !

  • Même si ma décision d’en vivre, prise en 2015, n’a pas encore complètement porté ses fruits (il faut du temps, de la détermination, et les mille choses que tu as cité dans ton article très bien synthétisé), je continue et je tiens bon. Mais je dois tout de même continuer de travailler sur d’autres projets (web) afin de joindre les deux bouts avant d’atteindre un objectif de survie décent. Cela rime à mener une vie à 200% (j’étais déjà à 150% en combinant le voyage, la vie nomade et le télé-travail)! C’est travailler de manière acharnée à monter un business à partir de 0 alors que l’on doit continuer de faire vivre un autre business. Je sais (j’espère!) que c’est temporaire, mais c’est à mes yeux une épreuve extrême, de la haute voltige. Mais qu’il y a-t-il de plus beau que de réussir à vivre de ses passions? D’être une preuve vivante que l’on peut choisir un parcours hors norme et y rencontrer succès, bonheur et opportunités d’apporter, en retour, quelque chose de sensé au monde? Tout un chacun devrait pouvoir oeuvrer dans une profession qui s’aligne à ses propres valeurs, et cela vaut pour moi tous les sacrifices du monde.
    PS. Même sur des articles plus techniques ta plume est magnifique!

  • Corinne, merci pour ton PS qui me va droit au coeur ! J’admire énormément ton parcours, ton travail, ta sincérité et ta détermination à poursuivre ta voir. Tu es un exemple pour beaucoup d’aspirants nomades et de voyageurs qui se disent qu’un jour peut-être, ils feront le grand saut. Je te souhaite de ne jamais être forcée de te poser contre ton gré, et de réussir à construire quelque chose de pérenne sans devoir jeter l’ancre – équation difficile à résoudre, je le sais !

  • C’est toujours avec plaisir que je lis tes articles car tu fais preuve d’une grande honnêteté à chaque fois et tes conseils sont judicieux. Ceux qui ont créé leur blog quand ce n’était pas encore la mode ont réussi à tirer leur épingle du jeu, c’est beaucoup plus difficile pour les nouveaux blogueurs.. Si autrefois il était possible d’alimenter son blog en contenus médiocres et de gagner rapidement plein de followers et donc de se créer une communauté, la donne a changé avec l’explosion du nombre de blogs voyage comme tu le soulignes. Quand bien même le contenu est de qualité, il est facile d’être noyé dans la masse et accroître sa visibilité est compliquée, surtout lorsqu’on débute. On en fait en ce moment l’expérience et c’est parfois frustrant. On se dit tellement d’énergie dépensée pour peu de retours qu’on fini par se demander si nos articles intéressent quelqu’un… Mais comme tu le rappelles, il faut laisser du temps au temps et si le blog doit avoir du succès, il en aura peut-être un jour et si non tant pis puisque le blog voyage est avant tout un espace personnel que seule la passion devrait guider.

  • Merci Maud, ça me touche beaucoup. Je suis d’accord avec ton analyse. Le niveau monte, la concurrence est rude, on se sent noyé et submergé. Je pense que la passion évite la frustration du mauvais retour sur investissement.

  • Merci pour cet article qui n’envoie pas de la poudre aux yeux ! Vouloir vivre de son blog c’est possible vu que certains y arrivent, mais c’est vraiment très difficile. Je ne pense pas qu’ouvrir un blog pour cette raison, ainsi que pour se faire offrir des trucs, soient des bonnes raisons d’ouvrir un blog.
    Sinon je n’ai absolument pas envie de vivre de mon blog. Je ne pense pas que ce métier me plairait car c’est beaucoup de solitude, de longues heures passer devant son ordinateur. Je suis contente d’avoir un autre boulot avec des collègues 🙂 et de plus, je ne veux rester libre. Devenir pro comme tu dis reviens en effet à devoir refuser des destinations qui te tentent et c’est dommage.
    Comme toi je suis allée dans des destis pour lesquelles je n’ai pu avoir aucun partenariat et pour lesquelles j’ai finalement rédigé des articles car je ne pouvais pas m’empêcher de partager ^^ c’est se mettre un balle dans le pied mais tant pis la passion passera toujours avant 🙂

  • Je te compnrends, notamment sur la partie collègues ! Je suis freelanceuse et très solitaire dans mon travail, parfois ça me manque un peu.
    J’ai décidé de ne jamais m’interdire d’écrire sur une destination, avec ou sans partenariat – ça irait totalement contre la passion originelle qui m’a poussée à ouvrir IM.
    Merci Mathilde !

  • Comme j’ai aimé ton article… Parce qu’il est vrai, il est honnête et sincère, il met en garde sans faire la leçon. Oui, c’est dur de trouver la balance entre la sincérité et ce qui fera cliquer. Oui, c’est difficile d’être jugé par la société qui croit justement que c’est… facile. Ils rêvent de ces blogueurs qui se font payer pour voyager, les dénigrent et les envient… Mais qui se rend réellement compte des sacrifices que cela demande ? J’entends souvent, de la part de mes connaissances, que j’ai “trop de chance de pouvoir autant voyager”. Je n’ai pas trop de chance, j’ai simplement placer mes priorités autre part, pour vivre mes rêves. Et c’est difficile, mais qu’est-ce que ça vaut le coup ! Oui, bloguer vaut le coup, et pas seulement pour les raisons que tu as citées. Aussi pour la communauté, pour toutes les belles rencontres, le soutien, l’amour et la valorisation. Mon blog m’a aidé à remonter un peu l’estime que j’ai de moi-même (comme il l’a rabaissé dans les moments de doute). Et bien sûr, je te compte, Alexandra, dans ces belles rencontres, ce soutien et cet amour. J’aime ton authenticité et ta spontanéité sur ton blog et en dehors de ton blog. J’ai aimé que, au sein de ces réflexions profondes, tu places tes touches d’humour qui rappellent que l’on ne lit pas un blog lamba, mais TON blog. Bravo, et merci.

  • Julie, MERCI pour ce commentaire qui me va droit au coeur. Je n’en ai pas parlé dans cet article, ça sera dans le suivant, mais je partage à 100% ce que tu dis : un blog, c’est aussi, si on s’en donne la peine, une vraie histoire de partage, d’amitié et de sincérité, et je pense que parfois, on se livre et s’ouvre beaucoup plus sur le net qu’au quotidien, avec des personnes qu’on croise tout le temps mais qui connaissent finalement très mal nos aspirations, nos rêves et nos peurs. Tu fais partie de ces très belles amitiés qui ont pu fleurir grâce aux blogs et j’en suis très reconnaissante ! Je t’envoie toute mon affection et t’embrasse très fort <3

  • Vraiment un excellent billet que j’espère retrouver sur le groupe du Wat, je suis très curieuse des réactions !!
    Personnellement, je suis dans le groupe 2, je pars de temps en temps, invitée mais pas rémunérée. Et comme je ne vis pas de mon blog, ça me va très bien mais je comprends que pour certains, je “casse” le marché.
    Toutefois, les blogueurs qui aujourd’hui vivent de leur blog ont commencé par le groupe 1 puis par le groupe 2 pour finir dans le groupe 3 non ? Il me semble que c’est le jeu de l’évolution d’un blog et de son auteur … pas sûr que les blogueurs voyage qui vivent de leur espace numérique aient commencé à demander des rémunérations dès leur 1er blogtrip non ?
    Et je crois que blogueurs du groupe 2 et 3 ne s’adressent pas aux mêmes OT ou destinations.
    Clairement, je pense que les blogueurs du groupe 2 donc non rémunérés intéressent plus les destinations confidentielles ou qui sont dans une première démarche de travail avec les influenceurs plutôt que des destinations chères, qui ont l’habitude de ces relations et qui ont les moyens de payer.
    Qu’en penses-tu ?

  • Merci beaucoup, Olivia ! Je n’ai pas partagé ce post sur le groupe du WAT, je ne voulais pas faire d’auto promo, mais je suis heureuse car il a bien tourné et j’ai eu beaucoup de réactions passionnantes.
    Mes observations sont peut être inexactes, mais je crois qu’aujourd’hui, presque toutes les destinations sont intéressées par les 3 groupes de blogueurs. Je pense par exemple à la Californie : les partenariats sont très rares et réservés aux stars (souvent anglophones), mais ils relaient souvent des contenus de blogueurs non pro. Je pense que les OT qui sont intelligentes et ont de bons community managers exploitent toutes les possibilités de partager du bon contenu et de faire parler d’eux, que les blogueurs viennent des groupes 1, 2 ou 3. Et il y a un certain nombre de destinations encore moins connues qui travaillent avec des blogueurs pro justement pour se positionner et se faire connaître. Bref, je crois qu’il y a aujourd’hui une grande fluidité !

  • C’est certain que le “grand saut”, comme tu dis, est à la mode. J’aime comparer notre époque aux années 70, où partir en Combi VW à Katmandou était LE truc à faire. Bien des gens en sont revenus, mais ça n’empêche pas une poignée de hippies d’avoir gardé ce style de vie. Je suis certaine que dans dix ans, l’immense majorité de ceux qui ont “tout quitté” seront revenus à une vie moins aventureuse, ne serait-ce parce qu’ils auront vieilli et après avoir cette expérience-là, n’auront-ils pas envie de vivre d’autres expériences plus sédentaires ?
    Pour ma part, je me situe en ce moment dans la fièvre nomade, à fouiner les annonces pour m’acheter un van, justement 😉 Mais j’ai digressé. Pour revenir à la professionnalisation du blog, j’ai la chance d’avoir une activité indépendante qui tourne depuis dix ans (à l’époque où le wifi, ça n’existait pas, et où on se serait consumés de honte à l’idée de travailler depuis un café). Mon blog de voyage est d’abord un exutoire créatif, et si je décroche des partenariats, c’est la cerise sur le gâteau. Je n’en ferais pas une activité à plein temps. Comme tu dis, ça ne m’empêchera pas de voyager.

  • J’adore ta comparaison avec les années 70, je pense que c’est très vrai. Il y a depuis la seconde GM des mouvements de balancier entre phases consuméristes et carriéristes (années 50, années 80, autour de l’an 2000) et plus hippies (années 60/70, maintenant). Beaucoup rentrent dans le rang, certains deviennent de vieux hippies cool 😉
    C’est quoi, ton activité indépendante ? Je suis curieuse, pardon !
    Et bonne chance dans la recherche du van !

  • C’est vraiment très intéressant. On est tout nouveaux dans cet univers et à vrai dire on l’avait surtout fait à la base pour partager nos voyages plus facilement avec notre entourage… mais c’est vrai qu’on se prend à l’envie de voir son nombre de “j’aime” augmenter et pourquoi pas rêver d’en vivre?
    Mais ça donne vite le tournis, comme tu le dis, quand je vois des blogues magnifiques, fait par des supers professionnels, notre petit projet me parait misérable. Puis finalement, on se rappelle qu’on ne fait pas ça pour la gloire, qu’on a aussi notre travail et d’autres passions à côté et que c’est très bien comme ça aussi. C’est vrai qu’on prévoir d’être un peu plus nomade pour l’année qui s’en vient et on a pas encore réfléchi à comment gérer ça (inconscients, nous? ;p), je pense qu’on va sûrement s’inspirer des conseils de Vie nomade qui est une bonne référence en la matière comme tu le soulignes. Puis, on verra. En tout cas, on n’a pas le projet de devenir des professionnels du secteur. Juste de se faire plaisir et pourquoi pas transmettre un peu se plaisir à des gens autour de nous et plus.

  • Ne vous sentez pas intimidés ou illégitimes ! Chacun a sa place, doit créer sa niche, et mérite de partager sa passion. J’adore votre projet de road trip magnifique et je vous suivrai avec plaisir, vous le valez bien 🙂 Pour la vie nomade, oui Corinne est de très bon conseil !

  • Très grand débat, qui n’est pas prêt de s’arrêter. De mon côté, pas de problème, je suis dans le groupe 3 et je n’ai ni le matériel ni les compétences ni l’envie de passer dans le groupe 1. Bon après, j’aimerais bien partir en voyage sans rien payer, mais sans travailler si possible. Va falloir que je joue au loto, ou que je me trouve un autre mari (oups) !!

  • Moi je trouve, Marieke, je n’arrête pas de te le dire, que tu es la blogueuse que je connais qui a le moins conscience de sa valeur ! Y a plein de gens qui se font mousser avec du vide, toi tu es une mine d’or et t’arrêtes pas de dire que tu vaux rien 😉 Tu as un talent fou et rare, tu écris bien, tes photos sont superbe, tu as tes dessins magnifiques, tu es drôle, tu sais faire plein de choses… Prends confiance, tu le vaux bien ! et bonne recherche de mari ;))

  • Avoir trois pieds c’est vachement pas commun mdr bon plus sérieusement je ne vis pas de mon blog jai un boulot en plein temps, apres si je peux gagner quelques petits trucs de temps en temps je dirais pas non on va pas se mentir… hihi mais je n’ai pas le grand projet de ne vivre que de ça meme si ca me passionnerait beaucoup. On verra au fil du temps, en tout cas ton article est très interessant comme d’habitude

  • Merci Laetitia, je comprends tout à fait ta démarche 🙂

  • Merci ! Merci ! Merci ! Ce bel article (magnifiquement écrit à 3 mains – y’a pas de raisons que tu aies 3 pieds mais pas 3 mains) fait vraiment le tour du sujet. Je n’ai donc rien à rajouter, à part un petit mot pour te remercier pour cette lecture bien illustrée. (mais tu n’as pas répondu à la question la plus important : il y avait du couscous ?)

  • Ahaha merci Isa, t’es un amour ! Et OUI y avait du couscous ! j’ai adoré ce voyage ;))

  • Super cet article, tout est dit, et en plus tu cites Florent Pagny, et pour ca tu as tout mon respect 😂

  • Ah ah ah Adeline merci, viens au WAT on chante Florent à tue tête 😛

  • Et bien moi, une vie incertaine, oui. Une vie nomade, non. Je viens de compter plus de 30 cartons de livres, vois le bordel pour balader tout ça en backpack ! :p

  • Je comprends ! Les livres et les chats : pourquoi je ne ferai pas un tour du monde !

  • très bel article
    très intéressant
    moi je ne rêve pas de devenir nomade ou de vivre de mon blog
    je suis dans le groupe qui à une journée de travail à côté
    je pense que être blogueur pro n est pas fait pour tout le monde comme tout le monde n es tpas fait pour être indépendant
    moi j aime faire mes voyages sans me dire ah c est l endroit à la mode dont tout le monde parle dc je dois aller la bas
    au grand désespoir de beaucoup je ne suis pas attirée par les pyas du nord
    ok je trouve les photos belles mais ce n est pas demaiin la veille qu on my verra pour plusieurs semaines
    je m expliques dans plusieurs articles du blog le pourquoi du comment
    j aime les pays chauds
    je ne vais pas sous prétexte que c est la mode aller en Islande cela ne me ressemble pas
    mon blog a 1 an et je n ai pas fait de partenariat je n en réclame pas
    si un jour ça vient tant mieux mais c en est pas ça qui va changer ma vie
    je voyage depuis 15 ans de manière indépendante alors les blogtrips ne me font pas rêver
    je paye mes voyages et cela ne me pose aucun problème
    et les chiffres ont peurt leur faire n importe quoi on pt tout acheter
    je n ai pas beaucoup de followers mais je sais à qui je les dois je papote avec eux , on échange et c est ce qui compte pour moi

  • Je suis d’accord avec toi, tout le monde n’est pas fait pour ça, et j’en suis très consciente, je le ressens aussi – à vrai dire, je ne suis pas sûre de l’être moi même.
    J’adore les pays chauds aussi, mais aussi le nord, depuis toujours, je pense que ça n’est pas incompatible, nos goûts peuvent être variés et multiformes – je rêve autant des Samoa que du Groenland ! Et bien sûr, on est influencés par les autres blogueurs, c’est même le but, mais je ne pense pas que beaucoup soient assez superficiels pour aller quelque part “juste parce que c’est à la mode”, c’est juste qu’un nouveau désir a été créé 🙂
    Ce que tu fais est authentique et marche bien et tu as trouvé ton public !

  • Super article qui fait réfléchir…
    Totalement d’accord avec toi à propos de la dimension personnelle et subjective d’un blog qui est très importante ! C’est ce que j’essaye de faire assez naturellement en écrivant “nature peinture” et en disant ce que je pense 🙂

  • Je pense qu’on s’attache beaucoup à une personne, un ton, une voix ! et tu as raison de cultiver ta différence !

  • Je me retrouve totalement dans tes réflexions. Je ne fais pas partie des 3 groupes de blogueurs mais ça me fait plaisir de voir que tu comprends les 3 groupes.
    Tu as raison la concurrence accrue mène à une débauche de matériels sophistiqués et les petits nouveaux sont tout autant voire plus professionnels que les doyens.
    C’est clair que le comportement des blogueurs n’est pas du tout un modèle économique pérenne mais quand on est passionné ça fait tellement plaisir de partager nos voyages entièrement gratuitement. Si une entreprise faisait pareil, elle coulerait direct. Je fais partie de ceux qui se payent leurs voyages avec leurs propres deniers. Si on m’invite ou on m’offre un truc tant mieux mais j’irais ou je le ferai quand même, même si je dois me le payer. La passion l’emporte sur le reste.
    En tout cas belle réflexion tu nous as fait ici.

  • Merci beaucoup, Estelle, pour ton témoignage. En effet, “si une entreprise faisait pareil, elle coulerait”, je crois que c’est le noeud du problème. Merci beaucoup !

  • Super ton article, j’ai un petit blog voyage et je fais juste ca parce que j’aime voyager et pour partager mes voyages avec mes proches.
    Je n’attend rien en retour, je ne fais pas ca pour ca.

  • Et c’est une démarche que je trouve tout à fait respectable ! je pense que beaucoup de blogs ont commencé comme ça 😉

  • Grand merci pour la mention, et je ne sais que dire sur ton article si ce n’est qu’il est très intéressant et qu’il faudrait que tous les intéressés lisent ce dernier. Ahhhh, c’est sûr, j’ai une chance incroyable de vivre de ma passion, je me lève avec le sourire tous les jours, mais il y a des points négatifs ! Et Vie Nomade en parle plutôt bien par exemple 🙂

  • Quand je te vois sur ta gondole à Venise avec ta stagiaire, je me dis que tu t’en sors plutôt bien 😛 Bravo pour le beau parcours.

  • Merci pour cet article dans lequel je te te suis à 100%. Moi aussi j’ai trois jambes et je ne suis pas sûre qu’il est beaucoup de blogueurs qui en aient qu’une pour être honnête.
    À mon avis, il est toujours bon de s’offrir un voyage de temps en temps pour retrouver le goût du voyage sans pression. C’est ce que je trouve le plus dur dans la professionalisation. Il faut produire à un rythme effréné. Il faut être sur que l’on a suffisamment de contenu de qualité pour satisfaire les clients… C’est pas toujours facile.
    Mais pour être honnête, je suis bien plus épanouie maintenant que je suis freelance. Oui, l’incertitude du travail est difficile au début mais on s’y fait et l’angoisse disparait avec le temps et l’habitude.

  • Merci beaucoup, Sophie, pour cette remarque super intéressante ! Je trouve ça super que même en étant blogueuse pro, freelanceuse, etc, tu continues à t’offrir des voyages hors travail, je pense que ça aide à garder la flamme.

  • Merci pour ce super travail. On me demande si souvent si je vis de mon blogue…J’ai perso, choisi la voie de la passion…et je m’y sens très bien….;)

  • Merci beaucoup pour ton témoignage ! je vais aller découvrir ton blog que je ne crois pas connaître encore !

  • “du matos qui vaut vingt mille euros.” ptet pas quand même ^^
    10 000 grand max.
    Après, pour ceux qui débutent, le coin des occasions est le meilleur test. Pas besoin d’acheter du dernier cri. Utiliser au mieux ce que l’on a et investir quand on atteint les limites techniques de l’appareil ET que es limitent brident notre créativité.
    Très bon article sinon.
    Je ne crois pas à l’overdose personnellement, tant que, nous, les blogueurs, respectons notre lectorat, nos envies, notre passion. Je crois qu’il n’y a pas de limites…

  • Merci beaucoup, Piotr !
    Pour les chiffres, c’est un détail mais juste témoignage perso : sincèrement, je pense qu’on les atteint facilement, les 20 000… Mon matos à moi vaut largement + de 10 000 et pourtant je sais qu’il y a mieux équipé que moi, et en plus je ne fais pas de vidéo ! Je lis dans le groupe FB sur les blogueurs vidéastes ce que les pros de la vidéo ont comme matériel, et ça m’impressionne beaucoup, ce sont des trucs vraiment chers. Ca grimpe très très vite, en photo/vidéo, surtout quand on veut mêler les genres (j’ai des optiques grand angle et zoom, du matos de photo subaquatique et aérienne(drone), etc). Je pense que l’investissement de base est très lourd, de plus en plus maintenant.

  • Quel article très bien documenté !
    En complément, est-ce que tu avais vu les reportages d’Envoyé Spécial et Capital sur ce sujet ? J’avais trouvé leur point de vue de “non-blogueur” intéressant, et qu’ils pointaient bien le problème des blogueurs prêts à tout pour se faire offrir n’importe quoi (qui ont ouvert un blog uniquement dans un but commercial qui ressemble à tous les blogs “hypes” du moment), et qui par la même occasion dé-cridibilise les blogueurs “sincères” qui vont au-delà du copié/collé. Pour ma part (mais ça ne concerne que mon point de vue de lectrice de blog), je commence à avoir beaucoup de mal à supporter les posts sponsorisés déguisés en posts personnels … Pas facile de démêler le vrai du faux, de savoir si le blogueur a réellement aimé la destination, ou s’il a aimé la destination car il était invité …
    Bon mis à part ça, j’aime toujours lire des blogs de voyage bien documentés aux photos magiques sans vraiment me préoccuper du statut du blogueur *_*

    Concernant mon blog, je fais définitivement partie de la 3ème catégorie de blog, et puis, je crois que ça tombe bien car je ne supporterai pas d’être nomade 😉

  • Merci beaucoup, Julie ! Oui, j’avais vu celui de Capital. Il y a une relation amour/haine entre les blogueurs et les journalistes, j’y échappe personnellement car je fais partie des deux groupes (oui, c’est mon truc apparemment, l’hybdridation, le cul entre deux chaises ;)); mais je trouve que les journalistes sont souvent très durs avec les blogueurs, comme s’ils y voyaient une concurrence déloyale. Je suis d’accord avec la dénonciation des abus, mais je la trouve parfois exagérée. Mais je suis mille fois d’ccord avec toi sur le sponsoring déguisé. Ca me saoule aussi profondément et je pense que le manque d’honnêteté détruira les blogs qui jouent avec le feu.
    Et je suis comme toi, j’adore les bons et beaux posts, venant de “pros” ou non !

  • Très intéressant, vraiment un bon résumé. Au final je pense que c’est comme tout, pour réussir à construire sur le long terme (un blog dans ce cas ci) il faut être 1 passionné et 2 constant-sérieux. Et c’est pas toujours facile de garder l’équilibre, ça s’apprend à coup d’essai-erreur 😛

  • Totalement d’accord avec toi, Leslie 🙂

  • Merci pour cet article qui met le doigt sur les défis et tendances des blogs voyages. 3 petites idées pour contribuer au débat:
    1 les collectifs de blogueurs. Nourrir un blog régulièrement avec du contenu de qualité nécessite de voyager très fréquemment et à créer éditer préparer promouvoir le contenu. Quasiment impossible avec l’exigence technique que tu mentionnes (une minute de vidéo prend un temps dingue à réaliser). Les blogs vont ils devenir de petites entreprises de contenu avec une équipe de voyageurs et de spécialistes média et web?
    2. Famille Ou blog. Je sais qu’il existe quelques exceptions mais la vie nomade est tout bonnement impossible avec des enfants. C’est jouable lorsqu’ils sont jeunes mais délicats et ensuite quasiment impossible lorsqu’ils doivent entrer à l’école. Même en couple sans enfants, voyager en perlante signifie soit passer beaucoup de temps loin l’un de l’autre soit voyager ensemble. Cela explique sûrement en partie l’âge moyen des blogueurs (avec quelques exceptions).
    3. Revenu et précarité. Beaucoup de blogueurs décident de s’installer dans un autre pays. Ils sont rarement en Suisse ou à San Francisco mais plutôt en Thaïlande Amérique du Sud Ou Europe de l’est. Cela leur permet de bénéficier d’une qualité de vie meilleure à moindre coût. Combiné cotisent à la retraite? Quelle protection ont ils? Arriver à égaler le revenu d’un salaire et des avantages dans un pays comme la France relève de l’exploit.
    La barre est donc haute et il faut réfléchir à 2 fois avant de tenter d’en faire un métier. Finalement le blog pour donner des nouvelles à mamie a peut être de beaux jours devant lui…

  • Merci Jacques pour ce commentaire intéressant.
    1. Les collectifs sont super intéressants, oui, si et seulement si (à mon sens) chacun garde son individualité et sa liberté. Sinon c’est juste un enième magazine… en moins bien.
    2. Tu as raison pour la vie nomade. Mais certains y parviennent en vivant du voyage sans être nomades à plein temps, par exemple Taxi Brousse ou Madame Oreille, qui vivent de leur travail dans la galaxie voyage, mais sont fermement ancrées dans un lieu fixe. La vraie vie nomade est effectivement incompatible avec la famille, je pense…
    3. Totalement d’accord. En fait, l’expatriation a ses limites. Protection sociale, retraite… et aussi le coût des billets d’avion pour se déplacer à partir de ses pays qui ont plus l’habitude de recevoir des charters que d’envoyer des vols, autant de limites au rêve. Personnellement, je ne suis pas très convaincue par ce type d’expatriations économiques, ou alors pas loin (Portugal, par ex).

  • Je suis un poisson dans l’océan des blogs, et aucune intention de devenir un requin, au mieux une petite anguille pour passer du niveau 1 a 2. Je suis maman, et épouse avant tout, mon blog c’est mon univers, un bébé que je peux faire grandir selon mes envies et mes couleurs. Je n’envie pas la vie de nomade, j’ai besoin de base de savoir où je suis et où je vais. Certainement cela est il du à l’âge de la raison, ou encore au fait qu’ado2.0 dépend de moi.
    Blogger est un passe temps (j’aime pas ce mot, parce que Dieu sais qu’on y passe beaucoup beaucoup de temps).En faite, si j’ai commencé à bloquer c’est parce que je trouvais ça nulle d’avoir des centaines de photos sur une clef USB rien que pour moi, alors que je les trouve belle, et que je voulais que tout le monde en profite (j’ai un côté mégalo). Finalement blogger c’est être généreuse donner sans attendre en retour, et le meilleur retour ceux sont les rencontres. Malheureusement cela ne nourrit pas son homme, et je comprends qu’il faille faire bouillir la marmitte (c’est pour ça que j’ai un micro ondes c’est plus simple…. #humoura2balles)
    La liste des improbabilités de rencontre est longue comme le bras, et blogger les a rendu possible pour moi c’est ça la magie d’un blog.
    Kisss U ! 😘

  • Mouahaha tu me fais trop rire. Vivent les micro ondes ! et vive toi que j’adore !

  • Bravo! Un bel article pertinent, bien écrit, et juste! Tu abordes le sujet avec un regard objectif!

  • Merci Audrey, c’est super sympa !

  • Très bon article, qui résume bien la situation ! Je suis moi-même salarié par une marque pour écrire des articles voyage, aussi je me permets d’apporter quelques précisions car cela peut enrichir encore plus le débat :
    1. Je suis très loin de prétendre être un blogueur voyage 🙂
    2. Je le fais car cela correspond aussi à un besoin de nos clients. Vous réservez un hôtel, un vol, une voiture de location comme dans mon cas, ce n’est pas illogique en soi que l’on parle aussi de destinations. D’où les articles “top 10” etc., car c’est ce que recherchent nos clients à ce moment-là. Ils iront sans doute après sur les blogs voyage, pour approfondir ; moi je n’ai ni la matière ni l’ambition de détailler une destination où je n’ai jamais voyagé.
    3. Les blogs voyage se sont appropriés les codes marketing des entreprises, c’est difficile de reprocher aux entreprises de s’approprier les codes des blogueurs 😉 En fait, la frontière est devenue tout de même très floue, voire inexistante, entre une entreprise et un blogueur voyage qui veut vivre de son blog.
    4. En tant que professionnel et souvent sollicité par les blogueurs pour des partenariats, je dois avouer que je suis parfois un peu désemparé devant le tsunami de blogs voyage qui se créent…
    Et puis-je être iconoclaste ? J’ai parfois l’impression que tout finit par se ressembler… Ce n’est pas un jugement de valeur !! Tous les blogs sont magnifiques, j’en suis beaucoup très attentivement, c’est mon travail et c’est un plaisir. Mais à la fin de la semaine, j’ai parfois l’impression d’avoir vu toujours les mêmes destinations, le même type de photos, le même niveau de textes… Je m’interroge effectivement moi aussi sur l’effet “bulle” de la blogosphère voyage. À mon sens (c’est une crainte, pas un souhait !), la sursaturation du marché va tirer le prix des prestations vers le bas, faire voler en éclats beaucoup d’illusions et profiter à ceux qui sont déjà gros car finalement, “ce sont des valeurs sûres” 🙁
    Pierre

  • Merci Pierre pour ce regard très original et intéressant. Cela m’a beaucoup plu d’avoir la perspective du “faux blogueur corporate” (pardon pour la qualification négative ;)). Tu as totalement raison sur le point 3, c’est vrai que les blogueurs ont pompé les codes de la presse, des entreprises, etc. Normal qu’ils ripostent ! Mais c’est vrai qu’il y a un déséquilibre de moyens, notamment sur le SEO. Je t’avoue que je suis un peu amère de voir des articles très brefs et commerciaux passer devant des contenus de blogueurs qui sont de vrais guides très riches. Je pense par exemple à mon guide sur Shetland, que j’ai du mal à faire monter en page 1 sur Google, alors qu’il est beaucoup plus riche en contenu que tous les résultats qui arrivent avant lui, mais il y a un profond déséquilibre de budget, de moyens. Nous sommes un peu David vs Goliath par moments, et c’est très frustrant.
    Et je crois à l’extrême nécessité de se démarquer.
    Merci d’être passé ici !

  • Je m’interroge souvent sur les trois catégories de blogueurs que tu évoques (je fais clairement parti de la 3e), de la manière dont ils sont perçus par les lecteurs aussi. Maintenant, concernant la quantité de blogs voyages qui se crééent chaque jour, j’ai l’impression que c’est la SEO et Google qui décident, et pour ça, il faut des compétences que de simples passionnés comme moi n’auront jamais, au contraire des blogueurs pros.

  • Oui, ça m’intéresserait aussi beaucoup ! est-ce que les partenariats sont une marque de sérieux ou d’inauthenticité ? il faut que j’interroge des lecteurs dans mon prochain questionnaire !
    Et totalement d’accord sur la lutte pour le SEO…

  • Article intéressant et bien fourni qui m’a tout de suite tapé dans l’oeil au vu du sujet vu que je suis la tête dans le guidon haha. La question de la monétisation joue vraiment beaucoup. Même si j’adore écrire sur mes voyages, je ne suis pas certains que j’aurais chaque jour la motivation de continuer si je ne m’imaginais pas un jour pouvoir toucher quelques gains ou avantages. Je serai d’ailleurs au WAT17 pour, je l’espère, apprendre pleins de choses que je ne sais pas encore sur le blogging. Me consacrant uniquement à un seul pays, je pense que mon blog a quelques stratégies différentes à avoir, néanmoins le gros du travail reste le même. Enfin bref je m’étale, très bon article et à bientôt! 😉

  • Merci Alex, je pense que tu as raison de créer un blog de niche sur une destination, ça me semble être une carte intéressante à jouer, je crois que la spécialisation paie ! Je vais découvrir ton blog avec plaisir, et je suis ravie de te voir au WAT!

  • Super intéressant ton article, une très jolie analyse. Tu as raison quand tu dis que les blogs sont devenus un vrai effet de mode. Quand j’ai commencé il y a 5 ans, il y en avait peut être dix fois moins et effectivement la portée des réseaux paraissait beaucoup plus importante. Pour répondre à tes questions, mon blog m’a permis de changer de voie il y a deux ans. Pour autant il ne me rapporte pas un centime. Pour moi c’est d’abord un blog où je parle de ma passion et des voyages que je finance à 100%. Ensuite il me sert de “vitrine” et me permet de décrocher de nombreuses missions de rédaction auprès de différents opérateurs de tourisme. Mais il m’a fallu 5 ans de travail pour en arriver là. Je crois qu’il ne faut pas chercher à devenir un “influenceur”, nouveau terme à la mode. Même avec une petite communauté, si ton travail est de qualité, tu peux toujours en faire quelque chose. Merci en tout cas pour ce billet ! A bientôt !

  • Merci Paul, c’est vraiment intéressant de lire ton témoignage. Je comprends totalement ce que tu dis sur la vitrine, c’est pareil pour moi, mon blog me rapporte plus indirectement que directement. Le travail de qualité se remarque, qu’on devienne “influenceur” ou non ! J’aime beaucoup ce que tu fais. Merci d’avoir pris le temps de donner ton avis !

  • C’est vrai que j’ai fait des blogs, plus pour le plaisir, sans rien en retour, juste pour partager mes passions, donner mon avis sur ce qui m’intéresse. Ecrire un blog, c’est comme raconter son histoire. Plus qu’un journal intime, c’est comme une auto-biographie qu’on veut partager. Cela permet aussi de rencontrer de nouvelles personnes qui ont la même passion que soi (comme toi Alexandra). Par exemple, mon blog est le moyen de partager mes voyages ou balades, avec ma famille et mes amis qui sont éloignés. On peut apprendre aussi, avec un blog à faire de la photo (comme je l’ai fait), et ainsi partager ses progrès et ses objectifs. C’est aussi stimulant de savoir que d’autres nous lisent, même à l’autre bout du monde ! Cela permet de partager, aussi, ses connaissances, lorsque l’on est expert dans un domaine. Pour finir je dirais que c’est apporter sa contribution au monde, ajouter une pierre à l’édifice, laisser une trace de son passage : en effet, les écrits restent ! Merci pour ce bel article que tu nous a rédigé avec toujours beaucoup d’humour. A bientôt. Martine

  • Merci Martine. J’adore ton blog car on sent vraiment la passion qui t’anime, il y a quelque chose de très naturel, simple et touchant dans ta façon de mener ton blog, et j’y suis très attachée ! heureuse de te connaître via nos blogs 🙂

  • En voilà une bonne reflexion et plutôt complète en plus ! Perso j’ai longtemps utilisé mon blog comme simple outil de partage et d’expression, sans vraiment le faire pousser plus loin… Mais un jour, ma situation professionnelle, devenant trop oppressante et inintéressante, je me suis décidé à le professionnaliser. Je pense que je l’ai fait aussi en me lançant un défi, voir jusqu’où je pourrais le porter. Et bien ça m’a fait un bien fout, car je suis content du résultat et ça m’a mis en confiance.

    Sur l’aspect financier mes revenus proviennent d’1/3 du blog, donc je n’en vis pas, mais du coup, je n’ai pas non plus trop de pression de ce côté là, moins prise de tête car je déteste l’aspect marketing et se vendre auprès des OT etc. Parce que ce n’est pas mon métier, je peux me permettre de réduire la cadence et me concentrer sur d’autres choses si besoin est mais toujours.

  • Merci Romain, c’est super intéressant, merci pour ton témoignage et les détails. Je comprends, ça peut être très stressant de devoir se vendre, monter des opés, etc. Certains reculent devant ça. Et en même temps, comme tu le dis, le monde du travail conventionnel peut être très oppressant lui aussi. Je trouve que notre monde est dur, c’est la minute Caliméro, et que le blog de voyage n’est pas un refuge.

  • Tu relève des bon points, et quand à l’avenir des blogs, c’est intéressant de s’interroger. De plus en plus de personnes vont se rendre compte que les voyages payés, ce n’est pas du blogging mais seulement de la publicité, et franchement, parfois, c’est pas top. C’est des voyages que tout le monde fait sans même l’ayant spoté sur un blog auparavant. Ce qui manque dans les gros blogs, c’est des trucs vraiment insolite, réel et authentique. Et ça, il est parfois difficile de le monétiser, donc ce n’est pas partager. C’est pour cela que je lis principalement les blogueurs qui font ça par passion, sans être rémunéré (oui, on peux être rémunéré et le faire par passion, mais ça bloque à un moment…), qui trouvent beaucoup de choses plus intéressantes que ceux qui ont le plus de followers sur Insta/FB et compagnie.

  • Tu as raison, l’impact des blogs est limité quand ce sont des trucs trop courus que tout le monde ferait de toute façon ! faire appel à un blogueur, c’est vraiment utile pour une destination un peu alternative qui a besoin de monter en visibilité, faire rêver, créer le désir. Je suis d’accord sur le désir d’insolite, d’authentique. Après, on peut aussi parvenir à concilier les deux, et là c’est le Graal !

  • Je le redis ici, très bon article. De mon côté je ne veux pas en vivre, juste y prendre du plaisir. J’ai eu un ancien blog où j’ai pu partir en voyage et en plus me faire payer pour (je ne dirai rien de plus) mais ça restait du loisir. Aujourd’hui, j’en suis au même point, je veux pas me prendre le chou et vivre de son blog ça me parait assez casse gueule, car au final c’est précaire et ça n’est jamais l’activité principale, il faut toujours bosser un peu sur les autres rateliers pour toucher les deux bouts 🙂

  • Merci beaucoup, Chrystelle, tu me rends curieuse là 😉 Je suis d’accord avec toi, c’est du travail constant et à flux tendus.

  • Ton article est très intéressant, et c’est vrai que concernant l’avenir des blogs, je me demande où cela va mener. Tellement de blogs, comment savoir lequel est honnête ?
    Pour ma part, j’ai commencé à bloguer quand j’avais 15 ans (plus ou moins) sur… Skyblog bien sûr ! (bon et aussi sur un site tout pourri “nioki”, c’est très vieux mais ce sont des bons souvenirs !). Je me suis liée d’amitié avec d’autres filles, et je suis toujours en contact avec une grande majorité.
    J’ai continué à avoir un blog perso sur WordPress et quand avec Manu nous sommes partis plusieurs mois en Californie, j’ai trouvé ça logique de faire un blog sur nos aventures, pour que nos familles et nos amis puissent suivre un peu ce que l’on faisait.
    On a réitéré ça quand on est partit pendant un an (principalement en Australie), mais toujours sans arrières pensées, toujours dans un but personnel. On ne le partageait qu’avec nos proches.
    Des fois je me dis que c’est dommage, si on avait été plus ambitieux, on aurait pu mettre nos blogs en avant, partager plus notre expérience à l’époque, avant que ça ne devienne la grande mode. Mais bon, on est des boulets (lol) et puis je fais ça pour nous surtout, ça laisse des souvenirs !
    Maintenant qu’on a notre compte instagram, j’avoue que ça fait quand même bien plaisir de suivre d’autres personnes qui aiment voyager, partager des expériences… C’est dommage qu’on ne l’ait pas fait avant. Mais c’est pas grave, mieux vaut tard que jamais, ce sera pour notre prochain (grand) voyage !! On ne sait pas quand, quoi, où mais il y en aura bien un, c’est ce qui nous motive dans la vie de tous les jours haha

  • Ah ah moi aussi j’ai commencé sur Sky ! la grande heure des Skyblogs ! j’adorais cette plateforme.
    Comme toi, je blogue depuis très longtemps, j’ai eu un blog “à succès” que j’ai eu la bêtise de fermer… bref, je pense comme toi que j’aurais dû plus capitaliser et construire, j’en aurais plus profité aujourd’hui 😉 Que veux tu, on a été couillonnes, c’est comme ça, tant que la passion est là 😉
    Merci Mandy !

  • Merci pour cet article, très complet et passionnant sur ce monde si complexe. Et la qualité de la plume ne gâche rien.

    J’ai passé des années et des années à lire des blogs voyage. Celui de Corinne (Vie nomade) notamment, m’a solidement implanté un rêve de nomadisme dans un coin de la tête. Il y a un plus de 3 ans, je me suis lancée en freelance avec cette idée-là. Il y a quelques mois à peine, je créais également mon blog voyage.

    Mon idée n’est pas d’en vivre ; j’ai envie de partager ma passion et la construction de cette vie nomade. Je ne donne pas de conseils ou ne fais pas de tops. Je partage quelques récits et photos de façon épistolaire. Je prends beaucoup beaucoup de plaisir à écrire et partager et j’ai très envie de faire grandir ce bébé blog, pour pouvoir partager encore plus. Mais ma priorité reste (au-delà du voyage en lui-même), mes activités freelances dont j’espère pouvoir vivre complètement.

    Après, c’est vrai que dans l’idéal, j’aimerais regrouper mes deux passions pour spécialiser mes activités pros dans le domaine du voyage. Mais je n’en suis pas encore là. Du tout.

    Bons baisers de New York.

  • Merci Léa ! Moi aussi j’aime beaucoup le blog de Corinne, très inspirant, je comprends qu’il suscite le désir.
    Je crois que je ne connais pas encore ton blog, je vais me faire un plaisir de le découvrir, j’aime ce que tu en dis !

  • Encore un article fascinant que l’on dévore jusqu’à la dernière ligne et comme toujours avec toi, en plus d’un style très agréable, il fourmille d’informations et de réflexions ! Un vrai plaisir !
    Pour ma part, je ne sais pas du tout ce que l’avenir me réservera au niveau du futur blog, ni la place qu’il prendra dans ma vie pro mais il est vrai que je cherche plutôt du télétravail, si possible dans l’écriture car ça a toujours été quelque chose que j’ai aimé et pour des raisons un peu délicates à expliquer, je serais incapable d’aller travailler à l’extérieur.
    Sans compter qu’étant très autonome depuis plus de dix ans maintenant, je me suis totalement habituée à ma condition, c’est même là que je suis vraiment efficace !
    Après, impossible de dire pour le moment comment j’associerai le blog à tout ca 😉
    Mais en attendant, je le vois surtout comme une passion et une opportunité magnifique, qui me permet de faire des rencontres merveilleuses, d’acquérir de nouvelles compétence et de découvrir de nouveaux horizons tout en pratiquant une écriture moins universitaire que celle à laquelle je suis habituée ! Bref, un gros bonus!
    Encore merci pour ce bel article !

  • Merci Chaton, tu es adorable !
    J’espère vraiment que tu vas lancer ton blog, pour le plaisir de te lire davantage : j’adore ta plume.
    Tu travailles depuis chez toi du coup ? Je te comprends, moi aussi, je suis free lanceuse et je passe beaucoup de temps en tête à tête avec mon écran !
    Oui, pense à la passion, plus qu’aux bénéfices, et au bonheur du partage ! j’ai hâte de te lire et je t’embrasse

  • Merci pour cet article très fédérateur ! Bon nous en choisissant un sujet super spécifique (voyager en van sur les traces de la Première Guerre), on a éliminé d’office les options sponsorisées! On a une vraie niche mais c’est 100% passion et on n’attend vraiment pas de retour, on n’a même jamais contacté un OT depuis nos débuts. Par contre je vois les choses d’une manière inversée par rapport au boulot : moi je bosse dans la vraie vie comme indépendante (prof de FLE), un choix délibéré qui me laisse le temps et me permet de gagner suffisamment pour des projets persos et créatifs comme le blog. Pour moi c’est le meilleur équilibre : un job qui te laisse de la flexibilité pour la vivre un peu, ta vie de nomade!

  • J’adore l’originalité de votre projet. Pour les partenariats, je suis certaine que vous pourriez en avoir, et que des OT type Marne adoreraient travailler avec vous sur des projets précis type commémoration. Les niches marchent bien aussi !
    Prof de FLE, super cool, j’adore en apprendre plus sur vous 🙂

  • J’ai aimé lire ton article. Pour être honnête, je trouve certains blogs voyage (rémunérés pour leurs articles) de très mauvaise qualité et ça me désole. Je suis de la catégorie numéro et l’ai toujours été. A la différence près que je ne voyage pas pour créer du contenu. je voyage, et si j’ai le temps, j’en fais du contenu :).
    J’aimerais vivre de l’écriture mais pas forcément de mon blog. Soyons honnêtes, avec des enfants, je ne voyagerai pas autant que je le fais maintenant (principalement car mon conjoint n’est pas grand voyageur et que je ne pourrai plus me permettre de voyager seule…) et ce serait donc un peu obsolète.

  • Je n’ose pas te demander de noms ! mais après, je me dis que chacun a sa place, son style, il y a des choses différentes qui plaisent au lecteur, + léger, + court, ou plus profond et plus dense, ceux qui trouvent leur audience répondent forcément à un besoin.
    Oui, c’est vrai que les enfants peuvent freiner un peu les voyages, sauf si on embarque toute la famille en camping car 😉

  • je voulais dire catégorie 3 natürlich 🙂

  • Ton article est vraiment très intéressant, et ta plume, toujours sincère et jolie! Merci pour ce billet qui, je pense, touche tous les blogueurs voyage. Je suis tellement d’accord avec toi, créer un blog devrait toujours à la base être fait par passion, par amour pour la photographie & l’écriture, pour partager des expériences, et non pas pour l’appât du gain qui, je trouve, enlève toute l’authenticité à la démarche. Pour ma part, je ne vis pas de mon blog et ce n’est pas mon souhait 🙂 J’ai un boulot qui me passionne et j’ai envie de continuer à l’allier à mon amour des voyages & du blogging car les deux sont de grandes sources d’épanouissement 🙂 En tout cas merci pour ton analyse très juste et objective! À bientôt 🙂

  • Merci beaucoup, Marion, pour ton témoignage! Je ne veux pas opposer les familles de blogueurs, je respecte toutes les démarches et je suis sûre que la passion se trouve partout. Mais je comprends tout à fait la tienne, l’épanouissement que tu ressens dans le voyage, l’amour du partage, de la photo, de l’écriture, on est d’accord !

  • C’est un sujet très sensible et très à la mode… La blogosphère a pris une ampleur incroyable (et ce, dans tous les domaines)
    J’ai commencé mon blog voyage pour ma famille et mes amis et puis, en quelques mois, c’est devenu une vraie passion. Aujourd’hui je me retrouve dans la catégorie des blogueurs qui payent eux mêmes leurs voyages et qui ne vivent pas de leur blog. Je respecte le travail des blogueurs professionnels (qui vivent de leur blog), mais j’aime penser qu’un blog c’est un peu comme un journal livré au public 🙂 Dans tous les cas, comme tu le dis, si on le fait avec passion, il n’y a aucune raison de s’arrêter 🙂

  • Tu vois, c’est super intéressant car j’étais sûre que tu étais blogueuse pro ! Comme quoi, la frontière est de plus en plus difficile à repérer, c’est ce que je disais 🙂
    Et oui, oui pour la passion. merci pour ton témoignage, Florence !

  • Pour moi, pour l’instant, je pars sans être rémunérée car j’estime que comme le partenariat est libre, sans format à sortir, contenu convenu etc, et au vu de mon audience etc. Par la suite, si je pars en blogtrip rémunéré, ce sera parce qu’il y a un contenu convenu etc… Mais je ne veux pas vivre de mon blog voyage, pour moi, j’aime le confort de ne pas avoir la pression de DEVOIR vivre de mes voyages et de mes articles. Pour moi, c’est ma liberté, et je ne la sacrifierai pas même pour voyager en étant payée à temps plein 🙂

    Après, c’est vrai que la question du “Je démarche une destination, elle me refuse, j’y vais quand même parce que j’en rêve, et au passage je fais de la pub’ pour une destination qui m’a bâchée” est particulière. Je l’ai vécue pour l’Islande aussi et je ne perds pas espoir que des projets puissent se concrétiser, mais la pub que je fais à leur pays, je le fais par passion et par envie d’aider des gens dans leur voyage. Parce que c’est ça le but premier de mon blog et la manière dont je le vis^^

  • Oui tu as raison, quand il y a partenariat, on se met d’accord sur ce qu’on va fournir, ça n’est plus aussi libre, c’est normal, mais après bien sûr on peut le planifier au millimètre pour que ça corresponde à nos attentes. Mais tu as raison, ça change la démarche, il faut en être conscient.
    Ah on est la team refoulées de l’Islande ^^ Ils n’ont pas besoin de nous 😉
    Merci pour ton témoignage !

  • Passionnante analyse d’un phénomène de société, remarquablement conduite et écrite, et tout aussi passionnants commentaires, argumentés, honnêtes, fouillés. Une réflexion essentielle dans l’évolution du tourisme et de ses prescripteurs.

  • Un grand merci !

  • Superbe article que j’ai lu en entier !! Ce sujet me trotte et je vois tellement de contenus à ce sujet le dernier date de la semaine dernière lorsque j’ai découvert à travers un documentaire le blog de bestjobers qui sont passés à la télé sur ce sujet et j’ai été choqué comment ils se plaignaient presque de trop voyager car c’était devenu leur métier ! Je trouve que cela reste quand même une chance et qu’il faut en profiter meme si c’est beaucoup de travail de tenir un blog et les lecteurs ne s’en rendent pas toujours compte vu leur engagement (peu de like et de commentaire mais ceci est un autre débat) mais cela reste une chance et si on tient un blog c’est avant tout par passion !! Si on commence à se plaindre de voyager et/ou bloguer faut alors arrêter de suite !

  • Je n’ai pas vu le reportage en question, donc j’ai du mal à juger, mais je ne veux pas jeter la pierre à Bestjobers, je ne sais pas comment ça a été monté etc, peut-être qu’une petite confession sur la fatigue ou le découragement passager a été mise en exergue ! J’aime bien ce qu’ils font, j’ai adoré leurs vidéos des Bahamas notamment.
    Mais ça soulève une question plus générale passionnante : est-ce que c’est vraiment désirable de devenir blogueur voyage pro ? ou est ce que la lassitude s’installe quand la passion devient un métier ?

  • Super article, vraiment très intéressant et qui tombe à pic dans ce fourmillement de blog voyage.

    Moi-même passionnée de voyage, photos et d’écriture, j’ai ouvert mon bébé-blog en espérant secrètement qu’il “marche” pour me permettre d’en tirer des bénéfices (pas forcément de l’argent, mais des partenariats). L’espoir fait vivre et il est difficile de s’en débarrasser. Il a fallu que je réalise que ce qui marche bien en ce moment sont les “10 choses à faire La La Land” et autre “Singapore in 3 days and 5min” et que ça ne me correspondait pas.

    Au début, j’ai voulu faire pareil, puis je me suis rendue compte que ce n’est pas ça qui m’intéresse.
    Mon blog, c’est mon journal de bord et j’aime bien y raconter ma vie et ma vision de nos voyages. D’ailleurs, j’ai déjà reçu une demande de partenariat (je pense que c’est un truc vraiment nul s’ils ont réussi à tomber sur mon blog lol!!) mais c’était un format de voyage qui ne me convenait absolument pas (backpacker, hostel et fiesta).

    Alors bien sûr, du coup ça marche moins. Des fois j’ai encore des moments où ça me rend triste de voir qu’un article est à peine lu 30 fois (comme le dernier “quoi?!!! Mais pourtant les photos sont trop belles!!!!!!!!!!!!!”) et parfois je me dis que ça ne doit pas plaire que je donne ma vraie opinion sur des endroits sensés être aimés de tout le monde. Mais bon, comme tu dis, sur son blog, on a le droit de faire ce que l’on veut!

    Effectivement, j’ai l’impression que les blogueurs qui font du chiffre ne voyagent presque plus pour le plaisir mais plutôt pour leur business et c’est tellement dommage pour eux. Finalement, je vais garder l’anonymat, c’est plus sage. Et si j’ai envie de percer, j’irai plutôt montrer mes fesses à Secret Story :p :p :p

  • Merci beaucoup pour ton témoignage honnête et passionnant, Julie ! Je comprends tes hésitations et je suis ravie que tu ne renonces pas, même si ça ne tombe pas tout cuit, même si c’est dur, même quand on est déçu d’être trop peu lu, j’ai connu ça aussi et je pense vraiment que ça vaut le coup de persévérer. Récemment on m’a donné un chiffre, je n’ai pas pu le vérifier mais voilà : 80% des blogs ne dépassent pas un an d’existence ! Il faut franchir ce cap.
    Je ne veux pas généraliser sur les blogueurs à succès, j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui font un super travail !
    Mais oui, oui, tes fesses 😉

  • Je ne vais pas être très originale mais ton article est vraiment très intéressant ! Tu décris avec justesse tous les tenants et les aboutissants des blogs de voyage, et cela m’a beaucoup plu de découvrir ce domaine que je connais très mal.

    Avant d’être expatriée et d’avoir des enfants, je voyageais énormément. J’ai découvert plein de choses et je suis ravie d’avoir vécu tout ça ! En revanche, l’expatriation m’a permis de voir comme on passe à côté d’un pays lorsqu’on voyage… Il m’a fallu plus de 2 ans au Texas pour comprendre à peu près les Américains, et 2 ans de plus pour vraiment saisir la société américaine dans tout son ensemble. Du coup, maintenant, je lis beaucoup plus de blogs d’expats que de blogs de voyage. Les photos sont certes moins belles et les blogs font souvent moins rêver, mais je trouve que c’est d’une grande aide pour préparer un voyage et arriver dans un pays avec une certaine connaissance des us et coutumes de la population. Peut être que les blogs d’expats sont l’avenir des blogs de voyage ? Lis tu des blogs d’expats ? Qu’en penses-tu ?

  • Merci Miss!
    J’adore ton blog, tu fais partie des blogs d’expat que je lis avec grand, grand plaisir. Je lis aussi des blogs d’expat en Allemagne, car c’est mon 2e pays de coeur, avec beaucoup d’intérêt. (J’ai été expat en Allemagne assez longtemps, d’où les articles en immersion sur le blog – en ce qui concerne l’Allemagne, j’ai sans doute plus le ton expat que tu apprécies.) J’avais aussi suivi avec plaisir le blog d’une fille qui avait vécu un an en Islande.
    Je ne pense pas que ça soit l’avenir des blogs de voyage, je pense que c’est une autre direction passionnante et stimulante. Mais ils ne remplacent pas les blogs de voyage à mon sens. Les attentes de l’expat ne sont pas celles du voyageur. Si je vais quelque part, je vais avoir besoin de recommandations d’itinéraires, d’hôtels, de “must see”, etc. Après seulement, je vais me plonger dans le blog d’expat pour mieux comprendre le pays, mais ça ne sera qu’un deuxième temps, une fois le voyage déjà planifié. Le blogueur de voyage comprend sans doute mieux ce que veut un voyageur “classique”, l’expat est dans une autre optique. Et si j’aime suivre les blogs d’expats, j’aime aussi suivre les blogs de voyageurs comme moi qui vont d’un pays à l’autre sans désirer s’y installer, car je comprends leur recherche, leurs goûts, leur conception du voyage… je m’identifie sans doute plus à eux qu’aux expats, même si j’apprécie autant les deux, car leur parcours est plus proche du mien. Bref, différents, complémentaires, tous deux nécessaires!

  • Coucou ! Moi je ne vis pas de mon blog, c’est juste pour le plaisir et en plus ça me permet de rencontrer des gens ayant les mêmes intérêts 🙂 Que demander de plus?

  • J’adore la communauté de baroudeurs qui se crée autour de nos blogs, moi aussi 🙂 c’est le plus bel aspect !

  • Bonne analyse même si certains thermes m’échappent…Peut être trop jeune bloggueuse pour tout comprendre et surtout sans aucune attente un blog voyage pour moi est avant tout altruiste afin d aider les personnes à orienter leurs visites ou de les inspirer pour un voyage…en tous les cas merci d avoir aborde ce sujet en toute honneté c est toujours interessant de voir comment fonctionnent d autres bloggueurs 😉

  • Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis désolée que certaines choses soient obscures, je ne pensais pas avoir jargonné, mais apparemment si. N’hésite pas si tu as des questions sur un point en particulier !

  • Quel article passionnant ! Tu as je trouve traité ce sujet au combien d’actualité en profondeur. Travaillant à la fois comme community manager et en charge d’accueillir des blogueurs (dont certains que tu as cité) pour une destination et étant à la fois blogueur (depuis peu) par passion et par envie, je trouve que ton analyse est très juste. J’ai bien aimé ton classement par catégorie et le fait que finalement tu appartenais un peu aux trois :). Merci en tout cas de nous livrer tes impressions sur ce sujet et comme tu le dis si bien, conservons avant tout notre souhait de dire ce que l’on a envie, de faire nos voyages, nos escapades qui nous font plaisir. Ce serait trop dommage de le faire d’une autre façon.

  • Merci Lionel, ton témoignage m’intéresse beaucoup parce que c’est assez rare, quelqu’un qui est des deux côtés du miroir, blogueur ET OT. Ca m’intéresserait beaucoup d’en savoir plus sur les différences de perception, comment tu vis ça d’un côté et de l’autre, je veux t’interviewer maintenant 😉 Merci beaucoup pour ton témoignage, j’espère te rencontrer un de ces jours, je te préviens je vais te poser douze mille questions !

  • Salut !
    Super article ! Je viens moi même de lancer mon site car je pars faire le tour du monde dans 1 mois et ce sera un tour du monde en vidéo 😉
    Et je suis totalement d’accord avec ce que tu écris !
    Je ne fait absolument pas ce blog pour de l’argent ou de la reconnaissance mais pour simplement partager mon voyage .
    Je ne suis pas sponsorisé, je n’ai pas d’ambitions pro je fait ce voyage avant tout pour moi. Mais je tiens à te remercier de ton texte rempli de sincérité 🙂
    Micka

  • Merci beaucoup Micka pour ce commentaire qui me fait très plaisir ! Il faut que j’aille découvrir ton beau projet, tour du monde en vélo, wahouh !

  • Excellent ton article ! Tu mets le doigt sur beaucoup d’arguments dont on parle avec mon mari. Et en plus il me fait du bien ton article quand tu parles du nombre d’abonnés etc. Nous en ce qui nous concerne on est dans la catégorie où on a chacun un travail. Donc quand on rentre le soir et les week-ends on blogue. Ca nous fait 2 jobs et sans la passion tu ne tiens pas le coup. On aime voyager parce qu’on aime ça, on choisit nos destinations avec “les tripes”. Ce qui explique que parfois on va dans des endroits moins à la mode (comme l’Oregon ou la Nouvelle-Angleterre) ou qu’on repart à des endroits qu’on a visités déjà pleins de fois, mais où on est juste bien (Sicile, Bretagne, Maldives => je sais qu’on est pas d’accord toi et nous sur cette destination, mais plus je te suis, plus je me dis que c’est notre seul désaccord ;o) )
    Par contre, j’ai réalisé que d’avoir un blog fait que tu te découvres des capacités insoupçonnées et que tu commences à te poser des questions importantes sur les métiers que tu veux faire.

  • Tu sais que je préfère largement vos destinations genre Oregon ou Sicile aux Maldives ;-)) Mais oui, on a beaucoup de choses en commun, l’amour de la mer, des paysages sublimes, des beaux hôtels, des photos flashy qui inspirent le rêve, j’aime beaucoup ce que vous faites et je suis ravie de vous rencontrer au WAT ! Je suis d’accord avec toi, tu démultiplies ton savoir faire avec le blog, tu deviens couteau suisse !

  • J’ai lu, par curiosité, ton article fort interessant mais aussi les différentes réactions. J’apprends que je suis un blogueur du troisième groupe. Pour moi, l’idée ne m’était même pas venu à l’esprit que je pourrai tirer quelconque profit sinon de pouvoir avoir quelques correspondances. Je lis les blogs pour préparer mes voyages, chercher des conseils et si je peux aider quelqu’un à trouver des idées ou de l’inspiration par mes propres récits, ça me fait plaisir. Ce n’est pas toujours évident de toujours trouver de la motivation pour écrire mais ce sont les échanges qui rendent ce hobby sympa, au-delà du simple défi de créer un site web et de le faire connaître. Je ne pense pas qu’il soit évident de pouvoir de vivre d’un blog voyage. En tous cas bravo à tous ceux qui y parviennent!

  • Merci Phil pour ton commentaire ! On est d’accord, ma distinction des groupes n’est absolument pas un classement de qualité, et “blogueur du 3e groupe” ne signifie pas “de seconde zone”, ce n’est pas du tout péjoratif, c’est juste une observation sur le modèle économique. Je suis mille fois d’accord concernant les échanges et le partage !

  • Merci pour l’article. Aussi interessant de voir comment monetiser au mieux les blogs car les solutions sont nombreuses

  • Oui, si on souhaite monétiser, les solutions sont nombreuses : solutions intégrées à l’architecture du site lui même (publicité, affiliation) ou contenu sponsorisé (article payé, collabolration, etc). Après, il faut bien y réfléchir pour ne pas perdre des lecteurs… les bannières de pub, par exemple, peuvent rebuter. Merci pour ton commentaire !

  • C’est peut-être fou, mais vivre de son blog, j’assimile ça à être esclave de soi-même en quelque sorte. Dans mon cas c’est ce que cela voudrait dire, et le voyage ne serait plus vraiment un plaisir. Je ne veux perdre ça à aucun prix donc je vais garder mon blog tel qu’il est, en faire la promo pour multiplier les échanges et les partenariats sympa mais pas trop engageants, c’est ce qui me va bien. 🙂

  • Je comprends ce que tu veux dire, Cindy, je pense qu’un certain nombre de blogueurs se posent les mêmes questions et hésitent pour cette raison.

  • What a fantastic article! I have to admit I couldnt help but crack up when I read about how we auto sabotage ourselves by still visiting places we are denied collaborations/sponsorships and end up promoting them anyways because we need content. I think every blogger has been there… hahah

  • Thank you Claudia, yes that’s our common curse 😉 But being denied sponsorships also has its upsides: you can tell it the way it is if it’s not as good as you hoped. I liked your honest review of that Finnish igloo hotel, for instance.

  • Merci beaucoup pour cet article très complet qui pose de nombreuses problématiques propres au blogging de manière générale ! Je ne connaissais pas ton blog mais j’y retournerai sans aucun doute très régulièrement ! Au plaisir de te lire 🙂 Bonne continuation !

  • Merci beaucoup Armelle, c’est super sympa, ça me fait très plaisir ! Je vais faire un tour chez toi, j’ai beaucoup de blogs à découvrir dans les prochains jours je crois 🙂

  • @Itinera Magica je suis traductrice indépendante. Mes clients sont en France et au Canada et j’essaie de ne jamais être trop loin en termes de décalage horaire, mais ça ne m’a pas empêchée d’aller un mois au Guatemala et un mois aux États-Unis avec mes traductions sous le bras ces six derniers mois. Si tu m’avais dit en 2007 que j’allais traduire en voyageant, je n’y aurais pas cru 😉

  • Ah, team traduction ! Moi aussi c’est une part importante de mon activité 😉

  • Je commente 100 ans après avoir lu cet article, mais c’est parce que j’y repense encore souvent.
    Ça fait du bien de lire un article qui ne vend pas de “solutions miracles pour devenir riche avec son blog de voyage”, mais qui parle plutôt de la réalité avec franchise et simplicité. À croire que la plupart des gens ouvrent maintenant leur blog avec pour objectif numero 1 elle voyager gratuitement : c’est d’une tristesse…
    D’ailleurs j’avoue qu’on a déjà eu des propositions de partenariat, mais qu’on n’ose pas (encore?) faire la démarche inverse et les demander nous-même. On ne saurait pas trop comment le demander, quoi envoyer dans le mail, etc..? Je serais bien curieuse de savoir comment est ta démarche dans ces cas là. 🙂

  • Merci beaucoup, Camille, pour ton commentaire qui me touche beaucoup, et merci pour la remarque sur le fait de ne pas vendre de fausses solutions miracles – j’avoue que je suis un peu lassée de ce genre d’articles, à vrai dire.
    Pour les partenariats : quand je souhaite en établir un avec une destination (OT, marque, prestataire, etc), je commence par me demander ce que je peux leur apporter, quel sera mon angle, comment je compte traiter le sujet, et je me demande aussi ce que j’attends d’eux exactement. J’envoie un mail où je leur propose quelque chose, en essayant de réfléchir au mieux à leurs besoins, leur stratégie, et voir si je corresponds à leur démarche. Et je joins un kit media avec mes statistiques (google analytics, réseaux sociaux) et des infos sur qui je suis, ce qui fait l’identité et la différence de mon blog. Bref : j’explique qui je suis, pourquoi je veux travailler avec eux, et ce que je peux leur apporter. Et je croise les doigts !

  • Je trouve ton article hyper pertinent sur le sujet ! Je fais partie du camp des passionnés dont le blog ne génère aucun revenu. Mais il n’y a rien qui me fasse plus plaisir que partager mes plus belles photos de voyages sur les îles et de façon générale en bord de mer. Peut-être qu’un jour, j’aurai des opportunités de partenariats avec des OT ou des marques mais… chaque chose en son temps ! En tout cas, je partage ton article. Il est chouette.

  • Merci beaucoup Leslie, c’est super sympa ! Je partage ta passion des îles, du bord de mer, de l’azur 🙂 Il faut que je fasse un tour chez toi !

  • Très bel article, comme toujours, qui traite d’un sujet assez sensible.
    Je suis d’accord avec toi, un blog est avant tout quelque chose de personnel. Si on se lance dans le blogging, c’est par passion, par envie de partager et non avec le simple objectif de gagner de l’argent.
    Personnellement, j’appartiens à la 3ème catégorie : si des propositions intéressantes viennent c’est super, si rien ne vient, ce n’est pas grave, le plus important est de prendre du plaisir à faire des photos et des voyages et surtout d’avoir un plaisir à les partager 🙂

  • Merci Alex pour ton commentaire ! j’aime beaucoup ce que tu fais, tu le sais, tu fais partie des nombreux blogueurs passionnés non pro qui font du beau travail !

  • Bonjour de Guadeloupe, en cliquant sur ton profil IG, par curiosité j’ai regardé ton site. Et je tombe sur ton article, très très intéressant. Je suis dans le cas n°3. Je viens juste de créer mon blog voyage sur les Caraibes. J’ai décidé de faire ce blog car comme toi je suis passionnée par les voyages et la photographie. J’ai constaté qu’à chacun de mes voyages on me posait beaucoup de questions sur les choses à faire sur telle île, ou manger…..Cela me fait plaisir d’aider certain de mes amis à organiser leur voyage dans les Caraibes. En créant ce blog je veux rester le plus honnête et continuer à raconter mes aventures. Faire rêver et donner l’envie de voyager. C’est vrai que gagner de l’argent avec mon blog n’est pas ma priorité pour l’instant mais si un jour j’ai l’occasion de pouvoir en vivre je ne dirais pas non. Il est clair que je ne vendrais pas mon âme au diable pour réussir. L’honnêteté est une de mes qualités que je veux conserver. Et puis je pense que lecteur le sait quand il s’agit de marketing, j’ose espérer qu’il est suffisamment clairvoyant pour faire la différence. Quoiqu’il en soit continuons à partager notre passion aux gens et si l’on arrive à en faire notre métier je ne vois aucun mal à cela tant que cela reste juste.

  • Ah les Caraïbes… je partage ta passion et je vais faire un tour chez toi, promis ! Longue et belle vie à ton blog, et d’accord avec toi quant à la passion ! Merci pour ton passage ici 🙂

  • Article très intéressant. Je suis d’accord avec toi sur plein de points et je comprends bien ton point de vue sur ton voyage en Islande (pays qui ne m’attire pas du tout au passage mais je dois être la seule!)
    Mais à vrai dire, je pense qu’il y a une quatrième catégorie de blogueur dont je fais partie: ceux qui vivrent de leur blog sans faire d’opération avec les offices de tourisme. Pour ma part, je préfère la liberté de voyager dans les pays que j’ai envie. Car les pays avec gros budgets pour inviter les blogueurs sont en général des pays froids et chers qui ne m’attirent pas spécialement. Mes pays de coeur sont le Brésil et les pays d’Amérique latine et des Caraïbes : faire de partenariats avec Cuba ou le Brésil, franchement à oublier mais qu’importe c’est quand même là que je vais. Alors comment je fais: et bien je démarche les petites agences de tours sur place, les hostels, les restaurants localement après m’être renseignés sur les meilleurs par exemple et je demande des gratuités, comme c’est moi qui fais la démarche et que j’ai choisi au préalable, même si j’obtiens quelque chose de gratuit, je suis tout à fait transparente et honnête puisque c’est en fait l’hostel ou le restaurant ou l’agence que j’aurais utilisé même si j’avais payé, d’ailleurs même s’ils disent non (ce qui arrive) j’utilise tout de même leur service, donc la gratuité n’a aucune influence sur mon jugement, contrairement aux lieux visités lors de blogtrips (puisque même si les blogueurs disent ce qu’ils veulent sur le service, ce n’est pas eux qui l’ont choisi)! D’autre part, je gagne un peu d’argent grâce à mon blog grâce aux liens sponsorisés (je ne recommande pas un service que je n’ai pas utilisé, je le mentionne tout simplement à titre d’exemple et suis donc tout à fait honnête aussi sur ce plan-là) et grâce à l’affiliation. Pour moi, j’ai donc trouvé l’équilibre parfait, car je voyage où je veux quand je veux, et entre les gratuités et les revenus du blog, je peux mener une vie de nomade digitale comme je l’entends sans passer mon temps à courir dans tous les sens à faire des opérations pour les offices de tourisme. Bref, pour moi, c’est la liberté totale.

  • Merci Emily pour ton témoignage, qui illustre totalement ce que je comprends comme ma catégorie 2 : les blogueurs qui se font inviter mais pas payer. L’invitation ne provient pas forcément d’offices de tourisme, c’est juste un cas parmi d’autres, il y a aussi plein de possibilités de partenariats avec des hôtels, des restaurants et des prestataires d’activités (je citais l’exemple du chien de traineau mais tu as des tonnes de choses). Les offices de tourisme ne sont qu’un interlocuteur possible parmi beaucoup d’autres. Je me permets de parler un peu de mon expérience avec les OT car je l’ai fait plusieurs fois (mais pas seulement) : il ne s’agit pas forcément de blog trips, à vrai dire je n’en ai jamais fait à ce jour, juste des séjours “individualisés” où tout a été décidé conjointement, et où tu dis ce que tu as envie de faire, où il y a des “doubles partenariats”, avec un prestataire et avec l’OT. Et dans 99% des cas, c’est toi qui contactes un OT pour un partenariat, pas l’inverse, donc tu choisis aussi où tu as envie d’aller, tu n’es pas condamné à être envoyé dans un endroit où tu n’as pas envie d’aller, en général c’est toi qui te bats pour décrocher un partenariat, pas les OT qui te courent après 😉 Bref, je pense qu’on est d’accord sur la flexibilité et la variété des options possibles ! Merci beaucoup pour ton témoignage. Il faut que je fasse un tour sur ton blog latin et tropical !

  • Mais quel article ! Hyper complet et intéressant 😉 Bravo pour ce gros et beau boulot !
    Pour ma part, j’ai ouvert mon blog dans un esprit de partage qui appartient clairement à la catégorie 3. Aujourd’hui, je n’ai aucune idée de comment mon espace va évoluer dans cet univers. Une chose est sûre cependant. Malgré le travail et l’énorme investissement que cela me demande, bloguer m’apporte beaucoup de satisfaction et me met également dans une bonne dynamique. Cela provoque des rencontres inspirantes, développe ma créativité et m’ouvre tout simplement de nouvelles perspectives… alors pour la suite on verra bien ! Je pense que tout le blogging va continuer à évoluer. Et continuer à faire ce que l’on aime avec sincérité, envie et passion est à mon sens la meilleure façon de s’adapter 🙂

  • Je suis totalement d’accord avec toi, Céline, et je trouve ton état d’esprit hyper dynamique et positif, j’adore ce que tu fais ! Je souscris à ta conclusion.

  • Excellent article qui laisse sincèrement à réfléchir! Comment trouver le bon équilibre quand on fait de sa passion un job? Le risque de perdre la flamme est toujours présent… J’espère qu’on aura l’occasion d’échanger sur ce sujet sans fin. Au WAT peut-être? Au plaisir en tout cas!

  • Ah super que toi aussi tu sois au WAT, génial, ravie de faire ta connaissance 🙂

  • Merci pour ta gentillesse Itineramagica, ça me touche énormément !
    je t’ai envoyé un petit message pour t’expliquer tout ça plus en détails 😉

  • Répondu par mail 🙂 merci à toi !

  • Bonjour Ariane,

    Ça fait trois fois que je viens lire ton article. Je me suis dite, il faut bien que je lui laisse un commentaire 🙂

    Ton article est très juste. Tout ce que tu mentionnes, j’en discutais avec ma copine avec qui j’essayais de lui expliquer mon travail. Ça fait 4 ans que j’ai lancé mon blog, j’y travaillais temps plein en plus de mon autre travail à Montréal depuis 2013. Depuis janvier, j’ai tenté de prendre une année sabbatique pour tenter un nouveau mode de vie et voir si cela me conviendrait. Mais ce n’est pas facile. Je suis de celle qui a la chance de pouvoir travailler avec des partenaires. Autant dans la rédactions externe, en affiliation, en sponsorisation, pour des campagnes pour des destinations ou de l’échange de services contre gratuité.

    Je réalise avec le temps aussi ce qui me plait ou moins. Par exemple, que des campagnes toute planifiées ce n’est peut-être pas pour moi. J’aime prendre plaisir quand je voyage et aller à mon rythme. Alors, plutôt que de développer comme certains blogueurs de la catégorie 1 ont fait, j’ai plutôt décidé de faire comme EmilyZ le mentionne dans son commentaire. Aller où je décide et demander des gratuités sur place et essayer de développer au maximum mon affiliation et les contrats de rédaction externe. Le voyage doit rester un plaisir et le blog une passion. Et pour cela, le défi est de trouver l’équilibre qui n’est pas facile à acquérir.

    Concernant la hausse de blogueurs, c’est fou! C’est vrai comme tu le mentionnes qu’on contribue à cela. Depuis deux ans, j’avais beaucoup d’espoir d’en vivre car ça allait bien. J’avais plusieurs contrats. Ma passion initiale de bloguer pour le plaisir pouvait peut-être aussi devenir mon métier. Cette année, avec le nombre de blogs qui apparaissent, c’est plus difficile. Et alors que je suis en train de me lancer complètement, c’est là que j’ai les plus gros doutes. Certains blogueurs sont des pros de la photo, de la vidéo. Il est facile de se comparer et de se décourager. J’espère être capable de les surmonter ces doutes, de continuer à persévérer et trouver ma voie dans tout cela. Utilisez davantage mon blog comme vitrine pour des projets plus que juste espérer d’en dépendre. Un peu comme Marie-Julie de Taxi-Brousse.

    Bref, merci pour cet article. J’ai adoré le lire, tout comme tous les commentaires qu’il a suscité et que j’ai également pris plaisir à lire un à un.
    Au plaisir 🙂

  • Merci Rachel pour ton témoignage super intéressant. Mon cas est proche du tien, j’en parlerai dans mon prochain article : utiliser mon blog comme vitrine, faire des travaux externes, parfois des partenariats avec le blog (soit avec des OT, soit des prestataires individuels), mais sans en être totalement dépendante. Ce que tu dis sur l’évolution est très intéressant. La vidéo… j’en rêve mais je suis nulle en technique. En fait je suis à l’aise face à la caméra, mais nulle en montage etc. Il me faudrait un assistant monteur 😉
    Marie-Julie est un modèle pour moi aussi ! Merci beaucoup pour ton témoignage, je l’ai lu avec plaisir.

  • Ton article est tout simplement très intéressant et tout en transparence, écrit avec une jolie plume comme tu le fais si bien ! Tu as tout pour réussir, des articles super travaillés, de belles photos de l’humour… Et une belle âme, qui fait que ce que tu nous racontes est sincère, authentique !!! Et il n’y a qu’à voir le nombre de commentaires pour comprendre que c’est ce qui plaît…. Oui, il y a de tout chez les blogueurs, ceux qui vendent leur grand-mère pour réussir, ceux qui s’investissent comme des fous, ceux qui font ça pour le plaisir… Je me range dans cette dernière catégorie : je n’ai malheureusement pas le temps d’y consacrer le temps que je voudrais, je pourrai si je le voulais : mais il y a le boulot, le sport, les amis, le piano, l’organisation de voyages… J’ai pris quelques jours en juin pour mettre à jour mon blog, c’est quand même que ça me tient à coeur… Et une petite lueur au fond de moi s’allume dès que je vois des blogueurs/instagrameurs qui réussissent et vivent de voyages et d’eau douce… Mais je ne me leurre pas, je sais que c’est beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices, et au fond de moi, je ne sais pas si je suis faite pour bouger tout le temps… Chacun de mes voyages est magique parce-que je n’en fais pas tout le temps, que je le couve du regard pendant des mois avant de partir, ce sont des moments de rêve à part entière… Et si tout ça s’envolait si jamais cela devenait mon gagne pain ? Et mes soirées plateaux sushis avec mon copain devant une bonne série après le boulot, cet appartement dans le quel je me sens bien que je retrouve le soir… après le boulot… Je les aime aussi !! Encore bravo pour ton article (oui, je sais le mien vient en rampant 😀 😀 😀 :D, mais il viendra, c’est promis), gros bisous !!

  • Merci Amandine, j’admire énormément tout ce que tu mènes de front, ton talent, ton optimisme et ta bonne humeur, et je comprends tes hésitations et tes tâtonnements. J’adore ce que tu dis : ” Chacun de mes voyages est magique parce-que je n’en fais pas tout le temps, que je le couve du regard pendant des mois avant de partir, ce sont des moments de rêve à part entière…” C’est très vrai et il ne faut jamais perdre ce sentiment. Je le vis encore, alors que je voyage beaucoup, tout le temps, ma capacité d’émerveillement ne s’est pas érodée. Si je la sentais devenir friable, j’arrêterais. Et oui, moi aussi j’aime mon confort et ma routine, elle a aussi sa magie bien à elle 🙂
    Bon et permets moi de te botter virtuellement les fesses pour que tu sortes ton article sur le Baikal !!

  • […] de voyage et freelanceuse, pour toujours ? Dans mon dernier article, Peut-on vivre de son blog de voyage ?, j’évoquais le succès actuel des blogs de voyage, les limites du modèle, et les défis que […]

  • Je suis d’accord sur le fait qu’on consulte beaucoup les blogs / internet pour préparer un voyage, c’est évident, mais par contre il y a une tendance que j’ai l’impression de voir émerger : trop de blogtrip, contenu sponsorisé, etc… font que les gens fuient les blogs car ils savent très bien que les blogueurs ont été invités ou payés pour écrire des choses (même si, bien sûr, la majorité des blogueurs donnent un avis objectif sur la prestation). Les lecteurs ne sont pas idiots et connaissent très bien les rouages de la pub / du marketing ! Perso, même en temps que blogueuse voyage, si je vois qu’il y a trop d’articles sponso sur un blog, je fuis et je ne reviens pas. Ca m’agace. Ca enlève tout le charme du blog de voyage.

    “beaucoup se jettent à l’eau, lancent leur blog de voyage, et espèrent bâtir leur succès sur les ailes d’un avion. » : c’est la plus mauvaise raison pour laquelle commencer un blog. En tout cas c’est pas viable, à mon avis, et tant mieux : ceux qui lancent un blog sur n’importe quel thème d’ailleurs, en espérant faire de l’argent ne tiendront pas 6 mois. Ca laisse de la place aux gens sérieux 🙂 Je ne dis pas qu’il ne faut pas gagner de l’argent avec ou grâce à son blog, je suis mal placée pour dire ça, mais ouvrir un blog uniquement pour cette raison est la porte ouverte à un désenchantement rapide ! Remarque on a beau prévenir les gens, ils le font quand même…

    “Le blogueur à succès d’aujourd’hui, c’est une petite entreprise audiovisuelle, avec du matos qui vaut vingt mille euros. L’investissement de base est toujours plus élevé. » : oui et non. Je ne fais pas de vidéo, je n’ai pas de drone, j’ai pas envie, pas le temps, et ça n’est pas ma spécialité. Et pourtant je ne m’en sors pas trop mal : mieux vaut faire moins mais bien que vouloir tout faire comme tout le monde et mal faire, ce qui est décourageant !

    “La concurrence : Le nombre grandissant des blogs impose à chacun de faire toujours mieux, toujours plus original. Difficile de se démarquer et de construire sa propre « niche » dans un paysage toujours plus concurrentiel. » : j’en parlais avec Céline hier. On se disait que si déjà, on bloguais avec sa propre personnalité sans essayer de copier le ton, la personnalité des autres, c’était déjà beaucoup 🙂

    “Mais vous voyez tout de suite le problème que cela représente pour la pérennité du métier de blogueur de voyage sur le long terme » : perso je ne vois pas de problème. Je me dis que c’est comme tout, ça évoluera, on trouvera d’autres choses, on s’adaptera. Je n’ai pas la prétention de dire que je sais comment ça va évoluer, mais en tout cas je sais que ça va être le cas. C’est toujours le cas, dans tous les métiers, depuis toujours ! Je ne suis pas inquiète, plutôt curieuse, et je continue ma petite tambouille dans mon coin 😉

    Concernant ton voyage en Islande, je ne vois pas où est le problème : en fait t’avais envie de découvrir le pays, donc au final, tout va bien : même si t’as payé de ta poche, tu l’as découvert et c’est cool. Certes c’est cher, certes c’est mieux d’être sponsorisé, mais au final le plus important c’est quoi ? C’est le pourquoi tu as ouvert ton blog : la passion du voyage.
    Ah oui mais je vois le « problème » à travers les yeux d’une meuf qui paye déjà pour ses voyages, et pas quelqu’un qui en vie… c’est différent (oui je réfléchie en écrivant aha)

    “quand le voyage devient un métier et qu’on travaille dur pour vivre de son blog, on a plus envie de faire ça sur ses propres deniers. » : ouais voilà c’est ce que je voulais dire : ça renie un peu le truc de base, à savoir la passion du voyage. On a tous commencé quelque part, même eux, ils ont commencé en payant de leur poche. Je trouve ça un peu dommage (voire hautain) de ne pas « honorer de leur présence » (ahah) une destination parce que c’est pas gratuit pour eux…

    “la création de simili-blogs par les marques elles-mêmes. » : ça se voit assez vite je pense quand c’est le cas 😀

    “Mais d’autres craignent qu’il s’agisse d’une bulle qui finira par exploser, que le public saturé de blog trips remette en question l’honnêteté des blogueurs et se détourne d’eux, » : c’est ce que je disais au début, j’aurai dû lire ton article en entier au lieu de taper une réponse au fur et à mesure ahah !

    “l’attrait de la vie nomade s’estompe avec la concurrence croissante » : non, car blog ou pas blog, beaucoup de gens veulent tenter ce mode de vie (pour toujours, ou pas). Peut être qu’un jour on en parlera moins, mais avant, quand on n’en parlait pas, il y avait déjà des nomades alors …

    “Ils collaborent avec des destinations prestigieuses, font des voyages de rêve, et sont payés pour ça – le rêve absolu ? » : j’en suis pas sûre. Ca reste un métier difficile, et on n’en voit que ce qu’ils en montrent. En coulisses, ça ne doit pas être la même histoire… pas pour tous en tout cas, quoi qu’ils en disent 🙂 (c’est un avis perso!)

    “Je pense par exemple à Stéphanie du blog Voyage road trip. » : Ohhhh c’est moi <3

    "Mais la vie nomade ne convient pas forcément à tout le monde : accepterez-vous de ne pas savoir au début du mois comment vous allez le finir ? » : c’est ce que je dis aux gens qui veulent se lancer, et 90% y réfléchissent finalement à deux fois MDR !

    "et on peut aussi mener des vies heureuses et épanouissantes sans tout plaquer » : OUI !! Chacun sa vie, chacun ses rêves, tant qu’on est heureux, c’est le principal ! Je connais quelqu’un qui a un boulot pas du tout passionnant, qui paye assez pour vivre « normalement » : c’est pas son job de rêve, mais ça lui permet d’avoir des loisirs, du temps pour sortir, voir ses copains / copines, aller au resto de temps en temps, boire un verre… elle a une vie perso beaucoup plus épanouie que sa vie pro et cela lui convient très bien. Moi je ne pourrais pas. Eh ben chacun son truc !

    "N’espérez pas devenir riche » : t’sais, on aura beau le répéter, le crier très très fort, personne ne nous écoutera 😀

    "Ne commencez pas à solliciter des offices de tourisme au bout de deux semaines » MDR ! Je travaillais dans les cosmétiques avant et des pseudos youtubeuses beauté avec une vidéo sur youtube et 3 abonnés (dont leur mère) m’envoyaient des mails pour avoir des trucs gratuits. Même pas peur. En même temps quand on demande pas, ce sera toujours non hein #thuglife.

    Toi c’est Florent, moi c’est Jean-Jacques, chacun son truc MDR !

    "l’avenir des blogs de voyage réside dans la sincérité et l’individualité. » : AMEEEENNNNNNN !

  • Wahouh, ça c’est de la réponse ;)) Merci Stéphanie, faudrait vraiment qu’on se rencontre, on parlerait des heures !
    Ton avis est intéressant… et ton parcours aussi. Tu sais que j’ai beaucoup de respect pour ton itinéraire de petite nomade.
    Je suis team JJG aussi ! J’adore Jean Jacques ! ENVOLE MOOIIII….
    Pour l’Islande : pas de regret et pas de “problème” en soi, c’était juste un voyage normal comme en font 99,9% des gens normaux, du coup. Je dis juste que dans l’optique d’un modèle business, ça n’est pas forcément très malin et que je peux comprendre les blogueurs voyage qui ne font plus que des partenariats, même si ça m’attriste un peu.
    Tu as raison sur les coulisses des blogs, mais je pense que beaucoup en parlent, j’ai vu pas mal d’articles sur la difficulté du métier et les aspects moins reluisants. Il y a aussi plus d’honnêteté qu’avant, on dépasse le stade du YOLO vends tout et pars en sac à dos mais deviens riche au passage !

  • Merci pour cet article! Pour moi ce n’est que le début du grand saut et je comprends déjà ce que tu évoques par la solitude, les moments de doutes, les factures qui s’accumulent… Mais malgré tout nous vivons notre passion, à défaut de toujours vivre de sa passion. Le feu peut ne durer qu’un temps, peu importe, ce qui compte c’est de suivre ses envies! 🙂 Merci pour ce partage!

  • Toi aussi, tu es en plein grand saut ? Je fonce découvrir ton univers, que je ne connais pas encore !

  • J’ai trouvé ton article très bien écrit. Et c’est vrai ce que tu racontes. Du moins, moi, dont c’était le métier d’écrire dans des magazines ou des journaux, l’épreuve des blogs nous a tué. Alors si en plus désormais il y a des querelles entre blogueurs… Je ne sais pas trop où on va… Mais cela fait partie du jeu aussi… Quand on aime voyager…

  • C’est passionnant ce que tu racontes… Je n’imaginais pas que c’était à ce point, que ça avait tué la profession. C’est triste ..

  • Très bel article Alexandra ! 🙂

    Je ne pense pas vivre un jour de mon blog, même si j’aimerais y consacrer plus de temps (et pourquoi pas faire un blog trip un jour) (avec toi ! ♥)
    Mais c’est vrai qu’en travaillant dans le secteur du tourisme, on remarque qu’on doit de plus en plus bosser avec des blogueurs/influenceurs ! 🙂 (tiens, mon navigateur ne connait pas ce mot, haha)
    Ça fait partie d’une (grande) stratégie de com’ quand on veut faire telle ou telle chose.
    Et je trouve ça plutôt sympa quand on demande à un(e) petit(e) blogueur/se de promouvoir un endroit. Ça rend le lieu humain et accessible !
    J’aime aussi lire des articles sponsorisés de blogueurs pro. Finalement, ça ne rend pas la chose moins humaine. Mais savoir, par derrière, qu’ils/elles font toujours ça par plaisir… ça me “rassure”. 🙂

    Chose assez amusante, quand on cherche “Devenir …” sur Google, on tombe facilement sur “Devenir blogueur voyage” dans les premières propositions !

    Hâte de te voir. xx ♥

  • ça fait plus d’une semaine que je me dis qu’il faut que j’écrive un commentaire à propos de ton article mais je n’ai jamais trouvé le temps… En plus de faire des magnifiques photos (que je voie sur Twitter :)), je découvre ta plume et j’en suis ravie! Je trouve que ton article résume très bien les choses et je trouve ça bien que quelqu’un ose en parler. Pour ma part, je fais partie du groupe 3 mais avec un peu du 2, on commence à me faire pas mal de propositions ( comme des nuits gratuites en échange d’articles). Honnêtement en ce moment, je n’ai pas le temps de les accepter car en bossant 40 heures par semaine à côté de mon blog ce n’est pas toujours évident. J’essaye déjà de m’occuper des réseaux sociaux et d’écrire des articles régulièrement. Sinon je ne sais pas si j’aurais envie un jour d’en vivre même si c’est tentant. Je me dis qu’au final même si on est freelance on est pas si “free” que ça. J’aurais peur de perdre mon intégrité et peur de tromper mon audience. D’autant que comme quelqu’un le dit plus haut dans les commentaires, certains blogs connus commencent à se ressembler, sans parler des photos qui finissent par être toutes retouchées de la même façon… (exception faite pour certains que j’aime énormément comme @carnetdetraverse qui ont des photos plus que sublimes et qui ont vraiment un point de vue unique) Mais peut être qu’avec le temps je changerai d’avis… Ce que j’aime surtout, c’est le fait que je le fais par passion ( et qu’on me force à rien) et que mon blog soit ma vitrine, et que si à ce jour j’ai décroché mon travail c’est en petite partie grâce à lui. Continue à nous écrire des beaux articles et nous partager tes belles photos 🙂

  • Ce que je trouve dommage avec les blogs de voyage qui se professionnalisent, c’est qu’ils sont nombreux à perdre leur âme en chemin… Cela fait un bon moment que je me balade sur les blogosphère voyages, et je ne compte plus les blogs que j’ai arrêté de lire au fur et à mesure de leur professionnalisation. Lire uniquement des récits de blogtrips tous frais payés, cela me pose vraiment problème, j’ai l’impression d’un manque d’authenticité total… Le pire je crois ce sont les articles où sont glissés, l’air de rien et sans aucune mention de cela, des liens sponsorisés… Cela m’écorche à chaque fois les yeux, et me donne l’impression que tout l’article a été écrit que pour cela : glisser le petit lien qui va rapporter 100 euros… Alors bien sûr c’est tentant d’accepter ce genre de proposition, et je serai malhonnête de dire que j’ai toujours refusé sans une once d’hésitation, mais c’est vraiment au risque de se perdre en chemin… Alors que lire des récits de voyage peut être un tel bonheur et un tel plaisir !

  • Merci pour les réflexions très intéressantes de cet article et de ses commentaires !

    J’appartiens à la catégorie 3 et je me reconnais tout à fait dans cette phrase : “Devenez blogueur parce que vous adorez ça, que vous aimez voyager, écrire, photographier et partager”. Si j’avais su il y a 5 ans tout le temps que cela allait me prendre, je ne suis pas sûre que je me serai lancée dans l’aventure. Mais c’est devenu une vraie passion, et tout le temps que j’y passe, je le fais avec plaisir. Je me suis mise à la photographie pour mon blog, et elle est devenue un autre passion, que je pratique en dehors de mes voyages.

    C’est pourquoi je n’ai pas du tout la volonté de devenir un jour professionnelle, ni même de devenir un trop “gros” blog. La contrainte de publier tous les x jours, de vouloir atteindre toujours + de followers, de choisir sa prochaine destination en fonction de ce qui fera de l’audience… ce n’est pas pour moi. Je pense d’ailleurs qu’il y a tout un public qui recherche dans les récits de voyage le regard de Monsieur ou Madame tout-le-monde, et qui est moins sensible à la plume d’un professionnel. C’est d’ailleurs mon cas lorsque je fais des recherches pour mes futures escapades.

    On voit effectivement de + en + d’articles et de témoignages sur des personnes qui ont tout plaqué pour faire le tour du monde, financé grâce à leur blog ou leur compte Instagram, mais blogger devient alors une obligation. C’est grisant au début, mais à la longue, pas sûr que ce soit aussi rose que cela peut paraître. Je préfère avoir un travail qui me plaît, et la passion du voyage et du blogging à côté 🙂

    Je veux aussi garder la liberté de critiquer ce qui ne m’a pas plu, ce que l’on ne peut plus faire quand on est payé pour écrire…

  • Je te rejoins totalement sur le non-sens commercial de présenter une destination qui a refusé de travailler avec nous. J’ai de la “chance”, je préfère aller dans les endroits peu connus, où l’on a du mal à trouver les infos car j’ai ainsi moins d’idées préconçues sur ma destination. Disons qu’il y a plus de chance de me voir en Bosnie qu’en Islande si j’avais le choix…
    Mais du coup, quand tous les contacts me sont refusés, je me mets un peu plus en mode voyage. je fais moins de photo, je prends quasiment pas de note. Et je fais un article de type récit de voyage et non des articles plus détaillés. Clairement au niveau du SEO c’est pas le top, pour la destination non plus, mais je vois ça comme les friandises pour mes lecteurs fidèles. Et oui, ces récits ont en général des retours très positifs même si sur le long terme ils ne rapportent rien.
    Je suis contente également de lire au milieu de ton texte qu’on peut être nomade en faisant autre chose que blogueur et que ce n’est pas de tout repos. Je suis complètement lassée par les textes vantant le nomadisme comme étant le truc à faire, incontournable, et que si tu n’y arrives pas tu es un gros nul. Nous avons été nomade pendant 1 an, nous avons interrompu (temporairement) pour des questions de visa de travail (l’histoire est compliqué) qui s’est conclu par le fait de se retrouver faucher quand on a appris qu’on ne pourrait pas partir.
    Ce n’est pas facile, ce n’est pas pour tous, ce ne sont pas des vacances perpétuelles. Et comme si cela ne suffisait pas, c’est en général mal compris par l’entourage et donc on se retrouve avec l’étiquette “fainéant” collé sur le front !

  • Ouah, quel article sain et sincère, bravo…
    Toujours un plaisir de te lire, et là j’ai un poil de temps et une bonne connexion internet.
    Comme tu le sais, je fais partie de la catégorie qui ne gagne rien et ne cherche rien d’autre que le partage… à ce jour !
    Et ça fait bientôt un an que ça dure !
    Je pense que si j’attendais un retour financier j’aurais arrêté depuis longtemps !
    Et aujourd’hui, je préfère vivre ma vie et suivre mon chemin.
    Pourtant, l’éternelle quête du follower est un peu là quand même, pour l’ego. Car on veut un peu de feedback sur tout le travail que l’on produit.
    Pour l’instant je me contente de peu, et j’espère que cela durera un maximum…
    On verra bien !
    En tout cas, merci encore pour ce superbe article qui me parle vraiment. J’adore ton phrasé.

  • Excellent article, très enrichissant pour le débutant passionné que je suis. Merci beaucoup ! Comme d’autres de tes lecteurs, j’ai en tête l’idée de te féliciter via les commentaires depuis des jours mais je courais dans tous les sens. Pour l’instant je suis dans le groupe 3 et je poste des articles très généraux mais je le fais avec ma plume et mon style, pas de copier coller, pas de top si je ne juge pas cela “nécessaire”, pas de “Comment tout plaquer et devenir, riche bronzé, musclé, voyageur, polyglotte, milliardaire, célèbre, président du monde tout en voyageant”. Au fil du temps je vais diversifier mon contenu et parler d’histoire, de langues, de cultures du monde (via le filtre de mon métier de guide par exemple). Peut-être qu’un jour ma persévérance me permettra de basculer vers la catégorie deux qui m’attire bien. Je reste persuadé que l’on peut écrire dans le cadre d’un contrat et tout de même rester intègre et sincère (en refusant les propositions que l’on juge malhonnête, en n’écrivant pas que l’on adore CE sac si justement il nous a lâché au bout d’un mois de baroudage). Les centaines de blogs de voyage qui fleurissent chaque mois sont effectivement un problème car ils rendent la tâche plus difficiles aux passionnés. Au plaisir de lire tes prochains articles ! J’espère que ton séjour (à l’occasion du WAT) dans ma belle région te plaira 😉
    Kenavo !

  • […] lire également : Peut-on vivre de son blog de voyage ?, un billet d’Itinera Magica publié en mars 2017, We are travel, bilan et Clic d’or […]

  • Ton article est hyper intéressant, j’apprends plein de choses même si j’avais une idée vague du système. Je suis photographe mais j’ai mon blog où je partage mon boulot mais également mes voyages (je suis donc dans le groupe des blogueurs qui paient eux-memes), et je fréquente surtout le milieu des blogueuses mode qui sont de plus en plus invitées en voyage, qui investissent dans du matos qu’elles ne maitrisent pas forcément, et qui prennent un peu la place des vrais blogueurs voyage… Je peux donc comprendre que le marché devienne saturé de toute part!

  • […] d’Alexandra sur son blog Itinera Magica. Elle se demande s’il est possible de vivre de son blog voyage notamment et y aborde les […]

  • Quel super article ! Ton avis est éclairé et dégage une grande sincérité.
    Nous, on est encore des petits nouveaux dans le monde du blog voyage, on a lancé le notre il y a un peu plus d’un an maintenant et même si on a eu la chance de collaborer avec quelques OT, on n’envisage pas du tout de lâcher nos emplois pour s’y consacrer. On est déjà très contents de notre évolution même si à côté de certains ce n’est pas grand chose. Une chose est sûre, on ne va pas s’empêcher de voyager dans tel ou tel pays sous prétexte qu’on n’a pas réussi à obtenir de partenariat. Le voyage c’est une passion avant tout et il faut que ça reste ainsi.
    Merci pour ce bel article !

  • Je tiens mon blog depuis 2011, et je le fais avant tout par passion – je pense faire partie de la catégorie 3 que tu cites ? haha. Je ne suis pas sûre que j’aimerais appartenir à la catégorie 1 et me priver de rédiger certains contenus de peur de me tirer une balle dans le pied, même si comme tu le dis, c’est un peu le cas lorsqu’on produit un contenu de qualité non rémunéré ! En tout cas j’ai adoré ton article, vraiment riche et qui porte à réflexion. Je crois que si je devais également donner un conseil à chacun, c’est de bloguer par passion. Personnellement, je suis parfois la première à regretter l’abondance de certains types de comportements sur des blogs qui dénaturent complètement la nature même du concept : le partage d’une expérience authentique et du point de vue d’une personne neutre. En tout cas, merci pour ce bel article 🙂

    Laury

  • Même tout récent dans le milieu, cela fait plaisir à lire et de voir que tu remets bien l’église au milieu du village. Personnellement, je pense que la professionnalisation des blogueurs de voyage est une bonne chose. Par contre, le moyen traditionnel de financement est pour moi amener à devenir de plus en plus contraignant. Depuis que j’ai commencé dans ce monde (loin d’être de bisounours finalement), j’ai toujours essayé de diversifier mes revenus grâce au sponsoring, aux activités connexes au blog (randos organisées, consulting, etc etc). Je pense que c’est le seul moyen de véritablement établir une base solide et garder une certaine indépendance.

  • […] ne parle pas ici des blogueurs qui ont choisi de ne pas en faire leur métier (voir mon article Peut-on vivre de son blog de voyage ?, où j’abordais déjà ces questions) : le problème ne se pose pas pour eux, puisqu’ils ne […]

  • Définitivement l’article le plus complet sur le sujet!

    Un grand merci!

  • Merci pour cet article sincère et qui dessine les grands contours d’un job/passion/loisir. Je compte ouvrir ma chaîne dans quelques semaines et vous m’aidez à encore mieux dessiner les pourtours de mon projet. Pour certains, le voyage c’est l’échange. Votre article et votre état d’esprit sont dans cette exacte lignée. Au plaisir de continuer à vous découvrir.

  • Merci beaucoup, Riyan !

  • Bonjour,
    Votre article est très intéressant et résume parfaitement la situation. Pour ma part, j’ai créé un blog de voyages destiné aux seniors. Ayant une activité professionnelle “classique”, je ne peux me consacrer à l’écriture que le week-end, et encore… Chaque article est un véritable accouchement. Quel boulot ! Mais j’ai tellement appris en acquérant toutes les compétences requises pour être blogueur. Et ces savoir-faire m’ont en retour énormément aidée dans mon job habituel. Par ailleurs, cette occupation oblige à un travail cérébral extrêmement positif, surtout quand on arrive à la séniorité. Je traduis même mes articles en anglais pour maintenir mes connaissances dans cette langue. Alors, je ne me mets pas la pression, et je continuerai à bloguer tant que le plaisir sera au rendez-vous.

  • Merci pour votre témoignage qui me réjouit !

  • Coucou Ariane,

    je suis arrivé au bout de cet article très intéressant à lire et très bien écrit. Je fais partis de la génération de nouveau blogueurs de voyage, et ton texte est très inspirant à tout point de vue. Faire ça par passion au départ est essentiel. Au plaisir de se croiser un jour sur la route, qui sait.

    Sylvain

  • Merci pour ton commentaire adorable ! J’aime beaucoup ton blog, tes articles Polynésie me passionnent, et je serais super heureuse de faire ta connaissance un jour, ici ou ailleurs. Merci beaucoup d’être passé !

  • […] de contenu. C’est quelque chose dont j’ai déjà souvent parlé sur ce blog, notamment ici (« Peut-on vivre de son blog de voyage ? ») et ici (« Les influenceurs, une bulle qui va éclater ? »). Bien sûr, cette […]

  • […] reçoivent des invitations ponctuelles, mais non-rémunérés. À ce sujet, je vous invite à lire ce billet d’Alexandra d’Itinera magica, qui résumait bien l’état des choses en […]

  • […] lequel on pourrait débattre mais Alexandra d’Itinera Magica l’a déjà fait dans son article peut-on vivre de son blog voyage […]

  • Merci pour cet article très vrai et très complet. Je suis d’accord avec la quasi intégralité de ce que tu dis. Je fais un constat supplémentaire, qui ne va peut-être pas faire plaisir à tout le monde, mais qui semble pourtant se vérifier dans la plupart des cas : ne faut-il pas une pointe de ce qui pourrait s’apparenter à du narcissisme pour susciter l’intérêt des potentiels partenaires ? Comme tu le dis si bien, les gens s’attachent volontiers à une voix, une personnalité, mais ça se vérifie encore davantage si un visage (et même un corps!) vient se greffer dessus… Très honnêtement, lorsque je parcours mon fil Instagram, principalement constitué de blogueurs de voyage, j’en viens à me demander si c’est réellement de blogs voyage dont il s’agit 🙁 Savoir s’ils mettent en avant une destination ou eux-mêmes (tels des blogueurs de mode – lifestyle), ça ne semble plus si évident que cela. Pour ma part, j’ai cessé de suivre bon nombre de personnes dès lors qu’elles ont sombré dans ce que je qualifierais de côté obscur ; si j’ai envie de voir des gens se mettre en avant, je suis des blogs mode, pas des blogs voyage, et pourtant, il ne semble plus exister de frontière entre les deux… Bref, mon impression est que pour réussir à vivre intégralement de son blog voyage, il faut en effet toutes les compétences que tu as citées, mais aussi savoir se mettre en avant, aimer un minimum son image, etc.

    Bon, pour ma part, même si j’étais bien partie il y a encore quelques années de cela pour devenir 100% blogueuse de voyage, cet aspect m’a refroidie, et la concurrence malsaine qui est apparue dans ce monde aussi. Du coup, bah j’ai pris du recul et je cumule… mais que des activités freelance (l’indépendance me tient à coeur!) : blogging, copywriting, rédaction de livres, cours de français langue étrangère, dog sitting… Ouais tout ça tous les jours ! Mais c’est mon seul moyen de garder ma passion pour le voyage et l’écriture intacts.

    Merci encore pour cet honnête article (PS : ça fait plaisir de lire des textes sans la moindre faute… Ça m’attriste aussi de voir que parmi les “blogueurs qui réussissent”, très peu écrivent sans fautes ; à croire que les marques s’en foutent de l’image que cela peut donner ! Mais c’est encore un autre débat 🙂 ).

    Jenny

  • Merci Jenny pour ton commentaire passionnant. Je suis d’accord avec toi : il faut savoir se vendre. J’apparais de plus en plus souvent dans mes photos sur Instagram, car les photos dans lesquelles je figure plaisent plus, non seulement aux partenaires mais aussi aux followers, qui les likent davantage ! Je refusais cette dimension narcissique au début de mon blog, je l’assume maintenant. Tu as raison, la dimension lifestyle, mode, etc, est devenue essentielle. Je comprends que cela puisse te gêner, j’en ai aujourd’hui pris mon parti, mais j’étais agacée par cela il y a quelques années.
    Je comprends tellement ton attachement à l’indépendance ! Je te souhaite le meilleur dans ton parcours. Merci d’avoir pris le temps de réagir. Des bises 🙂

  • Salut
    Que cette nouvelle année t’apporte la réussite,la santé et la
    prospérité que tu mérite.
    Que les difficultés de cette année nouvelle te soient toutes
    épargnées, que le bonheur soit au rendez-vous dans ton cœurs et dans
    ceux de tes proches.
    En un mot, nous te souhaite une très bonne année 2019 !

  • […] sur notre vision du blogging. En attendant, je vous conseille la lecture de l’article Peut-on vivre de son blog voyage écrit par Ariane sur son très chouette blog Itinera Magica. Elle y parle très bien des […]

  • Superbe article !

    J’adore tout particulièrement ce passage :

    “L’avenir des blogs de voyage réside dans la sincérité et l’individualité. Nous ne résisterions pas à l’uniformisation, au formatage et à la course aux chiffres. A trop vouloir transformer une passion en métier lucratif, nous risquons de dénaturer et d’abîmer ce qui nous a rendu uniques. N’oublions pas de voyager par amour.”

    Touché!

    Bonne continuation
    Julien Manival

  • La question de savoir s’il est possible de vivre de son blog de voyage, reste une question ouverte soumise au débats des personnes intéressées et concernées pas le secteur du tourisme mondial. Les expériences divergent : certains sont plutôt satisfaits, d’autres vivent l’amertume de l’échec. Ca fait parti des expériences.

    En tout cas, je profite de votre article pour féliciter ceux qui arrivent à vivre de leur blog, et j’encourage les autres à poursuivre avec leur rêve.

  • Ma question est: sans en vivre est-ce que vous faites quand mêmes quelques revenus ?

  • Aujourd’hui j’en vis – cet article est ancien ! Merci pour votre message.

  • Cet article est ancien – oui, et j’en vis.

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