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24 août 2019    /    

L’Aveyron a du talent : made in France à Rodez et Millau-

Cela fait maintenant plusieurs années que l’Aveyron fait partie de mes départements français préférés : je suis impressionnée par l’authenticité et l’identité puissantes qui se dégagent de ces paysages magnifiques et des hommes qui les font vivre. En Aveyron, on a un pays sublime, on le sait et on en est fier, alors on fait tout pour le dynamiser : préserver l’agriculture, manger local et porter des projets innovants et audacieux.
Vous le savez peut-être : je suis une grande défenseuse du made in France. Pour faire vivre l’économie française, pour préserver notre savoir-faire du rouleau compresseur de la mondialisation uniforme, pour des métiers qui ont du sens et des territoires qui vivent, il faut acheter, consommer, manger français.
Quand l’Aveyron m’a proposé de revenir pour la 4e fois dans ce pays que j’adore, et de mettre cette fois en valeur les savoir-faire, j’ai applaudi des deux mains. L’Aveyron a du talent, et je suis allée à la rencontre d’artisans, d’artistes et d’agriculteurs pour le montrer. A Millau, on parlera de la ganterie, savoir-faire traditionnel du pays des Causses, du travail délicat et onirique de la créatrice Catherine André, et de la maroquinerie chez Bleu de Chauffe, marque de sacs de toute beauté. A Rodez, on ira faire un tour au musée Soulages, à la rencontre d’un artiste singulier aujourd’hui consubstantiel de l’identité de cette belle ville au cœur médiéval. Et enfin, sur l’Aubrac, on ira à la rencontre des sublimes vaches du même nom lors des grandes transhumances. J’en profiterai pour vous donner quelques bonnes adresses à Millau et Rodez, pour préparer votre séjour made in France en Aveyron. C’est parti ?

Musée Soulages à Rodez
Musée Soulages à Rodez
viaduc de Millau
Viaduc de Millau

Visiter Millau : cuir, textile et savoir-faire

Millau, la ville de la ganterie : la Maison Fabre

J’aime Millau pour son viaduc mythique et sa localisation rêvée : nichée entre plusieurs hauts plateaux calcaires emblématiques de l’Aveyron, Millau est véritablement la capitale des Grands Causses. Parce que l’élevage de moutons et de chèvres a toujours été la spécificité des Causses, Millau s’est concentrée sur le travail du cuir. Depuis des siècles, la ville est réputée pour sa maroquinerie et notamment sa ganterie : des gants en cuir très fin et souple, un artisanat traditionnel minutieux. Vous trouverez en cœur de ville de Millau de nombreuses ganteries, héritières de plusieurs siècles de tradition. Celle que je visite aujourd’hui est la Maison Fabre, fondée en 1924 et restée fidèle à une manufacture traditionnelle. Leur atelier est superbe : un grand bâtiment ancien et lumineux, bordé de grandes verrières, au cœur même de Millau. Ici, on défend la fabrication française artisanale : la Maison Fabre a reçu le prestigieux label Entreprise du Patrimoine Vivant, car elle transmet un savoir-faire français d’exception.
La maison Fabre travaille à la fois avec des cuirs traditionnels du Larzac, et des cuirs d’autres régions françaises et d’Italie, réputés pour leur qualité. Pour la ganterie, il s’agit d’un cuir très fin et souple, qui doit être préparé avec soin pour supporter la couture. Je suis impressionnée par la précision des gestes des couturières, par leur minutie. Le jour de ma venue, plusieurs employées réalisaient des surpiqûres à la main, une commande spéciale pour une grande marque française. La Maison Fabre est réputée dans le monde de la mode et du cinéma pour leurs nombreuses collaborations avec de nombreux créateurs et réalisateurs, notamment tous les gants du film Grace Kelly avec Nicole Kidman, ou la confection de gants spéciaux pour célébrer l’anniversaire du film La Belle et la Bête de Cocteau. Elle s’est également spécialisée dans les gants parfumés, reprenant une tradition historique de la haute société raffinée. J’ai été séduite par la beauté de cet atelier délicat.

Une créatrice haute-couture à Millau : Catherine André

Catherine André est une virtuose de la maille, cette technique de travail de la laine si fine et précise. Le conte de fées de Catherine André commence dans les années 1970, lorsqu’au retour d’un voyage en Irlande, elle décide de tricoter un pull « carnet de voyage » à celui qui deviendra son époux. Chaque rang est une image, un souvenir : landes brumeuses, marécages couverts de bruyères, petits moutons, contrastes et symboles, le pull est une œuvre d’art en couleurs et en rêves. Il est si beau que ses amis commencent à lui en réclamer.
Catherine André continue sa formation, travaille pour plusieurs maisons de couture, mais l’idée fait son chemin… en 1995, elle fonde sa propre maison, pour proposer ses créations. Sa signature ? La maille et le jacquard, des techniques de travail du textile qui demandent une grande minutie et une grande délicatesse. Les créations de Catherine André sont des œuvres d’art. Précises, oniriques, intimes, elles cherchent toujours à capturer un monde dans un tissu. Il s’agit parfois de grands voyages, ce qui m’a particulièrement touchée : les couleurs de Valparaiso, les sommets du Mont Fuji, chaque périple l’inspire et je me suis reconnue dans cette envie de conserver l’émotion des lointains en forme et en couleur. Parfois, il s’agit d’inspirations musicales et artistiques, et lorsque je rends visite à Catherine André, une playlist hypnotique résonne dans son bureau et les murs sont couverts de photos, de tableaux, de matières – on sent l’inspiration en marche dans chaque détail. C’est comme un essaim de papillons, animé par le rêve.
Les prototypes sont conçus dans l’atelier de Millau, puis les pièces – limitées, numérotées – fabriquées à Roanne et au Puy-en-Velay. Le magasin d’usine de Millau, qui pratique des tarifs outlet, permet d’acquérir des pièces haute couture à prix cassé. Année après année, Catherine André, désormais connue jusqu’au Japon, trace son sillon intimiste et exigeant, aujourd’hui compris comme une expression particulièrement féminine, imaginative et sensible de la haute couture française.

Une superbe marque de maroquinerie à Millau : Bleu de Chauffe

J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette marque située au pied du viaduc, à deux pas de Millau. On s’est habitués à voir le textile et la maroquinerie produits en Asie, loin de chez nous, avec toutes les conséquences sociales et environnementales que cela comporte : ateliers malsains, teintures toxiques qui empoisonnent les fleuves, prix cassés. Bleu de Chauffe, c’est un pari audacieux : proposer de la maroquinerie intégralement contrôlée sur le plan écologique et social, 100% made in France. Alexandre Rousseau fonde Bleu de Chauffe en 2009 après avoir travaillé pour de grandes marques de maroquinerie et vu de ses yeux les dégâts causés par la délocalisation de l’activité en Asie. Il veut proposer une alternative saine pour l’environnement et pour ses employés. Sa recette ? Du cuir français et italien teint avec une teinture végétale traditionnelle, comme le châtaignier et l’acacia. Aucun dégât pour la santé des travailleurs et aucun rejet toxique dans les rivières, tout est naturel. Bleu de Chauffe gère ensuie tout de A à Z : les cuirs issus de tanneries sélectionnées arrivent à Millau, et les pièces sont intégralement conçues et assemblées dans l’atelier au pied du viaduc. Les artisans signent leur sac quand le travail est achevé. Pas de fabrication à la chaîne : chaque employé gère entièrement la fabrication d’un produit, d’un bout à l’autre, à l’exception de la coupe (plus délicate) réalisée à un seul poste. Les employés travaillent dans un grand atelier lumineux avec vue sur le pont et ont le plaisir d’apposer leur nom sur le produit fini : je trouve cela infiniment rafraîchissant. Plusieurs d’entre eux ont été entièrement formés ici, produisant des sacs toujours plus complexes au fil de leurs années de présence au sein de la maison. Il s’agit d’un « savoir-faire de proximité » et cela me parle vraiment. Bleu de Chauffe cultive un style workwear, puisant son inspiration dans les besoins des anciens métiers manuels. Il s’agit d’une ode à l’artisanat made in France, et les produits sont de toute beauté.

Bien sûr, le made in France ne peut pas rivaliser avec le Bengladesh en termes de coût… un sac Bleu de Chauffe coûte de 150 à 600 euros, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Mais si jamais vous pouvez vous le permettre, je vous encourage à soutenir ces marques de grande qualité, éthiques et écolo, 100% made in France. Dans le même esprit, j’ai visité les ateliers Tuffery à Florac en Lozère, des jeans 100% français depuis 1892 – je vous en parlerai bientôt. Je crois énormément à cette valorisation des savoir-faire, à ces métiers qui ont du sens, à la production hautement contrôlée, bonne pour la planète et bonne pour les travailleurs. J’ai acheté un jean Tuffery, et je pense qu’un sac Bleu de Chauffe me rejoindra un de ces jours !

Où dormir à Millau ? Au château de Creissels avec vue sur le viaduc

Le plus bel hôtel de Millau, c’est le château de Creissels, demeure de charme dans un jardin en marge de la ville. Le château date du XVIe siècle et a su conserver un charme suranné auquel je suis très sensible. J’ai été séduite par l’extraordinaire piscine avec vue sur le viaduc de Millau, ce pont de tous les records qui défie la gravité et enjambe les Causses comme un oiseau d’acier. Je vous recommande très, très vivement le restaurant du château de Creissels : une merveille de restaurant gastronomique qui propose son menu du jour à moins de 30 euros, un rapport qualité-prix extraordinaire pour des mets aussi fins et originaux. Chaque plat était un chef d’œuvre.

Visiter Rodez : cathédrale, musée Soulages et gastronomie

J’étais très impatiente de découvrir Rodez, le chef-lieu de l’Aveyron, et je n’ai pas été déçue. Cette ville est un joli équilibre entre Moyen-Âge et ultra contemporanéité. Côté ville haute, c’est le Moyen-Âge préservé, entre dédale des ruelles et cathédrale sublime. Plus bas, le cœur battant du nouveau Rodez, c’est le spectaculaire musée Soulages, abritant l’œuvre exigeante et mystérieuse de l’artiste français le plus côté.

rodez

La cathédrale de Rodez, merveille médiévale

Impossible de parler de savoir-faire artisanal français sans évoquer celui qui me fascine le plus : celui des bâtisseurs de cathédrales. La cathédrale de Rodez me faisait rêver depuis longtemps. Le chemin vers elle est magnifique : la vieille ville de Rodez a beaucoup de charme, avec des maisons datant du 16e siècle, avant d’arriver à l’immense géante de grès rouge. La cathédrale de Rodez, gigantesque et très pure, dégage une beauté nue qui m’a touchée. J’ai passé un long moment à m’imprégner de sa splendeur.

Le musée Soulages, le noir mystique

Le projet pouvait sembler périlleux à première vue : installer un musée d’art contemporain radical et ambitieux à Rodez, loin de Paris, dans un département plutôt rural, est-ce que ça allait marcher ? Cinq ans après son ouverture, le pari est incontestablement réussi : non seulement le musée Soulages attire des visiteurs venus du monde entier, mais il est devenu une locomotive culturelle dans la région, avec de nombreuses expositions temporaires et projets novateurs, et il a été pleinement adopté par les habitants de Rodez, qui sont fiers et heureux de savoir que l’artiste français le plus célèbre, le plus cher et côté du monde, a choisi de donner une immense partie de son œuvre à ce musée conçu sous sa houlette, dans sa ville d’origine. Rodez célèbre son enfant prodige et prodigue. 

Je vais vous l’avouer en toute sincérité : je ne savais pas si ce musée me plairait. Je suis assez traditionnaliste, j’aime l’art de la Renaissance, du baroque et du romantisme, je ne comprends souvent pas l’art contemporain. Mais je suis arrivée au musée Soulages avec l’esprit ouvert, prête à être séduite, et très sincèrement, j’ai été bluffée. Ce lieu est à la fois ultra contemporain et audacieux, et étrangement accueillant. L’atmosphère est très douce, une pénombre feutrée dans laquelle les œuvres sont superbement mises en valeur, et le cheminement proposé à travers l’œuvre de Soulages permet de la comprendre, de l’apprivoiser. Le musée a été conçu par le trio d’architectes catalans RCR, avec le concours de l’artiste lui-même – qui fête cette année sa centième année –, spécifiquement pour accueillir ses pièces, et cela permet une immersion rare dans l’univers d’un artiste. On dit souvent de Pierre Soulages qu’il est l’artiste du noir. Mais en vérité, son obsession a toujours été la lumière, la lumière qui jaillit au creux de la matière la plus opaque et épaisse, comme une quête mystique : aller au bout de l’obscurité pour retrouver l’éclat du jour. Ses noirs ne sont jamais noirs, ils attrapent des reflets, des couleurs paradoxales, des miroitements surgis d’on ne sait où. La salle qui m’a le plus marquée est celle dite des « outrenoirs ». Il s’agit du noir dans toutes ses variations, un noir si noir qu’il cesse soudain de l’être, et revêt une teinte argentée, bleue, blanche, rouge… sans jamais cesser pourtant d’être noir de noir. L’expérience est dérangeante, vertigineuse, et la salle de toute beauté.
 Pierre Soulages est fils d’artisan. Son approche est manuelle, sensorielle : fasciné par la matière, par la substance, il teste toutes sortes de matériaux, n’hésite pas à les détourner de leur usage premier (il transforme ainsi des planches à lithographie en œuvre à part entière), à expérimenter en se laissant guider par les sens. Finalement, il se comporte lui aussi en artisan, et je me dis que la visite de ce musée est parfaitement à sa place dans ce voyage qui célèbre le savoir-faire français.
Le musée lui-même est très beau, fait d’un métal spécial, l’acier Corten, qui se patine avec le temps pour se fondre dans le paysage. Cette couleur de rouille sied finalement au grès rouge de la vieille ville de Rodez, et semble rappeler la cathédrale. Les expositions temporaires sont elles aussi de grande qualité et méritent qu’on revienne souvent.

Le café Bras, l’Aveyron dans l’assiette

Impossible de finir la visite du musée Soulages sans déjeuner au restaurant attenant, le Café Bras. Il s’agit d’une institution aveyronnaise : c’est la version bistronomique et abordable du mythique restaurant étoilé de Michel Bras à Laguiole, sur l’Aubrac. Je suis une grande fan de ce type de projets : la haute gastronomie revisitée de façon plus accessible, au cœur des villes et ouverte à tous pour un prix très abordable (autour de 30 euros le menu). Au Café Bras, on prépare des mets du terroir aveyronnais, avec l’obsession du bon produit et de la cuisine qui le met en valeur sans le dénaturer. On mange des plats simples… mais réalisés avec une telle virtuosité qu’on a l’impression de les redécouvrir. J’ai été totalement convaincue.

Les figures touchantes du musée Fenaille

Ne quittez pas Rodez sans voir le musée Fenaille, dont les collections vont du Paléolithique au Moyen Âge chrétien. Ce musée possède notamment les fabuleuses statues menhirs : des statues anthropomorphes datant de 3500 à 2000 avant Jésus Christ. J’ai eu le vertige devant elles, devant ces représentations humaines si anciennes et parfaitement préservées, parlant des rêves et des dieux de nos si lointains ancêtres… Les collections médiévales sont sublimes elles aussi, avec des Christ, des Saints et des Vierges d’une beauté lumineuse. Un ticket combiné vous permet de visiter à la fois le musée Soulages et le musée Fenaille, je vous le conseille très, très vivement !

Où dormir à Rodez ?

J’ai eu un tel coup de cœur pour le sublime Château de Labro, situé à moins de 10 minutes du cœur de ville de Rodez en voiture, que je vais lui consacrer un article spécial. Cet hôtel de charme est un des lieux les plus poétiques et singuliers que j’aie eu l’occasion de découvrir. Il y aura un concours à la clef… restez par ici !

A la rencontre des éleveurs de l’Aubrac

Parce que je suis venue en Aveyron fin mai, j’ai eu le plaisir d’assister à un grand évènement de la vie de l’Aubrac : les transhumances. Chaque année, le dernier week-end de mai, les troupeaux de vaches parées de fleurs, de cloches et de drapeaux colorés montent sur les estives (= prairies d’été) sur le plateau de l’Aubrac, où elles resteront jusqu’à la fin septembre. C’est une tradition pluriséculaire que les éleveurs de l’Aubrac cherchent à préserver, d’autant que les AOC l’exigent : que cela soit pour la viande Aubrac ou pour la production de fromage de Laguiole (qui comprend du lait de vache Aubrac), le cahier des charges exige que les bêtes soient nourries à l’herbe et passent l’été dans les prairies. On dit souvent que la vache Aubrac fait partie des plus belles vaches françaises, avec ses yeux maquillés de noir qui lui donnent un doux air de biche. Cette race a bien failli disparaître, sous le double effet des guerres et de la pression productivistes, et les gens de l’Aubrac sont très fiers d’avoir su préserver cet héritage, cette culture, et la belle tradition festive des transhumances. Au magnifique village d’Aubrac, mais aussi dans les autres hameaux tout au long du chemin, c’est la fête ce week-end-là, et l’occasion idéale pour déguster un aligot ou un gâteau à la broche. Tout au cœur de notre pays, aux confins entre Aveyron, Lozère et Cantal, ce haut plateau du Massif Central aux solitudes sublimes a des airs de France de carte postale. C’est toujours un bonheur d’y revenir…

Où dormir pour visiter l’Aubrac ?

J’ai eu l’immense bonheur de dormir avec mes amis aux Villas de Labro, à Espalion, juste au pied de l’Aubrac – nous étions idéalement placés pour les transhumances et nous avons passé un week-end de rêve dans un hébergement de très haut standing, et avec une vue incroyable sur un château fort. J’ai consacré à ces villas fabuleuses un article de blog spécial (ici : Villas de Labro), n’hésitez pas à y jeter un coup d’œil !

Cela ne sera certainement pas ma dernière fois en Aveyron… le prochain séjour est déjà planifié. Impossible de se lasser de cette terre si belle et authentique, où la beauté des paysages n’est égalée que par la chaleur des gens. Merci à l’ADT de l’Aveyron de me permettre de continuer ma belle histoire d’amour avec ce pays magique qui concentre tout ce qu’on aime en France.

aveyron

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31 commentaires pour
“L’Aveyron a du talent : made in France à Rodez et Millau”

  • Ces savoir-faire sont juste incroyables, merci de les avoir mis à l’honneur !! En plus la plupart en France sont situés dans des endroits peu touristiques, et pourtant : quelles richesses se cachent dans ces départements !
    J’ai replongé avec plaisir dans ce département, j’avais adoré le musée Soulages mais je ne connais que très peu le reste : ce sera pour un prochain voyage 🙂

  • Merci beaucoup Céline ! tu me fais plaisir !

  • Dommage de mettre en avant du cuir, certes dans ce cas qui respecte les humains mais en aucun cas les animaux… J’espère qu’un jour plus aucun animal ne sera tué à cause de notre égoïsme et inconscience collective. Je suivais avec plaisir le blog mais j’avoue que cet article m’a jeté un froid.

  • Bonjour Satoko, on peut en discuter si tu veux, n’hésite pas à m’envoyer un mail.
    J’ai moi même cessé de manger de la viande à l’âge de 15 ans, donc je comprends totalement ton engagement en faveur des animaux. Plusieurs réalités coexistent : mon amour des animaux et mon désir de ne plus les voir tués, et mon respect pour les agriculteurs, les éleveurs, les artisans, les terroirs, qui font partie de l’histoire et de la culture de notre pays. Le sujet est complexe et je pense qu’il faut écouter toutes les personnes en présence – même si je ne mange pas de vache Aubrac, je ne pourrais pas les tuer après avoir vu leurs beaux yeux et leur douceur, je sais aussi que ce territoire n’existerait pas sans cet élevage, qui défend une tradition, un héritage, une façon d’occuper le paysage… L’élevage fait partie des paysages français, c’est une réalité très forte. On peut en parler si tu veux. Je te souhaite une bonne soirée

  • Une nouvelle fois, cette livraison d’Itinera Magica me donne une envie irrépressible de courir en Aveyron, visiter les cathédrales et les musée Fenaille et Soulages – c’est la première fois que je lis une analyse totalement convaincante sur cet artiste qui jusque-là me laissait de marbre (noir), de m’acheter des gants, un sac et un pull, de dormir dans ces lieux extraordinaires de calme et de beauté. L’Aveyron magnifie l’art de l’élevage, qui rend vivants les territoires de moyenne montagne. Sans les vaches et leurs éleveurs, il serait beaucoup moins beau et se désertifierait, laissant la place aux broussailles, à la friche, peut-être même aux incendies. Et puis, je voudrais signaler que l’ancien député-maire de Millau, Jacques Godfrain, avait écrit en 2003 un livre sur le viaduc – qu’il a ardemment contribué à faire naître, au point de pouvoir en être considéré comme le père. Ce roman, Les ponts, le diable et le viaduc, met en scène tous les ponts dits du diable en France, est fantastique, à tous les sens du terme. Bref, quel bonheur de lire Itinera Magica !

  • Merci infiniment ! J’achète ce roman sur le champ, je suis totalement convaincue. Le viaduc de Millau est l’un des plus beaux ponts du monde, un chef d’oeuvre immense, et il vient couronner cet Aveyron à la fois si fier de son identité et si entreprenant et dynamique. Merci pour ce commentaire lumineux !

  • Bonjour,
    A découvrir aussi, aux pieds des monts d’Aubrac, le chausseur bottier Frédéric Salé – https://prodaubrac.com/
    Du cousu-main de grande qualité.
    Benoît

  • Merci beaucoup pour cette bonne adresse !

  • Il faut absolument que je retourne en Aveyron pour finir mes découvertes (mais peut-on vraiment finir de découvrir l’Aveyron tant il est vaste et époustouflant)! C’est des petits trésors que tu nous présentes ici et ils frappent tous mon imaginaire!

  • L’Aveyron est inépuisable 😀 Merci beaucoup, Annabelle !

  • Que ça fait plaisir de lire un article comme ça ! J’aime beaucoup ta mise en valeur des savoir-faire locaux et je me dis qu’en tant que blogueur c’est important de soutenir de telles démarches. Et les différentes parties de l’article vont vraiment bien ensemble. Oui, l’Aveyron est riche d’artisans et d’artistes. J’ai quelques Aveyronnais de cette trempe dans mon arbre généalogique et j’en suis vraiment fière. Hâte de lire la suite de tes aventures là-bas ! Nous, on devrait y faire un tour à la Toussaint…

  • Merci beaucoup pour ton commentaire adorable ! Oui, je pense qu’en tant que blogueur, on a le pouvoir de mettre en valeur de telles initiatives, et qu’il ne faut surtout pas s’en priver 🙂 hâte de retrouver vos aventures aveyronnaises à la Toussaint !

  • Superbe article 🙂 Quel dommage que je connaisse aussi mal cette région alors que ma famille paternelle en est originaire 🙏. Le musée Soulages a clairement éveillé ma curiosité. Le château de Labro est un lieu chargé de souvenirs pour moi. Tes photos sont magnifiques comme toujours ❤️

  • Ouahou! Merci pour cet article ultra détaillé et plein de belles adresses. Je note!
    Et merci pour le concours château de Labro. J’ai participé sur IG.
    Marion

  • Quel magnifique blog bien détaillé ! Illustré de belles photos !!! Cela fait rêver !!! Et merci beaucoup pour le concours ❤️🤩 belle journee

  • Coucou Merci cet article super bien détaillé et de superbes photos

  • J’adorerais découvrir cette région quelle chance 😍

  • Wouahou ! Super cet article. Tu me donnes extrêmement envie d’aller visiter l’Aveyron que je ne connais pas du tout ! Surtout pour le Musée Soulages a vrai dire, dont je connaissais l’existence mais ignorais totalement la localisation. Merci beaucoup pour cette découverte !

  • Mercii pour cette article , tout ces details …. je crois savoir où sera notre prochain week end !!! 👍👍

  • J’aime beaucoup ton blog et ton Instagram, que je suis avec un grand plaisir. L’Aveyron c’est un superbe département alors un petit séjour près de Rodez au château Labro serait parfait . Après insta je double mes chances .

  • Super article qui met en valeur notre beau territoire aveyronnais ! Je tente ma chance pour gagner le week-end au château de Labro, l’occasion de redécouvrir la région.

  • Connaissant déjà un peu cette région, voisine du Lot où j’habite, j’avoue aimer l’article rempli de détails sur des lieux inconnus pour moi. La prochaine fois il faut tenter de faire un saut en parapente au dessus de Millau et une petite visite des caves de Roquefort. 😊. Manger local, faire vivre nos régions est essentiel pour moi et j’aime beaucoup lorsque tout ces savoir-faire sont mis en valeur. Bravo

  • Tes articles sont toujours géniaux ! Un plaisir de les lire et de m’en servir quand je voyage 👌❤

  • Cet article donne vraiment envie de visiter notre beau département. J’ai demandé ma mutation j’y reviens après plus de 20 ans passés sur Toulouse et hâte de redécouvrir les beaux endroits. Merci je tente ma chance.

  • Merci pour cet article où tu mets en avant toute la richesse et le savoir faire de cette région. Je suis déjà allée en Aveyron mais il reste encore tant de chose à découvrir.
    Merci pour tout ce que tu partages sur ton blog!

  • Je vais dans le sens de Satoko, aussi, je ne me suis attaché qu’au côté architectural.On y trouve de belles choses alors que j’avais une image tristounette de l’Aveyron.Il est vrai que le fait d’être végétarien et antispéciste, nous fait censurer pas mal de facettes, notamment l’élevage et le travail des peaux.

  • Merci pour ce beau voyage à travers l’Aveyron et la mise en avant de ces artisans. Cette région des Grands Causses me plait particulièrement tant le paysage y est singulier, presque dépaysant. L’endroit parfait pour une déconnexion totale !

  • Magnifique authentique repportage sur mon departement l un des plus beau en France. Reste a decouvrir Villefranche de Rouergue Decazeville et Capdenac .bravo a votre equipe Top.

  • Merci cher Gilles ! L’équipe, c’est moi, j’étais en solo sur cette expédition là 🙂

  • […] Vous serez à moins de dix minutes de la belle Rodez, de son cœur de ville médiéval, sa cathédrale majestueuse, ses musées d’exception : le musée Soulages, sublime et déconcertant, où on plonge au cœur du noir lumineux dans l’œuvre d’un des plus grands artistes contemporains, et le musée Fenaille, où vous admirerez notamment les mythiques statues menhirs, émouvants visages vieux de plusieurs millénaires. Retrouvez mon article sur la visite de Rodez. […]

  • […] connaissez mon attachement au made in France, aux Alpes, et mon amour des grands espaces. J’ai aimé partir avec Chilowé, car leur concept […]

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