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20 juin 2019    /    

Découvrir Noyon, une belle surprise à une heure de Paris-

Connaissez-vous Noyon ? Je vous rassure : jusqu’à récemment, moi non plus. Le nom ne me disait rien et il m’a fallu sortir la carte pour découvrir que Noyon est une ville de l’Oise, en Picardie, située à une heure de train et moins de deux heures de voiture de Paris. Ce n’est pas la première attraction touristique à laquelle on pense quand on recherche une escapade au vert, et pourtant… Noyon est la destination parfaite pour un week-end de détente et de découverte, un régal pour les amateurs de patrimoine, d’insolites et de slow tourism au fil de l’eau. Ce qui vous attend ? Le patrimoine médiéval fabuleux du cœur de Noyon, une abbaye romantique en ruines, un château de conte de fées, un site géologique insolite incroyable, toute la culture des bateliers et la douceur de vivre le long des cours d’eau… Je n’attendais rien, et j’ai été stupéfaite par la beauté et le caractère exceptionnellement original des sites que j’ai visités. Voici le programme parfait d’un week-end à Noyon, la ville qui mérite vraiment qu’on s’intéresse davantage à elle.

Noyon, sa cathédrale et son cloître gothiques extraordinaires

Avez-vous déjà entendu parler de la cathédrale Notre-Dame de Noyon ? C’est un joyau gothique méconnu, une cathédrale qui se révèle une fois la porte entrouverte. De l’extérieur, elle ne promet pas grand-chose : abîmée à la Révolution française, elle a vu son tympan martelé et ses statues mutilées, et paraît banale. Mais entrez à l’intérieur, et la magie opère…
Avant de venir à Noyon, je l’avais découverte dans le roman de Laurence Cossé, Le mobilier national, dans lequel un architecte des monuments historiques devenu fou décide de détruire toutes les cathédrales qu’il juge trop moches. Il envisage de dynamiter une bonne partie du patrimoine religieux français, mais la cathédrale de Noyon est une des rares à trouver grâce à ses yeux. Il voit en elle un exemple parfait du premier gothique, au moment où les architectes novateurs et audacieux expérimentent cette nouvelle forme d’art qui permet de monter plus haut vers le ciel.


La première cathédrale romane était très ancienne, et d’une importance symbolique considérable pour le royaume capétien : imaginez, elle a vu le couronnement de Charlemagne et d’Hugues Capet ! Mais la cathédrale actuelle date du XIIe siècle. Sa construction débute en 1145 (vingt-cinq ans avant Notre-Dame de Paris), et c’est un sublime acte de bravoure du gothique primitif, tout de lumière et de pureté. Les amoureux du patrimoine noteront toutes sortes de curiosités qui restent rares sur le continent européen. Le transept est flanqué d’absides, et parce que les architectes ne connaissaient pas encore la technique des arcs-boutants, la voûte repose sur un système de tribunes, qui confèrent une élégance folle à cette nef immense. Je frissonne en entendant que les moines allaient se placer à différents niveaux sur les tribunes afin d’entonner leurs chants grégoriens : imaginez l’acoustique, imaginez le résultat !


Le cloître est un sublime exemple d’esthétique gothique parfaite, une merveille de sérénité et de beauté. Moi qui suis amoureuse des belles cathédrales riches d’histoire, j’ai été conquise par celle de Noyon.

La bibliothèque du Chapitre, trésor de Noyon

C’est le paradis des médiévistes et des amoureux des vieux livres. Construite au tout début du XVIe siècle, la bibliothèque du Chapitre est une espèce de miracle : tout de vieux bois et de papier, elle a réchappé à tous les incendies et autres vicissitudes usuelles, et elle est restée intacte depuis 500 ans. Sa façade de bois date des années 1508, et sa collection de livres anciens, du XVe et XVIe siècle. Elle compte plusieurs incunables (les tout premiers livres imprimés, à l’époque de Gutenberg), et son trésor le plus précieux, aujourd’hui conservé à l’hôtel de ville, est un incroyable évangéliaire du IXe siècle, d’une beauté rare. Cette bibliothèque m’a profondément touchée et émue.

Conseil pratique : Attention, ce lieu n’est pas en libre accès, en raison de son extrême fragilité. Visite guidée impérative – renseignez-vous à l’office du tourisme de Noyon !

Et puisqu’on parle de livres, saviez-vous que le grand réformateur Jean Calvin était né à Noyon ? Vous pourrez visiter sa maison-musée, qui retrace l’histoire du protestantisme en France et expose plusieurs bibles de Genève (la première Bible en français, publiée par Calvin à Genève en 1560).

Après un délicieux repas au Manoir, le plus joli hôtel-restaurant de Noyon, je vous propose de plonger à pieds joints dans l’ambiance féerique avec deux lieux d’un romantisme échevelé.

Une abbaye romantique en ruines : l’abbaye d’Ourscamp

C’est un lieu qu’on imagine parfait pour tourner un clip de Mylène Farmer, ou un film sur la vie et l’œuvre de Caspar David Friedrich : une immense abbaye gothique en ruines, seule au milieu des champs. Notre Dame d’Ourscamp fut une des plus grandes abbayes cisterciennes du nord de la France, un phare rayonnant de la théologie de Clairvaux. Quand je vois des abbayes démantibulées, abandonnées comme des squelettes solennels, j’ai tendance à accuser spontanément la folie révolutionnaire, mais ce n’est même pas le cas ici : l’abbaye a effectivement été abandonnée en 1792, mais pas détruite. On doit cette vision fantasmagorique à son propriétaire suivant, un esthète un peu illuminé qui voulait créer un « paysage romantique » et qui a donc démonté l’abbaye pour réaliser son fantasme. C’est à la fois beau et triste, et la gothique très maquillée que je fus à l’âge de quinze ans se serait pleinement épanouie dans ce cadre.

Un rêve de château de princesse : Pierrefonds

Après Ourscamp, je continue ma route vers le sud, en direction de Compiègne, pour rejoindre un lieu qui me faisait rêver depuis très longtemps : le château de Pierrefonds.

chateau de pierrefonds

Si vous avez une âme romantique, que vous avez vibré devant les palais de Sintra au Portugal et le château de Neuschwanstein en Bavière, vous avez sans doute déjà entendu parler de Pierrefonds. Ce château médiéval a été restauré au XIXe siècle par le célèbre Viollet-le-Duc (vous savez, celui qui a édifié la fameuse flèche de Notre-Dame de Paris) et qui a ressuscité le Moyen-Âge sous la forme d’un rêve romantique : gargouilles délirantes, salle des chevaliers tout de bois et de légendes, statues monumentales, chapelles gothiques… La visite est un enchantement. C’est comme entrer dans le cerveau effervescent d’un visionnaire à qui on a laissé la bride sur le cou. Chaque détail, chaque vision réjouira les cœurs romantiques, d’autant qu’en ce moment est installée une fabuleuse exposition sur l’imaginaire des chevaliers de la Table ronde, à la scénographie onirique qui rajoute au mystère des lieux.
Ne manquez surtout pas, à la fin de votre visite, la descente dans la crypte : il ne s’agit pas de vrais tombeaux, mais d’un cimetière imaginaire de la France mythique. L’architecte a réuni les gisants des personnalités les plus illustres de la France médiévale, hommage à une histoire légendaire qui se cristallise dans ce lieu hors normes.

Voulez-vous continuer avec les insolites, les bizarreries fabuleuses ? Je vous emmène aux carrières de Montigny.

Les carrières de Montigny, site géologique et historique extraordinaire

Les carrières de Montigny sont l’exemple parfait du site extraordinaire – en tout point, géologique, esthétique, historique, culturel – dont presque personne n’a entendu parler, le genre d’endroits qui me font dire « filez à Noyon, il y a là des trésors inexplorés ».

Les carrières de Montigny furent, comme leur nom l’indique, un site d’extraction de calcaire pendant des siècles. Au péril de leur vie, les carriers plongeaient dans les entrailles de la Terre pour en sortir la pierre blanche avec laquelle on construirait les maisons parisiennes, un métier pénible et infiniment dangereux : si les carriers creusaient trop, les plafonds risquaient de s’effondrer sur eux… Cette activité a créé un décor à la Seigneur des Anneaux, d’IMMENSES grottes de pierre blanche à la hauteur vertigineuse, un labyrinthe souterrain fascinant.

Mais ce n’est pas fini. Lors de la Première Guerre mondiale, la ligne de front passait à quelques centaines de mètres de là. Les soldats ont trouvé refuge dans ces grottes froides et humides. La pierre en porte les empreintes : de nombreuses sculptures patriotiques ou caricaturales témoignent de la présence des Poilus. Des reconstitutions permettent de se replonger en 14-18 et d’imaginer la vie terrible des combattants.

Après la guerre, le site est resté habité : de nombreuses habitations troglodytes ont été occupées jusqu’aux années 1950, où les carrières furent évacuées pour des raisons sanitaires. On se balade dans un décor fascinant, qui rappelle parfois la jungle d’Asie du sud-est, avec des lianes à la Indiana Jones envahissant les anciennes demeures, des visions cinégéniques que j’ai adorées. Visitez ce site, cela vaut le coup.

A la rencontre des bateliers dans les villages autour de Noyon

Lors de mon séjour à Noyon, j’ai découvert une culture dont j’ignorais tout : celle des bateliers. Les bateliers ? Jusqu’aux années 1960, ils étaient les chevilles ouvrières du transport de marchandises en Europe. Ils convoyaient les matériaux et les produits le long des fleuves de France et d’ailleurs, sur leurs péniches aménagées. Le batelier passait sa vie au fil de l’eau, sur sa péniche, à naviguer d’écluse en écluse, ne touchant que rarement Terre – une vie lente et nomade, le long des rives de France. Le métier s’est raréfié, mais il reste aujourd’hui encore quelques dizaines de bateliers dans notre pays, revitalisés par les nouvelles exigences environnementales qui tendent à se détourner des camions et des avions.

oise noyon

Parce qu’elle est traversée par le canal latéral à l’Oise, carrefour fluvial important, la région de Noyon était un haut lieu de retrouvailles pour les bateliers.

A Pont l’Evêque (Pont l’Evêque dans l’Oise, ne confondez pas avec son homonyme breton), les façades colorées, les nombreux bars et cafés de bateliers, les péniches à quai en réparation, rappellent les grandes heures de la culture batelière. La balade le long de l’eau est très agréable. Cela correspond bien à l’idéal de slow tourism que Noyon cherche à promouvoir : on dit qu’ici, les journées font 25 heures, et qu’on prend le temps de vivre… J’ai aimé me promener et déjeuner au bord de l’eau à Pont l’Evêque. Je pense que le cadre serait également parfait pour une balade en vélo.

A la Cité des Bateliers à Longueuil-Annel, j’ai pu m’immerger dans la vie sur les péniches. La cité comprend à la fois un musée qui retrace l’histoire de la batellerie avec de nombreux films passionnants, et la reconstitution d’une péniche traditionnelle, avec l’espace de vie des bateliers. Une deuxième péniche transformée en galerie d’art expose des œuvres en lien avec cette culture fluviale, et diffuse un film qui m’a beaucoup touchée sur le quotidien d’un couple de bateliers. Imaginez cette vie : à deux jusqu’à la fin, jour après jour, en autarcie dans leur petite cabine de bateau. Les enfants partent vite en internat pour suivre leurs études sur la terre ferme. Unité de travail, de vie, d’horizon, le couple reste en tête-à-tête toute sa vie, dans un idéal de fusion qui paraît incroyable à l’heure actuelle. La cité des Bateliers mérite vraiment une visite. Sachez qu’ils organisent également des croisières-déjeuner.

Si vous voulez à votre tour vivre cette expérience romantique de vie sur l’eau juste pour une nuit, je vous propose d’aller dormir à l’Elixir…

Une nuit insolite : dormir sur une péniche à l’Elixir

A Thourotte, à quelques kilomètres de Noyon, l’Elixir est un bed & breakfast insolite et charmant, situé sur une péniche aménagée. C’était le printemps et des dizaines de sakuras (cerisiers du Japon) étaient en fleurs sur le canal de l’Oise, et je rejoignais ma péniche dans la lumière du couchant. Le lieu a un charme fou : une petite cuisine aux couleurs des lointains, avec gouvernail et mappemonde, une salle de bain toute petite mais parfaitement fonctionnelle, et une chambre au ras des flots. Le rapport qualité-prix est excellent : comptez 60 euros pour une nuit poétique sur le fleuve, avec la possibilité de cuisiner vous-mêmes si vous le souhaitez.

Sachez que l’un des deux propriétaires de la péniche, Aaron, est prof de yoga et vous propose des cours de grande qualité. J’ai adoré passer une heure de travail et de détente avec lui. L’Elixir organise également des croisières yoga qui m’ont beaucoup tentée. Pour les amateurs de tourisme fluvial, la région de Noyon est un paradis bucolique, où vous pourrez assouvir votre passion des flots lents et doux…

Noyon fut pour moi une vraie belle surprise, une destination riche qui combine de nombreux atouts : patrimoine, nature, insolites et expériences originales. Vous qui habitez en région parisienne ou à proximité, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste d’escapades, vous ne serez pas déçus…

Découvrez Noyon, une jolie surprise à une heure de Paris : un coeur médiéval superbe, une abbaye en ruines, un château romantique, des insolites, des péniches...

Merci à l’office de tourisme de Noyon pour ces belles découvertes.

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22 commentaires pour
“Découvrir Noyon, une belle surprise à une heure de Paris”

  • Incroyable ! Je suis totalement conquise par Noyon, sa cathédrale, sa bibliothèque, ses carrières, ses bateliers (j’en veux un !), par la beauté des photos, le côté enchanteur de ce coin méconnu de notre belle France, qui synthétise toutes ses merveilles architecturales : ah ce château de Pierrefonds, quelle magie ! Merci à Itinera Magica de nous donner si envie d’explorer les merveilles de notre pays….

  • Merci infiniment !

  • Encore une belle découverte grâce à toi. Quand on regarde un peu autour de Paris, il y a de magnifiques escapades. Au fil de mes lectures d’article comme le tiens, je me rends compte comme nous avons à porté de main de superbes points touristiques.
    Bon même si actuellement je suis plus sur un séjour en Ouzbékistan (je vais relire ton article !)

  • Merci beaucoup Aurore, et n’hésite pas si tu as besoin de conseils ouzbeks !

  • L’Oise, voilà un endroit qu’on a découvert grâce à nos périples de mémoire et qui fut, comme souvent, une très bonne surprise ! Ça fait très plaisir de voir les carrières de Montigny dans ton article, c’est un lieu incroyable et la rencontre avec les bénévoles reste un moment vraiment spécial. Mais il nous reste plein de choses à découvrir là bas! On devrait emmener une de nos filleules à Pierrefonds cet été, ça a l’air très princesse non? Merci en tout cas pour ces découvertes !

  • Ah j’étais sûre que vous y étiez allées, c’était un site pour vous ça !
    Pierrefonds : princesse ultime level 😉 elle va adorer !

  • Les ruines de cette Abbaye sont fantastiques ! Je suis toujours gaga face aux ruines. Le château de Pierrefonds, c’est pas celui qui a servi pour le film les Visiteurs ? Je me demande.

  • Merci beaucoup Ornella ! Alors, je viens de chercher : celui des Visiteurs, c’est Beynac en Dordogne ! du coup, je veux y aller maintenant 😉

  • J’attendais ton article avec impatience car je n’avais jamais entendu parler de Noyon avant de voir tes stories est c’est tout ce que j’aime (j’ai la passion des cathédrales et des sites de mémoire des guerres mondiales même si je n’y connais pas grand chose en histoire, ce sont des lieux toujours très forts en émotions et bouleversant à découvrir)
    (Sinon l’homonyme de Pont l’Évêque c’est en Normandie pas en Bretagne – c’est pas très loin de Caen au passage 😉 sauf s’il y en a un troisième que je ne connais pas )

  • Ohlala mais je suis une telle cata avec Normandie-Bretagne c’est vraiment la honte, il faut me pardonner, je suis née trop au sud 😀
    Merci beaucoup Mathilde, oui, je pense que ça te correspondrait bien !

  • J’avais découvert Noyon à travers tes stories, c’est bien agréable de voir tout ça plus en détails ! L’endroit a l’air vraiment unique, et si peu connu, c’est une perle !! 🙂 Merci pour ce superbe voyage !

  • Merci beaucoup, Céline 🙂

  • C’est tout simplement magnifique ! J’avais prévu un weekend à Noyon il y a quelque temps mais les plans ont changé et je n’ai jamais remis ce projet à jour… à tort car je suis dingue de cette cathédrale, de ces vieux livres, de ce cloître, de ce château et, mon Dieu, cette carrière ! Une visite s’impose 🙂

  • mais oui, je t’y vois tellement ! C’est une ville faite pour toi 🙂

  • Tous ces bâtiments romantiques et gothiques, je vais avoir du mal à m’en remettre ! Bibliothèque ancienne et gargouilles… je file m’installer à Noyon ! Je connaissais la ville de nom pour une raison idiote : c’est une des rares villes de France dont le nom est un palindrome. Mais j’ignorais tout de son extraordinaire patrimoine gothique <3

  • Mais oui, toi la reine des gothiques, tu vas adorer ! Et merci pour le palindrome, une raison de plus de l’aimer 😉

  • Qu’est-ce que c’est charmant ! Si je connaissais le Château de Pierrefonds (ma maman et ses visites culturelles … ahah! ), je n’avais aucune idée qu’il y avait de tels trésors si proche de chez nous. J’aime tout particulièrement les cours de yoga sur l’eau et la carrière aux allures de temples d’Indiana Jones. Et toute cette architecture gothique et notamment celle de l’Abbaye d’Ourscamp est splendide !
    Bref, à découvrir lors de mon retour au domicile parental ! 😉

  • J’étais a la recherche d’un lieu magique pas loin de chez moi à Paris et je suis tombe par hasard sur ce blog. Il m’a appris beaucoup sur Noyon, une région située pas loin de Paris, en Picardie. Cet article m’a donc été d’une très grande aide et m’a aidé à vivre un week end de rêve dans un bel endroit. Un blog intéressant et passionnant!

  • […] l’époque où St Cirq était un village de bateliers (je vous invite à consulter mon article sur Noyon pour en savoir davantage sur la vie des bateliers), on utilisait ce chemin creusé dans la roche […]

  • […] lundi 15 avril, je suis partie en reportage à Noyon, dans l’Oise. Le soir, je dormais sur une très jolie péniche, L’Elixir, au milieu des arbres fleuris. […]

  • C’est drôle, je ne me souvenais pas du tout de cette destination ni de ces photos ! Pourtant, il y en a de très belles, TOUTES sans exceptions ont une lumière fabuleuse…
    Tu connais mon amour pour les cathédrales, ces photos faites avec cette lumière mystique me donnent complètement envie de visiter celle là.
    L’abbaye d’ourscamp m’a un peu fait pensé aux ruines romantiques à Chamonix… J’adore ce genre d’endroit, si photogénique.
    Mon grand grand coup de coeur, même si j’ai aussi très envie de vivre chez les elfes dans la carrière de calcaire, va pour la nuit sur la péniche avec tous ces cerisiers en fleurs. Moi qui rêve plus que tout de voir le Japon, ça a complètement égayé ma journée ! Et si on ne peut toujours pas voyager au printemps 2021, j’ai une petite idée pour réaliser mes envies de sakura 😉
    Des bisous ♥

  • Avril 2019, je garde un excellent souvenir de ce reportage, et j’aurais adoré t’avoir avec moi, notamment à Ourscamp : on se serait éclatées là-bas, j’en suis sûre 😀
    Je retiens les sakuras, que ce soit dans l’Oise ou dans les Vosges, on se fera une virée japonaise au printemps 😉

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