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6 novembre 2020    /    

Joyaux de Bourgogne à l’automne-

Y a-t-il plus belle saison que l’automne pour découvrir la Bourgogne, à l’heure où octobre embrase les vignes et les changent en autant d’oriflammes, couvrant les collines de rouge et d’or… Un des slogans de la sublime région bourguignonne l’affirme avec force  : « l’automne, c’est en Bourgogne » ! J’en suis totalement convaincue, c’est d’ailleurs la troisième année consécutive que je séjourne en Bourgogne au cœur de l’automne, à la poursuite des teintes les plus flamboyantes.


Mais la Bourgogne en automne (et en toute saison) ne se résume pas à cet incroyable camaïeu, elle est aussi forte d’une incroyable richesse patrimoniale – dans la pierre et dans l’assiette. Les plus belles abbayes romanes de France, des châteaux sublimes qu’on doit notamment à l’héritage des puissants ducs de Bourgogne, des vins d’exception que le monde entier s’arrache et une gastronomie prestigieuse font tout l’attrait de ce pays qui respire le raffinement à la française. Je vous propose une virée remontant la région du sud vers le nord, traversant la Saône-et-Loire, la Côte d’Or et l’Yonne, pour explorer avec délices plusieurs facettes de cette si belle Bourgogne à l’automne.

Abbaye de Fontenay

Cet article fait suite à deux séjours en Bourgogne, en octobre 2019 en duo avec mon amie photographe Marion Carcel alias Foehn Photographie, et en octobre 2020 avec mon frère. Toutes les photos de moi & plusieurs autres dans cet article sont l’œuvre de Marion, excepté celles prises au domaine de Rymska. Pour en savoir plus sur notre duo de blogueuses et photographes : Itinera Favonia.

Mon amie photographe Marion (Foehn Photographie) à Vézelay
Moi photographiée par Marion à la Roche de Solutré

L’automne en Saône-et-Loire : vignes d’or et roche de lumière

 La Saône-et-Loire ? C’est l’extrême sud de la Bourgogne, un pays de vignes réchauffées par la douceur de la Saône et la lumière des pierres dorées, le pays du Beaujolais et du Pouilly-Fuissé. Au printemps 2019, j’avais eu le bonheur de découvrir cette terre radieuse, et suite à ce premier séjour en Saône-et-Loire, je m’étais fait une promesse : retourner à la roche de Solutré en automne.

La Roche de Solutré : environ 30 min d’ascension

Ce site exceptionnel, rendu célèbre par les pèlerinages annuels de François Mitterrand, n’est pas seulement un des plus beaux témoignages de la préhistoire en France. C’est aussi un point de vue grandiose, roche intemporelle jaillissant d’un océan de vignes d’or. De là-haut, la vue sur l’autre pointe solennelle, la roche de Vergisson, et sur les villages traditionnels de vignerons, est exceptionnel. La lumière au coucher de soleil est d’une beauté rare, je vous recommande cette ascension à la fois facile et spectaculaire.

Un merveilleux hôtel 5* en Saône-et-Loire : le domaine de Rymska

Cet hôtel d’exception, membre du réseau Relais & Châteaux, est le premier établissement classé 5 étoiles de Saône-et-Loire, et il en mérite chaque étincelle. Nous sommes à St Jean de Trézy, au cœur de la campagne bourguignonne, à mi-chemin entre Beaune et Chalon-sur-Saône et tout près de la gare TGV du Creusot. Le domaine est lové entre vignes et prairies, au creux du méandre d’un sentier bucolique. 

J’aime les paysages agricoles, sculptés par la main et le travail des hommes, les champs cultivés et les prairies où paissent les troupeaux. Le Domaine de Rymska n’était pas seulement un bel hôtel luxueux, mais aussi une grande exploitation agricole, où on élève des chevaux de course, des bœufs charolais et wagyu (le célèbre bœuf japonais), des moutons, des dindons et des poules. Toutes les viandes et les œufs servis à l’excellent restaurant gastronomique du Domaine proviennent de la ferme, ainsi que les légumes en saison. Le maître des lieux m’a fait visiter l’exploitation, où les animaux sont au grand air sur les pâtures une grande partie de l’année. Et quand ils sont à l’intérieur dans de grands paddocks, des rouleaux de massage mécaniques sont à leur disposition (ils sont déclenchés par le mouvement, quand le bœuf se frotte), et on leur joue de la musique classique pour les détendre ! Passer à table permet de se rendre compte de l’exceptionnelle qualité des produits, et du savoir-faire d’un chef passionné, soucieux de sublimer chaque facette du terroir bourguignon. Cette visite était bien à l’image que j’ai de la Bourgogne : un pays où on place les arts de la table, la gastronomie et le vin, au plus haut, et où on les vit avec passion et exigence. Un petit morceau de France idéale, en somme.

Le Domaine de Rymska, hôtel et restaurant
Menus gastronomiques de 32 à 96 euros
Vente directe de produits de la ferme
Nuit à l’hôtel 5* Relais & Châteaux à partir de 220 euros

Côté hôtel, on goûte à tout l’art de l’hospitalité bourguignonne, entre authenticité chaleureuse, gentillesse de l’accueil et élégance raffinée. J’ai savouré avec bonheur ce havre de paix au milieu du vert, où on se plonge dans un cocon douillet au coin du feu. Le bar et le salon au coin du feu ainsi que la salle de restaurant sont superbement décorés, et créent une atmosphère douce et feutrée qui vous enveloppe.


Notre suite Harmonie était exceptionnelle, avec ses hauts plafonds, ses boiseries claires, sa lumière et son confort. Au matin, la lumière dorée illuminait les prés et réchauffait les hauts plafonds. Un bureau entouré de verre faisait face à la campagne, et j’aurais voulu rester écrire un livre ici…  Je me suis sentie enveloppée de raffinement bourguignon chaleureux, pour une nuit de déconnexion loin du monde.

L’automne en Côte d’Or : abbayes cisterciennes et châteaux facétieux

Quand on pense à la Côte d’Or, ce sont immédiatement les hospices de Beaune et le palais des Ducs de Dijon qui viennent à l’esprit, ainsi que les vignobles à grands crus qui courent entre ces deux phares de la culture bourguignonne. J’avais découvert ces joyaux à l’automne 2018, et je vous invite à retrouver ces deux articles :

Dijon, sublime cité des ducs

Les vignobles de Dijon et Beaune, et Beaune la magnifique

Ce sont cette fois des beautés moins immédiatement célèbres, mais tout aussi splendides, qui m’ont ramenée en Côte d’Or.

L’abbaye de Fontenay, sur les traces de Saint Bernard de Clairvaux

Les plus belles abbayes romanes de France ? Je n’hésiterai pas une seconde : elles sont en Provence et en Bourgogne. Le rayonnement religieux du pays bourguignon, terre natale de Saint Bernard de Clairvaux, fut colossal.
Si Cluny en Saône-et-Loire, autrefois la plus grande église de toute la chrétienté, a été presque intégralement détruite à la Révolution, la Bourgogne a su conserver plusieurs joyaux romans uniques au monde, d’une beauté exceptionnelle : Tournus, Vézelay, Fontenay. Je vous le dis d’emblée, mon coup de cœur absolu est Vézelay (plus bas dans cet article). Mais Fontenay l’épurée, la magnifique, reste incontournable à mes yeux : c’est là le berceau de l’ordre cistercien.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’abbaye de Fontenay est la plus ancienne abbaye cistercienne conservée au monde, et si elle n’abrite hélas plus de vie religieuse, sa beauté architecturale est intacte. On y découvre toute la pureté du style cistercien, qui reflète la radicalité exigeante de la vie intérieure des moines de l’ordre, ces ogives blanches qui tendent vers le ciel, ces cloîtres où l’âme chemine vers Dieu.

Découvrez la Bourgogne en automne : la roche de Solutré, Fontenay, Vézelay, Bussy-Rabutin, Châteauneuf en Auxois. Bonnes adresses en Bourgogne

Abbaye de Fontenay
Plein tarif 10 euros, tarifs réduits disponibles

Impossible de découvrir Fontenay sans se passionner pour  St Bernard de Clairvaux, fondateur de cette abbaye, figure de proue de l’ordre cistercien. Je vous parlais de lui, de l’idéal ascétique et combattant qu’il incarne, dans ce post :

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📸 Abbaye cistercienne de Fontenay, par ma talentueuse amie @foehn_photographie « Comparez votre présent à votre passé ; voyez si vous avez fait des progrès en vertu, en sagesse, en intelligence, en mansuétude, ou si, ce qu’à Dieu ne plaise, vous n’auriez pas décliné. Si vous êtes plus patient ou plus impatient, plus emporté ou plus doux, plus fier ou plus humble, plus allable ou plus austère, plus humain ou plus intraitable, plus pusillanime ou plus courageux…. ” La semaine dernière, je suis partie découvrir le patrimoine religieux de la Bourgogne et je me suis passionnée pour St Bernard de Clairvaux, la figure de proue de l’ordre cistercien. Né en 1090 au château de Fontaines-lès-Dijon, il restera l’une des plumes les plus puissantes de l’Eglise. St Bernard appelle à un examen de soi continu et exigeant, à un face à face sans mauvaise foi avec nos vices, nos péchés et surtout nos hypocrisies, ou le décalage entre ce que nous professons et la façon dont nous agissons, ce que nous prétendons vouloir et ce que nos actions provoquent. « C’est un assemblage monstrueux qu’un rang élevé et un cœur rampant, une dignité suprême et une vie abjecte, une langue qui promet beaucoup et une main qui n’agit pas, des paroles sans nombre et pas le moindre fruit, un visage grave et une conduite légère. » Il voit nos âmes comme des vignes à retailler et émonder sans cesse, pour qu’elles portent plus de fruits – le fruit suprême étant l’amour parfait, l’amour infini de Jésus, par lui, avec lui et en lui, et le don de soi, car « l’homme heureux est celui qui trouve plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». St Bernard a souvent été critiqué pour le rôle clef qu’il a joué dans le lancement de la seconde croisade : ses écrits enflammés ont lancé des centaines d’hommes sur les routes de Palestine, avec les résultats que l’on sait – saccage, violence, morts et veuves éplorées. Mais je trouve qu’il est difficile de juger les hommes d’hier avec ce que nous savons aujourd’hui, et que St Bernard dans son intransigeance était un assoiffé de justice : « Partout en ce monde des puissants oppriment les faibles. » Cette radicalité qu’il incarne (suite en commentaire)

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La beauté et la sérénité de Fontenay s’exprime à la perfection dans ses superbes jardins. Pour le moine médiéval, cultiver son jardin, c’est prendre soin de son âme, et les jardins de Fontenay reflètent cette quête spirituelle exigeante.

Le château de Bussy-Rabutin, le plus original de tous les châteaux

Parlons-nous franchement. Les châteaux, c’est magnifique, mais la France en est clafie. Dans toutes les régions françaises, ça grouille de donjons et de tourelles, c’est farci de cours solennelles, de façades monumentales et de labyrinthes de buis. C’est ça d’avoir 2000 ans d’histoire, c’est épuisant d’être un touriste dans le plus beau pays du monde. On ne sait plus où donner de la tête, il y a TROP de châteaux, partout. Alors, il faut bien les choisir. Il faut sélectionner : soit les plus beaux de tous, les plus monumentaux, spectaculaires, époustouflants. Soit les plus originaux, ceux qui ne ressemblent à aucun autre, qui vous resteront toujours en mémoire. Et dans ce cas, n’hésitez pas, il faut absolument aller à Bussy-Rabutin. Je crois que ce fut ma visite de château préférée à ce jour, et Marion partage mon enthousiasme.

La sublime salle ronde du château de Bussy-Rabutin

Château de Bussy-Rabutin
Plein tarif 8 euros, tarifs réduits disponibles

Roger de Rabutin, comte de Bussy, était un écrivain brillant, mais un peu taquin. Langue de vipère, esprit commère, il rédige sous le manteau un roman, Histoire amoureuse des Gaules, où il tourne en ridicule les intrigues sentimentales à la cour du Roi Soleil. C’est un Voici du Grand siècle, mais merveilleusement bien écrit, drôle et érudit, un véritable régal, conçu pour amuser sa maîtresse. Mais le manuscrit tombe entre les mauvaises mains… et Louis XIV en prend ombrage. Il bannit Bussy-Rabutin de Versailles, le renvoie sur ses terres en Bourgogne. Summum de la disgrâce, l’amante qui lui avait inspiré ces facéties se détourne bien vite du pestiféré, et se console dans d’autres bras.
Malheureux comme une pierre, Roger passera seize ans en exil, et aura tout le temps de décorer son château de façon très personnelle. Chaque pièce est remplie d’illustrations : images symboliques ou portraits de personnes (guerriers, rois, dames de cour, figures historiques). Chaque image est accompagnée soit d’une maxime, soit d’une énigme, soit d’une épigramme, petit poème satirique au vitriol. Même les rois en prennent pour leur grade. On peut passer des heures à déchiffrer les inscriptions (en français majoritairement, parfois en latin), à rire des méchants portraits, à comprendre qui est visé. Un exemple de flèche qui m’a beaucoup amusée : « La plus belle dame de son temps, mais moins fameuse pour sa beauté que pour l’usage qu’elle en fit ». Marion et moi nous sommes régalées. C’est la première fois que j’ai l’impression de retrouver, au-delà des siècles, la personnalité du propriétaire des lieux. On croirait connaître ce Roger, drôle et amer, revanchard et attachant, cynique et romantique à la fois. On sort de là avec l’impression de s’être fait un nouvel ami.

Si vous passez au nord de la Côte-d’Or, ne manquez pas la visite, cela vaut le détour, d’autant que la salle ronde est exceptionnellement belle et originale. Et allez vous perdre dans le labyrinthe, c’est pour cela que les châteaux sont faits.

Châteauneuf-en-Auxois, un des plus beaux villages de France

Les lecteurs fidèles le savent, je collectionne les « plus beaux villages de France ». (Il y en a 159, soit presque le même nombre que la première génération de Pokemon, cela me va très bien : attrapez-les tous !). Et Châteauneuf méritait clairement le détour. Sa silhouette fantastique attire l’œil de loin – dès l’autoroute A6, Marion et moi l’avions repéré, et rêvions d’y faire un tour.

Découvrez la Bourgogne en automne : la roche de Solutré, Fontenay, Vézelay, Bussy-Rabutin, Châteauneuf en Auxois. Bonnes adresses en Bourgogne

Il se dresse sur la colline, tout de poésie gothique, drapé des couleurs d’automne…

Châteauneuf en Auxois vu depuis le château Sainte Sabine

Le village est ravissant, sublimé par la vigne vierge roussie par octobre qui recouvre les façades.

Château de Châteauneuf-en-Auxois
Plein tarif 5 euros, tarifs réduits disponibles

Bien sûr, nous avons visité son château (évidemment : on est en France, je vous l’ai dit, on visite des châteaux dans ce pays !). Cette imposante forteresse médiévale donne tout son cachet au site, et se montre intimement liée à l’histoire des puissants ducs de Bourgogne. Guerres et trahisons ensanglantent l’histoire épique de ces murs grandioses. J’ai aussi retenu l’histoire triste d’une de ses occupantes, Catherine : mariée à un ivrogne violent qui la battait, elle empoisonne son époux, et finit condamnée au bûcher… La visite vous réserve plusieurs histoires romanesques et sympathiques dans ce style.

Flavigny-sur-Ozerain, village de l’anis

Tout près de Châteauneuf, Marion et moi avons découvert un autre village emblématique de la Bourgogne, Flavigny-sur-Ozerain. C’est le siège d’une antique tradition bourguignonne : depuis le VIIIe siècle, les moines y fabriquent les anis de Flavigny, une graine d’anis enrobée de sirop de sucre aromatisé. Ce bonbon est devenu emblématique de la région et a souvent été offert par les Ducs aux cours royales. Le savoir-faire se perpétue au village et la fabrique se visite, elle a beaucoup de charme. J’avoue que je n’aime pas l’anis (pardon), mais j’ai pourtant adoré cette visite, et suis toujours très curieuse du patrimoine gastronomique très riche de la Côte d’Or. Après m’être régalée à Dijon des nonnettes, à Beaune de la moutarde, la fabrique d’anis de Flavigny était un incontournable !

Anis de Flavigny, visite libre

Le château Sainte-Sabine, somptueux hôtel de princesse en Côte d’Or

Vous êtes un voyageur français qui visite des tas de châteaux, vous êtes incollable sur les tapisseries, les mâchicoulis et les créneaux, mais à force vous en avez marre, vous crevez de jalousie devant les petits panneaux « ne pas s’asseoir » et vous aussi, vous voulez vous asseoir, et même dormir, et jouer au roi, au duc ou au comte, zut à la fin ? Alors j’ai la bonne adresse pour vous.

Château Sainte Sabine, hôtel 4*
Restaurant gastronomique : menus de 45 à 80€
Nuit à partir de 120 euros

Je vous présente le château Sainte Sabine, à Pouilly-en-Auxois en Côte d’Or, au cœur de la Bourgogne. Marion et moi avons été enchantées par notre séjour l’hostellerie Sainte Sabine, qui appartient au réseau Les Collectionneurs. Cet hôtel somptueux est installé dans un château du XVIe siècle. On est arrivées avec nos gros sacs de baroudeuses, et on avait qu’une envie, se changer et se faire belles le plus vite possible pour être raccord avec l’esprit des lieux et se la jouer princesses au bord de la fontaine. Nous nous sommes réveillées avec une vision digne d’un conte de fées : des daims qui paissent tranquillement dans le parc du château, et au loin, le sublime village de Châteauneuf-en-Auxois sur la colline. Vous imaginez les cris de joie que j’ai poussés quand, m’avançant à moitié endormie vers la fenêtre, j’ai découvert toute la famille de Bambi évoluant dans la brume avec des tourelles gothiques en arrière-plan… c’est trop, n’en jetez plus, je vais refuser de revenir au 3e millénaire ! Les salles du château, son restaurant, la fontaine à ses pieds et le vaste parc qui l’entoure, tout est d’une beauté cinématographique – ce lieu est esthétiquement parfait. Ajoutez à cela la gentillesse du personnel et la qualité du restaurant gastronomique où on honore la tradition bourguignonne, et vous avez la recette du séjour parfait… Pour en savoir plus, regardez mon article dédié au château Sainte Sabine.

A ce stade vous vous dites, d’accord, c’est merveilleux les châteaux, mais ça manque de spas tout cela, je veux patauger dans l’eau chaude et faire des bulles ? N’en dites pas plus.

Loiseau des Sens, un spa d’exception à Saulieu

Vous connaissez sans doute l’immense chef Bernard Loiseau, qui est à l’origine de nombreux restaurants prestigieux en Bourgogne. La maison compte également son îlot de bien-être : la villa Loiseau des Sens, récompensée par plusieurs prix prestigieux, notamment celui du Spa européen de l’année en 2018.

Dans un jardin bucolique et sous un toit végétalisé qui accueille les abeilles, la villa s’étend sur 4 niveaux, dont un restaurant où le chef Ito Shoro propose une cuisine orientée santé, très fraîche et légère. J’adore la gastronomie bourguignonne, mais retrouver un peu de légèreté était aussi une bonne chose, histoire de ne pas couler directement au fond de la piscine 😉 Nous avons choisi le menu végétarien et nous sommes régalées.

Villa Loiseau des Sens
Restaurant gastronomique : menus de 49 à 69€
Spa : clients de l’hôtel Relais Bernard Loiseau, 25 €/pers
Clients extérieurs: 55 €/demi-journée, 75 €/journée

Et puis, direction le spa, une véritable oasis de bien-être, avec des plages effervescentes, des jets de massage, différents fauteuils relaxants dans une douce lumière bleue et violette. Nous avons enchaîné hammams, sauna, jacuzzi au cœur du jardin pour regarder l’automne depuis l’eau chaude… nous y avons passé un après-midi de détente fabuleux, Marion et moi ! Nous n’avons pas testé les soins, mais le spa compte 10 cabines et propose des traitements apparemment très pointus et originaux, je veux bien le croire, et j’adorerais revenir tester. Si vous passez par la Bourgogne, faites une halte à Saulieu, ce spa sublime est ouvert aux clients extérieurs aussi, avec des forfaits à la demi-journée. Je suis folle des spas, et quand l’hiver arrive, c’est vraiment une escapade bienvenue hors du quotidien, dans un monde où il fait chaud, beau et bouillonnant… 

L’automne dans l’Yonne : Vézelay, l’incomparable

C’est un lieu qui m’a extraordinairement touchée, et que je recommande à tout voyageur sensible au patrimoine : Vézelay, sublime abbaye sur sa « colline éternelle », véritable fanal du christianisme français. Ce n’est pas seulement une des plus belles abbayes romanes du monde, c’est aussi une église qui continue de vivre, d’abriter une communauté dynamique, constituée de moines et de religieuses, où on célèbre une sublime liturgie des heures et où on accueille les fidèles en retraite. Les autres abbayes bourguignonnes sont superbes ; celle-ci est superbe et vivante, vibrante, inspirée. J’y reviendrai, j’en suis certaine.
Cela faisait longtemps que je rêvais de découvrir un des plus célèbres sanctuaires de France, où on vénère les reliques de sainte Marie Madeline. Dans l’Yonne, au cœur de la Bourgogne, ce village classé parmi les plus beaux de France est nimbé depuis des siècles d’une aura mystique. La basilique de Vézelay, immense nef romane entièrement traversée de faisceaux de lumière lors du solstice d’été, a été un des plus importants lieux de la chrétienté européenne, car d’ici sont parties plusieurs croisades. Je rêve de la voir traversée de grandes auréoles de lumière drue, un 21 juin.

Quant au tympan, datant du XIIIe siècle, c’est un des plus beaux témoignages de la foi chevillée au corps de l’homme médiéval, pour qui toute tache terrestre trouve sa correspondance dans les cieux. Je vous recommande vivement l’explication du tympan, véritable chef-d’œuvre de l’art roman et monument de théologie médiévale sculpté dans le marbre délicat.

Aujourd’hui, la foi reste vivace à Vézelay, et un des plus beaux moments du voyage restera pour moi la célébration des Laudes, à 7h du matin dans la basilique éclairée à la bougie : un chœur de moines et de sœurs, chantant des hymnes sublimes dans la pénombre… La crypte abrite toujours les reliques de la Sainte, le tympan sculpté révèle toute la grandeur de la philosophie médiévale, et une respiration solennelle traverse toute la belle abbatiale.

Quant au village lui-même, il est petit mais superbe, organisé autour d’une grande rue dressée sur la crête de la colline et montant vers le sanctuaire. On y trouve la maison de Romain Rolland, transformée en musée d’art moderne, et une belle librairie appelée « L’Or des étoiles ».

Dans cette librairie, j’ai acheté un livre magnifique, « Vézelay ou l’amour fou », de Jules Roy. Je vous en ai mis deux extraits superbes sur Instagram.

 
 
 
 
 
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« A l’extrême pointe du Morvan, dans un large écroulement qui succède, en douceur ou à l’abrupt, à toutes les pentes, crêtes, excroissances, lignes de faîte et parties saillantes de ce massif, Vézelay s’érige. Alentour, couverte de forêts de chênes et de hêtres, la terre se creuse, se relève, ravinée, griffée, bossuée de toutes parts, riche en repaires et en galeries de renards. Si réduite qu’elle soit en étendue, la ville étincelle par sa réputation. Le nom de Vézelay tinte comme un carillon dans une sorte d’infini. Aragon répétait trois fois le nom et prétendait que c’était là un des plus beaux alexandrins de la langue française. Mais qu’est ce que Vézelay de nos jours, sinon la vénérable église qui s’y dresse, l’ancienne chapelle de l’abbaye, l’abbatiale tant de fois détruite, brûlée, reconstruite, et dont reste, presque intacte, la crypte carolingienne ? Les moines des origines ont dédié leur abbatiale à sainte Marie Madeleine. A une femme, le support de leur foi, à une ancienne pécheresse ! La basilique est un monument à sa gloire, et l’ange qui nous a accueillis, l’ange à l’olifant, accompagne Madeleine qui revient à perdre haleine du tombeau vide, elle étouffe, elle ne s’était pas trompée. La grande nouvelle toujours d’actualité que l’ange crie à Vézelay, c’est que le Christ est ressuscité. Comme on s’accroche à une bouée qui vous sauve et vous tire de l’abîme, Vézelay est une affirmation. On va à Vézelay comme vers la lumière et le soleil. Vézelay, c’est le matin de Pâques. » 📖 Extraits de « Vézelay ou l’amour fou », Jules Roy 📸 moi dans la crypte de Vézelay où sont conservées les reliques de Marie-Madeleine, par mon amie Marion @foehn_photographie

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📸 Quelques images de l’extraordinaire basilique de Vézelay, en Bourgogne. « Vézelay n’est rien d’autre que le cri d’un amour impérissable et le témoignage de la résurrection du Christ. Il n’y a que cela. L’abbatiale, d’abord simple église carolingienne, est nue comme le texte de Jean, comme un corps qui se purifie dans l’eau du Jourdain. Les verrières laissent entrer la lumière sans la briser ni l’iriser par des vitraux, sauf à l’extrémité du narthex où l’on se demande pourquoi plus tard, un des abbés d’alors a voulu de la couleur. Pas d’ornements non plus, sinon dans les chapiteaux les feuilles, les fleurs, les visages sculptés qui parlent, qui crient, qui chantent. Pas de meubles ; les chaises sont de notre temps, la chaire inutile et les stalles viennent de l’église St Pierre quand elle fut rayée de la paroisse. Rien ne doit distraire le pèlerin de l’intention qui l’a mené ici ni de l’amour qui s’y consume. C’est le style du XIe et du XIIe siècle, c’est le roman, une construction solide et trapue, une masse large sur ses fondations, mais haute et altière, et avec des ouvertures qui ressemblent à des meurtrières d’où l’on peut faire feu sur Dieu et Lui sur nous. Et pourtant, dans cette pierre intérieure en mouvement, qu’on dirait travaillée comme de l’argile par tout un peuple de sculpteurs, les personnages bougent, le vent souffle sur le combat de la foi, sur la réalité du miracle et de l’enfer, sur l’omniprésence du péché et de la miséricorde et tourbillonne sur nous et sur le Christ. Claudel voyait là toute l’histoire de la Bible. » Jules Roy, Vézelay ou l’amour fou. Je rêve de voir cette nef baignée de cercles de lumière le jour du solstice 🌞

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Derrière l’abbatiale, on trouve enfin une terrasse panoramique de toute beauté, d’où la vue sur le Morvan est exceptionnelle

Marion et moi avons vécu un beau moment d’histoire et de sérénité à Vézelay, un village-église dont la puissance évocatrice est rare. Amoureux de patrimoine, d’histoire ou de foi, ne manquez pas Vézelay, c’est un lieu hors-normes, à l’image de Conques ou de Rocamadour : un des plus grands sanctuaires français et un village de toute beauté.

Un hôtel de charme à Vézelay : Sy Les Glycines

Envie d’être transportée dans un autre petit monde le temps d’une aventure, pour un prix très abordable ? Marion et moi avons eu un vrai coup de cœur pour l’hôtel de charme où nous avons dormi à Vézelay, à deux pas de la basilique, en plein cœur historique piéton : Sy Les Glycines. Ce petit hôtel (13 chambres) installé dans une maison du XVIIIe siècle dans un écrin végétal a un charme fou. Huiles sur toile, vieilles boiseries, plafonds à moulure, il cultive son charme rétro. Chaque chambre est totalement différente et la nôtre, la Max Pol Fouchet, était juste incroyable, entre boiseries originales du XVIIIe, cheminée monumentale et déco complètement design, entre zébrures et carreaux.

Hôtel Sy Les Glycines
A partir de 65 euros/nuit
Restaurant Sy La Terrasse
Menu du midi 24 euros

Le restaurant, Sy La Terrasse, est sur la place de la basilique, et nous y avons mangé une cuisine bourguignonne avec un petit twist méridional que j’ai adoré, et le personnel était adorable (on a essayé de nous effrayer avec des histoires de fantômes, mais Marion et moi sommes des gothiques dans l’âme, ça nous a plutôt enthousiasmées. Hélas, le fantôme des Glycines ne nous a pas rendu visite, n’hésitez pas à nous le signaler si vous avez plus de chance avec les ectoplasmes spirites.)

Avallon, une église incroyable et une crêperie rétro

Avant de quitter la Bourgogne, Marion et moi avons réalisé un dernier arrêt dans un petit village du Morvan, Avallon. Ce qui m’a motivée à choisir Avallon parmi une multitude de jolis villages bourguignons très tentants, c’est une curiosité religieuse : l’église romane Saint Lazare, qui fut consacrée par le pape lui-même au XIIe siècle, et qui est absolument monumentale, arborant les dimensions spectaculaires d’une basilique. Quand je vous disais que le patrimoine roman de Bourgogne est absolument exceptionnel… Dans n’importe quel autre pays, l’église St Lazare serait l’attraction incontournable de la région ; dans une région aussi débordante de splendeurs que la Bourgogne, on en entend à peine parler. Et pourtant, elle est inouïe. Le portail du XIIe siècle est d’une beauté fabuleuse, la salle capitulaire arbore des fresques remarquables, et plusieurs chapelles orientalisantes évoquent l’exotisme de Byzance.

Je vous recommande le détour, d’autant que le village lui-même est ravissant.

Au hasard de notre balade, nous sommes tombées sur une petite crêperie qui nous a irrésistiblement attirées : Crep’80, resto résolument rétro décoré aux couleurs des années 80, rempli d’affiches, jouets, vinyles et gadgets sortis tout droit de Retour vers le futur. Nos sets de table sont des 33 tours, nos salières des Rubik’s cubes… et en plus, les crêpes sont excellentes et garnies de produits locaux bourguignons. On a adoré la virée !

Crêperie Crep80
Compter 10-15 € la crêpe salée

Ici s’achève cette virée en Bourgogne à l’automne, entre vignes rousses, joyaux culturels et adresses exceptionnelles. Je suis très attachée à cette région qui incarne une forme d’excellence à la française, riche d’histoire et de saveurs. J’espère que le voyage a su vous plaire ! Pour plus de voyages, n’hésitez pas à vous abonner à la newsletter.

Merci au CRT de Bourgogne-Franche-Comté, et notamment à Penelope, pour l’organisation de ce magnifique séjour en octobre 2019, et au Domaine de Rymska pour leur accueil exceptionnel en octobre 2020. C’est toujours un plaisir de revenir chez vous !

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20 commentaires pour
“Joyaux de Bourgogne à l’automne”

  • Que de belles escapades en Bourgogne ! L’automne s’y prête tellement 🍂🙏je retiens surtout la Roche de Solutré et Châteauneuf-en-Auxois qui me donnent bien envie. Un bel article complet comme à ton habitude et des photos pleines de couleurs et de chaleur !

  • Merci beaucoup Lionel ! je connais un peu tes goûts, je pense que tu vas adorer cette région qui correspond vraiment bien au type de voyage que tu aimes, entre patrimoine, terroir et douceur… prendre le temps de savourer 🙂

  • j’avais suivi avec intérêt tes stories en Bourgogne car j’adore cette région mais j’avoue que je connais mieux le sud que le nord … ce château de Bussy-Rabutin a l’air absolument fantastique, il faut absolument que j’aille le visiter ! Merci pour toutes les infos de bonnes adresses et visites !

  • Merci beaucoup ! oui, en tant que lyonnaise, le sud est plus facile d’accès pour toi, mais le nord vaut le coup aussi 🙂 tu vas adorer ce château, j’en suis sûre !

  • Cet article est somptueux. Ces couleurs, ces lieux !! Magiques.
    La Bourgogne, je la connais un peu puisque j’ai un oncle qui habite à Semur-en-Auxois et cela fait des années que je lui promets de revenir lui rendre visite. Mais, il y a toujours un mais, Namoureux n’est pas partant pour faire des kms pour un week-end!! Je crois que nous en avions discuté ensemble à propos de la Drôme d’ailleurs.
    Mais franchement, si je lui parle du Domaine de Rymska ou du château Ste Sabine je pense qu’il ne peut que craquer. Et puis, si il ne craque pas, j’irai toute seule ! 😀
    Tu vois, la roche de Solutré, je la pensais bien plus longue à gravir!! il faut dire que notre ancien président avait toute sa troupe autour de lui pour cette randonnée, cela prenait du temps à bouger tout ce monde 🙂
    Les anis de Flavigny sont un peu comme une madeleine de Proust pour moi! ma maman en avait toujours dans son sac à main. 🙂 C’est fou comme l’on peut sentir l’anis dès que l’on arrive dans le village!
    Je trouve que ton blog nous présente de plus en plus de belles adresses luxueuses mais surtout cocooning, bien-être et cela ne peut que me plaire.
    Bravo pour ces photos, et toujours le plaisir que tu as à nous partager ces joyaux.

  • Sophie, je vais t’aider, on va le convaincre cet homme récalcitrant ! le domaine de Rymska, c’est hyper facile d’accès depuis la gare TGV du Creusot, et le Creusot-Paris en TGV, c’est quoi, 1h30 ? rien du tout ! un week-end facile et parfait, on va abattre sa résistance 😉 tu adoreras ce coin ! Oui, je suis folle de spas, de beaux hôtels, d’ailleurs pour mon anniversaire, j’ai demandé un spa relais et châteaux, tu vois l’obsession pour les bulles et les beaux endroits, je suis ravie que cela te plaise 🙂
    Ah, Mitterrand montait à un train de sénateur, avec tout un aéropage de fidèles et de curieux ! mais en vérité, c’est une petite côte douce, cela se fait très bien. Entre ça, l’anis et le domaine… beaucoup de choses vont t’amener en Bourgogne, j’en suis sûre ! je t’embrasse 🙂

  • Rien de tel que des vignobles pour célébrer l’automne ! Tes photos sont absolument superbes !
    Et j’ai été ravie de revoir les images du château de Bussy-Rabutin, découvert et adoré cet été… Je suis fan de personnages hauts en couleurs comme lui ^^
    Bon confinement à toi !

  • Merci beaucoup Céline ! je suis bien d’accord, la vigne sublime l’automne !
    Tu as vu, il était génial cet exilé un peu fielleux 😉 je t’embrasse !

  • Quel plaisir de revoir ces photos de Vézelay, et sa magnifique abbaye, où nous sommes encore passés cet été, pour aller voir notre famille en Picardie. J’ai adoré traverser toute cette région de Bourgogne, mais il est indéniable qu’à l’automne, avec ces vignes flamboyantes, c’est encore plus magnifique ! Ta dernière photo est sublime ! J’ai hâte d’y retourner, tes photos m’en donnent vraiment envie !

  • Merci beaucoup chère Martine ! La Bourgogne est magnifique, mais tu as raison, l’automne sublime tout !

  • Je suis tout à fait d’accord Ariane… sur le slogan de la Bourgogne : L’Automne c’est la Bourgogne ! C’est une belle Région très colorée en cette saison … surtout vers les Côtes viticoles et les petites vallées vers l’Auxois… comme la Vallée de l’Ouche ou du Suzon par exemple ! Formidable encore une fois cette splendide parution… où je reviendrai pour revoir tous ces beaux endroits que je reconnais… notamment la Roche de Solutré où j’avais emmené un gros groupe de marcheurs, un Bus entier que j’avais loué avec le Comité de l’entreprise où je travaillais … il y a quelques décennies maintenant ! Nous y avons passé une journée merveilleuse et pas un problème avec mes marcheurs… c’était un peu mon hantise ce jour-là……car, plus on est nombreux, plus les problèmes de chutes et autres peuvent arriver … Bravo encore pour ce formidable reportage ! Gilbert d’Ahuy… en Côte d’Or !

  • Un grand merci, cher Gilbert ! Je vois que vous connaissez absolument par coeur, et vous me suggérez des lieux que je n’ai pas encore le plaisir de connaître… je pense que je devrai retourner une fois encore en Bourgogne, pour mon plus grand plaisir. J’aurais adoré vous avoir comme guide à la Roche, je suis sûre que vous auriez eu des milliers de choses à nous raconter ! Merci pour votre message chaleureux. Je vous souhaite une belle soirée et vous adresse mes amitiés.

  • […] Connaissez-vous le slogan saisonnier de la région Bourgogne ? « L’automne, c’est en Bourgogne ». Je suis émerveillée par la beauté de cette région en octobre, et je viens tout juste de publier un nouveau récit à ce sujet : l’automne en Bourgogne. […]

  • un reportage sublime j’adore la Bourgogne j’ai hâte d’y retourner de merveilleuses photos

  • Merci beaucoup, chère Jeanne ! belle journée à vous 🙂

  • Magnifique article. Érudit et accessible. Tant de beautés si proches de nous et si peu connues.
    Nous retournerons donc , notamment, à Vézelay.
    Merci à Itinera Magica de nous y inciter.

  • Merci de tout coeur pour ce message qui me touche !

  • A la lecture de ton billet, la seule conclusion qui s’impose est “je dois absolument retourner séjourner en Bourgogne” : pour y re-visiter le château de Bussy Rabutin qui m’avait énormément plu, pour y découvrir Vézelay et Fontenay, pour me balader dans ces charmants villages, et pour monter à Solutré…
    A y bien réfléchir, je ne suis pas certaine qu’un seul séjour soit finalement suffisant 😉

  • Que de belles couleurs ! La région me tente bien en tout cas. L’abbaye de Fontenay, le château Bussy-Rabutin et le château Châteauneuf-en-Auxois ont l’air magnifiques !

  • Merci à vous pour ce reportage bourguignon ! J”ai visité la plupart des sites que vous notez, et j”aime plus particulièrement Avallon car c’est ma ville natale, oui cette petite ville est très belle .Je suis auxerroise , donc très près des vignobles de Chablis , Irancy ,etc….. Chaque automne, j’ai un immense plaisir à photographier ces sites couverts d’Or ! Vive la Bourgogne !

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