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9 mars 2019    /    

Orcières Merlette, au soleil des Alpes du Sud-

Quel bonheur de retrouver les Alpes du Sud à Orcières-Merlette 1850 ! Jamais elles n’ont autant mérité leur surnom « d’Alpes du Soleil » que dans cette station où il fait bon vivre, entre une situation plein sud et une pléthore d’activités qui parleront à tous. Des cours de cuisine à la tyrolienne géante en passant par des bains insolites en pleine nature et le parapente, tout est possible ici ou presque. J’ai eu un vrai coup de cœur pour Orcières-Merlette, station familiale attachante qui a su développer des initiatives originales, entre patrimoine et innovation. Peut-être votre prochaine destination de vacances au ski ? Laissez-moi vous donner quelques idées pour profiter au maximum d’Orcières-Merlette 1850.

Skier au soleil
S’élancer dans les airs
Partir avec les chiens de traîneau
Tester les insolites bains du trappeur en pleine nature

La fontaine gelée du hameau de Prapic

Orcières Merlette ou le soleil des Alpes du Sud

Si vous aimez revenir du ski tout bronzé avec la marque des lunettes, si vous rêvez d’échapper à la grisaille et de retrouver la lumière sur les cimes, je ne saurais vous recommander mieux qu’Orcières-Merlette. C’est simple, de toutes les stations que j’ai eu le plaisir de visiter cet hiver, c’est celle qui bénéficie du meilleur ensoleillement. Ici, les Alpes du Soleil méritent pleinement leur surnom…

Nous sommes déjà bien au sud, à la même latitude que Montélimar, la porte de la Provence. Nous sommes à deux pas de Gap, à 2h30 de route au nord de Marseille et à 2h au sud de Grenoble. Ici le climat est plus riant, plus dégagé que dans les Alpes du Nord.
On le voit tout de suite à la végétation : les sapins ont disparu et fait place aux mélèzes, symbole des Alpes méridionales – comme dans les Dolomites. Attention, cela signifie que vous ne pourrez pas skier au milieu des arbres enneigés dans une atmosphère de petite Laponie, car les mélèzes perdent leurs aiguilles l’hiver et que le domaine n’est pas très boisé, mais cela signifie aussi que rien ne vient vous faire de l’ombre. Au-dessus de vous s’élèvent les premiers sommets du parc national des Ecrins, et les pentes sont baignées de lumière : la station est exposée plein sud, ce qui signifie que le soleil vous baigne continuellement, tout au long de votre journée de ski. Aucune station ne m’a fait prendre autant de couleurs qu’Orcières, pensez bien à la crème solaire !


La station cultive cette douceur de vivre au soleil : sur le beau domaine sont installées des terrasses permettant de se reposer, bronzer dans des fauteuils et des chaises longues, faire une pause bronzage. J’ai adoré ces aménagements presque balnéaires au milieu des sommets.

Au soleil d’Orcières


Mais n’ayez pas d’inquiétude quant à l’enneigement : la station s’étend de 1850 à 2725 mètres, une grande amplitude pour ses 51 pistes, et des enneigeurs nouvelle génération sur toute la partie basse de la station. J’ai pu découvrir le travail des dameuses et des enneigeurs lors d’une virée en dameuse à la tombée de la nuit, qui m’a beaucoup appris sur les coulisses d’une station : toute la nuit, de nombreux hommes et quelques femmes travaillent à la préparation des pistes. La qualité de la neige était excellente lors de ma venue, malgré un soleil ardent et quasi continu. J’ai pris beaucoup de plaisir à skier à Orcières-Merlette, compromis parfait : une station familiale, à taille humaine, mais avec un beau domaine et de nombreuses pistes.

Les enneigeurs dans la nuit

Orcières Merlette, version sensations fortes

La plus grande tyrolienne des Alpes du Sud

C’est la plus grande tyrolienne des Alpes du Sud, et une des plus grandes des Alpes tout court : vous passez d’un versant à l’autre à une vitesse de pointe de 140 km/h, en position horizontale au-dessus des neiges. Contrairement à ce que j’imaginais, la sensation de vitesse n’est pas extrême, c’est quelque chose de très doux, comme si on volait. Si vous recherchez l’adrénaline pure, vous serez déçus, mais si vous avez envie d’une sensation de flottement et d’envol très agréable, cela vous plaira ! Un tour en tyrolienne coûte 40 euros, tarifs dégressifs en groupe.

Un tour en chien de traîneau

Au cœur de la station d’Orcières Merlette, au milieu des pistes à 2300 mètres d’altitude, Alpi Traîneau s’est installé avec ses huskies et a construit un village inuit, Williwaw, où on peut même passer la nuit dans un igloo après avoir vu le soleil se coucher sur les montagnes. Je n’ai pas testé l’option igloo, mais j’ai eu le plaisir de faire un petit baptême en chien de traîneau : environ 30 minutes de balade sur le plateau de Roche Rousse, entre les barres rocheuses et les étendues enneigées. Les mushers sont très expérimentés et professionnels : le jour de ma venue, le propriétaire du site, Philippe Desmurger, gagnait une des étapes de la Grande Odyssée, une course de chiens de traîneaux mythique en Savoie. J’étais avec Ananda, une jeune musher passionnée, qui m’a raconté le dressage des chiens, la sélection des chiens de tête, et son amour pour cette race généreuse et tellement pleine d’énergie. Une petite parenthèse très sympa entre deux descentes ! J’étais ravie de revoir les huskies après ma belle expérience en chien de traîneau en Vercors.

Le parapente en hiver : le bonheur ultime

Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que mon baptême de parapente en Vercors l’été dernier a été une des plus belles expériences de ma vie. J’ai ressenti un sentiment de joie, de liberté, d’exultation inouï et j’ai immédiatement su que j’étais accro, et que j’allais passer ma vie à courir après cette jubilation incomparable. Quand on m’a proposé de tester le parapente d’hiver à Orcières-Merlette, j’ai sauté de joie – impossible de me faire plus plaisir.

Je crois que peu de choses au monde me procurent un sentiment de bonheur aussi intense. Cette sensation est indescriptible, car rien ne peut davantage donner à l’homme la sensation de voler. Le parapente, c’est devenir oiseau. Nous frôlions les crêtes, sentions le souffle froid de la montagne quand nous allions presque chercher le contact avec les pistes, puis repartions vers les hauteurs pour embrasser les sommets des Ecrins.

C’était avec le moniteur Jean-Michel Hérard, fondateur de la société Chaussée Glissante, que j’ai trouvé vraiment pro et adorable.  Je vous le recommande chaleureusement si vous venez à Orcières – un baptême avec lui vous coûtera 75 euros. Il est aussi dameur : c’est lui que j’ai retrouvé le soir pour un tour en dameuse à la nuit tombée, une plongée extraordinaire dans le monde secret des stations.

Parapente en hiver vs parapente en été
Par rapport à mon expérience de l’été dernier dans le Vercors, qu’est ce qui change ? Fondamentalement : rien, c’est fabuleux. Dans le détail, un inconvénient à noter : les vols d’hiver sont souvent plus courts car il y a moins d’ascendants qui vous portent et maintiennent en l’air. J’aurais adoré que ça dure encore. J’ai revu des parapentistes aux Saisies la semaine suivante, et leurs vols étaient vraiment très courts, ils n’arrivaient pas à monter. Le problème est plus fréquent en hiver qu’en été, même si les conditions changent bien évidemment d’un jour à l’autre. En revanche, le parapente en hiver a un avantage significatif : le démarrage à ski est extraordinaire, un surcroît d’adrénaline génial. On se jette dans la pente bien raide avec ses skis, on prend de la vitesse et on est soulevé par la voile. Le départ valait toutes les montagnes russes du monde, c’était une sensation incroyable. C’est à réserver aux gens qui aiment l’adrénaline : le départ en été est plus doux, le départ à ski en hiver donne plus de sensations.
Eté ou hiver, je vous recommande VRAIMENT de tester le parapente une fois dans votre vie. Ce sont mes plus belles expériences outdoor à ce jour. Je crois que j’ai élevé le parapente au rang de religion, car c’est une expérience qui ne ressemble à rien d’autre au monde et dont on sort extatique. Je crois que j’aime encore plus le parapente que le chocolat, c’est dire l’amour que je lui porte 😉

Un moment au spa à Orcières Merlette ?

J’ai eu le plaisir de tester deux spas durant mon séjour, ce qui a réjoui l’accro à l’eau chaude que je suis. Deux expériences vraiment agréables, mais radicalement différentes… laissez-moi vous raconter.

Un beau spa pour prendre soin de soi : le spa Peau d’Ours

On commence par le spa le plus « classique », mais vraiment plaisant : c’était un pur moment de détente et de bien-être que de finir la journée chez Peau d’Ours et de voir le soleil se coucher sur les Alpes depuis mon bain à remous. J’étais fabuleusement détendue…

Je vous rassure tout de suite, il n’y a pas d’ours mort dans ce spa. Simplement, le nom « Orcières » signifie « tanière de l’ours », l’ours est l’emblème de la station, et nombre d’établissements jouent sur cette symbolique ! Peau d’Ours est un spa très soigné, qui vous chouchoute et vous enveloppe. De nombreux soins sont proposés, et de nombreux produits de bonne qualité. L’ambiance est chaleureuse et raffinée. Au premier étage, vous trouverez le grand bain à remous avec vue sur les montagnes, et au sous-sol, le sauna et le hammam, ainsi que de nombreux espaces de relaxation. Tout est propre, bien aménagé, bien chauffé, et je me suis parfaitement détendue. La dimension esthétique et cosmétique est aussi développée, et si vous avez envie de prendre soin de vous, le personnel attentif et sympathique de Peau d’Ours s’occupera très bien de vous.

Je quitte ce cocon tiède et cosy et passe maintenant au spa version aventure de l’extrême.

Les bains du trappeur : une expérience spa hors norme en pleine nature

Ceci est un insolite incroyable, une des expériences les plus marquantes et originales de mon hiver 2019 – on oublie pas les Bains du trappeur de sitôt ! J’adore encourager les initiatives originales, et les Bains du trappeur, créés par un jeune couple fasciné par le grand nord, le Canada et les expériences décalées, sort vraiment de l’ordinaire. Et la dimension nature et écolo plaira aux cœurs verts parmi nous !

Au fond de la vallée, à côté du gîte de Chauffarel, je descends dans la combe la plus froide des Hautes-Alpes. Le jour de ma venue, il fait -16 au fond de la combe, les arbres sont entièrement drapés de givre et j’ai l’impression d’être entrée dans un autre monde. Quel contraste entre les versants ensoleillés de la station méridionale et cette atmosphère presque sibérienne, ce monde sauvage où la rivière Drac coule à demi gelée entre les berges figées dans la glace et les arbres blancs ! Les bains du trappeur sont de grands bains de bois placés au milieu des forêts, et chauffés au feu de bois de mélèze allumé en dessous. L’ambiance trappeur est cultivée à l’extrême avec les cabanes, les rondins, les cheminées de fonte et les crânes de cervidés accrochés aux toits. Les bains sont privatifs, avec un tarif unique : 65 euros pour 3h, pour jusqu’à 8 personnes. Vous serez seul (ou avec les personnes que vous avez choisies) : il y a trois bains différents, chacun isolé des autres, pour avoir une sensation de solitude et d’exclusif. Vous aurez aussi un beau sauna de bois clair rien que pour vous. L’eau est intégralement vidée après chaque bain, ce qui évite l’utilisation de produits chimiques. Les contrastes de température sont extrêmes : -16 dehors, 40 degrés environ dans le bain, 80 environ dans le sauna ! Je n’ai pas eu froid, grâce à la température vraiment chaude du bain, et j’ai choisi de garder mon bonnet sur la tête pour ne pas risquer d’attraper mal. J’ai adoré cette expérience complètement sauvage et hors normes. Je recommande en amoureux : c’est très romantique !

Un joli hôtel à Orcières Merlette : les Catrems

Je reste dans les suggestions romantiques avec cet hôtel qui fait partie de mes coups de cœur de l’hiver en matière d’hébergement. Les Catrems, c’est vraiment un joli hôtel de montagne, avec une très belle vue sur les sommets, et une décoration à la fois typique, rétro et originale, qui m’a fait une excellente impression. On sent que les propriétaires ont décoré l’endroit avec beaucoup de soin, de goût et d’originalité, et j’ai adoré guetter tous les petits détails, et me reposer au soleil dans le salon. Ce n’est pas un hôtel luxueux, les chambres sont assez simples, mais c’est soigné, bien tenu et joli. L’hôtel est classé 2 étoiles, spontanément je lui en aurais plutôt accordé 3. La lumière, c’est vraiment l’atout cœur d’Orcières, elle est partout, et rend tout plus joyeux. J’ai adoré le balcon de ma chambre, plein sud avec vue sur les montagnes.
Je recommande sans hésiter cet hôtel de charme aux tarifs abordables : 75 euros/nuit en moyenne.

Après tant d’expériences palpitantes, il est maintenant temps de manger.

Découvrir la gastronomie des Alpes du Sud à Orcières Merlette

En venant à Orcières Merlette, j’ai fait une découverte culinaire qui m’a beaucoup surprise : la gastronomie du Champsaur, cette vallée des Alpes du Sud, est vraiment différente et ne ressemble pas aux spécialités de montagne usuelles. Bien sûr, comme partout au ski, vous trouverez aussi raclette, fondue, etc, mais je vous conseille vraiment de vous intéresser aux spécialités locales qui sont très spécifiques à ce coin de France.
Il y a d’abord les ravioles du Champsaur. Moi qui suis Drômoise, je pense aux ravioles de Royans quand on me dit « ravioles », mais celles du Champsaur sont totalement différentes : elles ne sont pas faites à base de pâte de blé, mais de pomme de terre. Ce sont des croquettes à base de patate, fromage frais et levure.
Ensuite, il faut parler des tourtons : eux sont bien à base de pâte, ce sont de gros coussinets fourrés aux pommes de terre et aux poireaux (parfois aussi aux champignons), qu’on cuit dans l’huile bouillante. Ils sont un peu plus délicats à réaliser que les ravioles.
Ce sont les deux spécialités les plus célèbres, mais je vais vous en présenter d’autres au fil des bonnes adresses. 

Tourtons et ravioles lors d’un atelier cuisine à l’office de tourisme d’Orcières Merlette

Un resto à la déco fabuleuse : L’Ourson

Ah, quel coup de cœur, ce resto ! D’abord, la décoration est géniale. J’ai eu l’impression d’entrer dans un compte Instagram de cow girl américaine super stylée et élégante, avec ce bois clair, ces motifs vache et zèbre, ces lampes travaillées, cette utilisation judicieuse de la végétation, cette attention apportée au détail. J’ai passé dix minutes à admirer le resto avant de pouvoir me concentrer sur le menu 😉
Passons au repas : un régal ! C’est du fait maison, du typique et soigné. J’ai pris le plateau de découverte des spécialités du Champsaur, et il y avait, outre les tourtons et les ravioles, plusieurs choses très originales : du nougat de chèvre, une mousse de fromage de brebis, des feuilletés aux épinards… C’était copieux mais très bon, et vraiment différent.

Goûter aux mélèzes : Les Délices Orsatus

Je continue dans l’originalité : je vous conseille vraiment d’aller découvrir les Délices Orsatus chez Stéphane, à l’hôtel des Gardettes. Stéphane est passionné de fleurs et de plantes, et notamment de celles de ses Alpes du Sud. Je vous l’ai dit, l’arbre emblématique de la région, c’est le mélèze. Ce que j’ignorais, c’est que le mélèze fleurit au printemps (autour d’avril), couvrant la montagne de fleurs claires. Stéphane part alors ramasser les fleurs, pour composer ses « délices ». Les délices, ce sont des confitures à base de fleurs : mélèze, bien sûr, mais aussi sureau, églantine, pissenlit, gentiane, lilas… et bien d’autres encore. Absolument passionné, Stéphane vous racontera avec enthousiasme les vertus des fleurs, et les principes de la phytothérapie. Les Délices Orsatus peuvent aussi être commandés en ligne, n’hésitez pas à faire un tour sur le site, où vous trouverez aussi des recettes.

Stéphane a aussi décliné la technique pour développer des sorbets de fleurs, que vous pouvez goûter au restaurant des Gardettes. C’est un resto de montagne typique, aménagé dans une ancienne bergerie, où j’ai goûté à une très bonne raclette – classique mais efficace – avant d’enchaîner sur ces sorbets délicieux.

Apprendre à cuisiner les spécialités du Champsaur

Et si vous mettiez à votre tour la main à la pâte ? Myriam, habitante d’Orcières passionnée de cuisine et experte en matière de spécialités régionales, propose des ateliers cuisine à l’office du tourisme. J’ai appris à faire les ravioles (facile, je saurais refaire), puis les tourtons (plus compliqué, je ne saurais pas les refaire moi-même, d’autant qu’il faut un cadre en bois pour bien les former), et suis repartie avec mes spécialités à cuire chez moi et les recettes pour pouvoir recommencer ! Myriam est chaleureuse et pédagogue, et j’ai apprécié l’ambiance conviviale du cours. Cela m’a fait très plaisir de voir que les femmes n’étaient pas les seules intéressées, et que plusieurs hommes sont venus apprendre avec leur femme, leur fille… très sympa.

Le hameau de Prapic ou la magie des Alpes du Sud

La station d’Orcières Merlette 1850 n’est pas une station village comme j’en verrai ensuite en Savoie : c’est un aménagement des années 1970 avec de l’habitat collectif, pas laid du tout, grâce à la petite taille de la station et à l’utilisation du bois pour palisser les ensembles, mais avec forcément moins de charme qu’un village traditionnel. En revanche, le village d’Orcières, situé un peu plus bas, est vraiment très beau, avec son église se détachant sur les sommets enneigés.

Mais le joyau, le coup de cœur absolu, c’est le hameau de Prapic.
Ce qui me fascine dans les Alpes du Sud, ce sont les petits hameaux perdus dans la montagne. Ils datent de l’époque pastorale, quand les bergers suivaient les troupeaux en haut des pentes l’été, et que des maisons de pierre et de chaume naissaient sur leurs chemins. À Orcières, il y a plusieurs hameaux de ce genre, et le plus beau, c’est Prapic, un petit bout du monde. Les toits de chaume ont été remplacés par des toits de lauzes (ardoises noires) en raison des incendies, mais tout est comme avant, traditionnel, idyllique. Le village est rempli de fontaines toutes plus belles les unes que les autres, surtout quand l’hiver les drape de glace. De superbes randonnées partent de Prapic, et je vois des gens partir en raquettes au milieu des mélèzes ou le long des deux rivières, celles qu’on appelle la noire et la blanche. La poésie hivernale de Prapic m’a enchantée et a fini de sceller mon affection pour Orcières !

Pour la douceur de vivre et la neige au soleil dans les Alpes du Sud, pour l’esprit familial de cette petite station et pour la grande diversité des activités et l’esprit d’innovation qui l’anime, j’ai vraiment adoré Orcières Merlette.
Un grand merci à l’office du tourisme d’Orcières Merlette, et particulièrement à Mathilde, et à tous les prestataires, pour leur accueil chaleureux !

Ski et insolites au soleil des Alpes du Sud : Orcières Merlette.
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La semaine prochaine, je vous emmènerai à Pralognan-la-Vanoise, pour continuer à explorer les stations françaises de charme. Inscrivez-vous à la newsletter ?

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17 commentaires pour
“Orcières Merlette, au soleil des Alpes du Sud”

  • Quelles merveilleuses photos! Tu sais que tu me donnes trop envie de partir au ski! Ca fait super longtemps que je n’y suis pas allée! Notre budget ne nous permet de choisir qu’une destination par an et du coup, ce sera l’Italie cet été 😉 Mais nous essaierons de partir au ski l’année prochaine!

  • Le retour de la photo de la fontaine-dragon-gelé !! Ma photo préférée de 2019 tous Internets confondus <3
    Je crois qu'à chacune de tes publications, je m'extasie devant les bains, les saunas, les caissons d'eau chaude divers et variés… Mais ces bains du trappeur sont véritablement magiques. On doit se sentir seul au monde, et délicieusement bien.
    As-tu aimé le nougat de chèvre ?

  • Je suis assise devant mon ordinateur, et en même temps j’ai pu me balader à ski, me prélasser dans des spa, et me projeter dans un univers chaleureux de bois et de vue sur les montagnes enneigées. J’ai adoré.Merci.
    Bon, le bain du trappeur je suis peut être pas prête malgré la chaleur de l’eau, mais j’ai adoré lire ton expérience 🙂

  • Je ne suis pas très ski mais par contre toutes les activités que tu as testées me donnent bien envie ! J’étais loin d’imaginer tout le panel de choses que l’on peut faire à la montagne ! Mention spéciale aux bains du trappeur 😉

  • C’est superbe !
    Et j’ai déjà trouvé mon programme idéal :
    – tyrolienne (à refaire en boucle, toute la journée, avec une pause avec les chiens de traîneau),
    – petit spa détente,
    – me goinfrer de ravioles et de confiture de fleurs.

    Tu as conquis mon cœur avec cette tyrolienne. VRAIMENT ! Haha. ♥
    Je crois n’avoir jamais été dans les Alpes du Sud. (le plus “bas” où je me suis rendue devait être Modane)
     
    Je t’embrasse très fort ma belle Alexandra. Merci encore pour toutes ces superbes découvertes ! xx

  • Elle semble très chouette cette station! De quoi me réconcilier avec l’hiver. 😉 Et ces bains du Trappeur sont trop tentants!

  • Eh bien, jusqu’ici je ne connaissais cette station que grâce à la légendaire étape du tour de France (1971, mais il y a longtemps que le cyclisme ne m’intéresse plus).Là, j’ai droit à un beau survol des activités et des bienfaits procurés par ce lieu.Adrénaline, bien-être et bons produits, vous donnez envie aux lectrices et lecteurs de partager tous ces plaisirs.On ressent la passion qui vous a guidée en vous lisant.
    Bonne soirée.

  • Même si la nouvelle saison a pointé le bout de son nez ! Quel bonheur de te suivre sur ces pistes enneigées & toutes ces autres activités que nous a fait partager, il y a de quoi s’occuper même si l’on
    ne ski pas ! 😉 bises à toi Christine

  • Merci beaucoup Christine, je t’embrasse !

  • Non mais je veux JE VEUX faire cette tyrolienne génialissime !!!!!!! C’est pour moi çaaaaaa!!!! Et puis ensuite finir au bains chauds biensur ça va de soi, ce serait un programme idyllique !!! Ca me fait clairement rêver!!!! Ah non j’ai oublié pour que tout soit parfaitement idyllique … manger des ravioles!
    Donc je récapitule, tyrolienne + bains chauds + ravioles = BONHEUR !
    Je ne te remercie pas, car maintenant j’ai faim d’aventures et de bonne bouffe !

  • […] vous avez aussi la possibilité de vous essayer au parapente, activité que j’ai testé à Orcières Merlette et que je trouve absolument extraordinaire. Les paysages enneigés et boisés des Saisies invitent […]

  • La première (et unique) fois où je suis partie au ski toute une semaine ! Mes oncles et tantes m’avaient emmenés avec eux. Tous savaient très bien skier (sauf moi) – étonnamment j’en ai encore quelques souvenirs. Maintenant : je sais skier (en même temps, en habitant en Haute-Savoie il vaut mieux) 😉 Le hameau est vraiment magnifique, hors du temps.

  • J’y suis allé il y a environ 15 ans (bouh, je suis vieille) et la seule chose dont je me rappelle sont les téléphériques en forme d’oeufs. Je me demande s’ils sont toujours là!
    Le spa et le sauna font rêver. Quel beau moment de détente avec vue sur les montagnes!!

  • […] Retrouvez mon article complet sur Orcières-Merlette […]

  • […] qu’il y a en jeu, sincèrement ? Si vous aimez les montagnes, allez à Montclar, allez dans les Alpes du Sud, allez dans le Vercors, en Chartreuse, dans le Jura, dans la Vanoise et ailleurs. Allez dans les […]

  • En ces temps de confinement, la neige me manque, moi qui n’ai pu la voir qu’une seule fois cette année, sur une courte demie journée… Evidemment, je dis 10x oui au parapente, même si le décollage m’angoisse par avance (se laisser glisser sans freiner ? pas sûre d’en être capable ^^’). L’expérience sauna aussi, et surtout… LA NOURRITURE. Ce que tu décris des spécialités, des restaurants, m’a fait complètement saliver. J’ai bien petit déjeuner ce matin pourtant, et là je pourrais avalé kg de tourtons tellement ça a l’air bon. J’ai envie de goûter aux sorbets aux fleurs aussi ♥
    Bref, le soleil, la neige, et les bonnes bouffes entre amis me manquent!

  • […] testé les bains nordiques à Orcières-Merlette, dans le Mézenc et en […]

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